Le Front populaire ivoirien (Fpi) tient sa Convention ordinaire, le dimanche 29 avril prochain, à l’Hôtel Belle Côte à la Riviera- Palmeraie. Hier, à l’ex-QG de campagne du candidat Gbagbo à Cocody-Attoban, l’ex-ministre Alphonse Douati, président du comité d’organisation, a donné le sens de cet événement. Face aux journalistes, il a expliqué que cette convention sera l’occasion pour l’actuelle direction du Fpi de rendre compte de sa gestion.
Pour M. Douati, cette convention donne lieu au Fpi de marquer un temps d’arrêt afin de soumettre à l’appréciation des militants ce qui a été fait. C’est, dit-il, le rendez-vous pour mesurer le chemin parcouru par la direction intérimaire mise en place suite à la crise qui a vu l’emprisonnement et l’exil des dirigeants du Fpi. La Convention, poursuit son président du comité d’organisation, sera aussi le moment de remobiliser les militants, recueillir les avis de la base et faire l’état des lieux. L’ex-ministre a précisé que ces assises mettront au centre de leurs préoccupations le retour des exilés et la libération des prisonniers politiques y compris Laurent Gbagbo. «Quand on entend les gens parler, on a l’impression que Gbagbo est oublié. Non, il est au cœur de nos préoccupations. Notre priorité est la libération du Président Laurent Gbagbo et faire recouvrer la liberté des nombreux prisonniers», a déclaré Douati. Qui n’a pas manqué de dénoncer : «Ce qui se passe aujourd’hui dans notre pays est loin de la démocratie. Il faut revenir à la démocratie.»
Répondant aux préoccupations liées à l’opportunité de la tenue d’une Convention pendant que des militants du Fpi sont en exil ou en prison, Alphonse Douati a dit qu’un débat lors du récent comité central a admis l’idée de la Convention. A l’en croire, le FPI n’ira pas à cette Convention pour faire un «coup d’Etat» ni en interne ni au plan national comme certaines langues vicieuses veulent le faire croire. Il a expliqué que la majorité qui s’est dégagée aux différentes discussions a approuvé la tenue de la Convention. Interrogé sur la suspicion qui fait état du changement systématique des dirigeants du Fpi emprisonnés et en exil, il a souligné que la Convention n’a pas ces pouvoirs qui ne relèvent que du Congrès. Il a donc rassuré qu’il est impossible au Fpi d’effacer de la mémoire des militants, les personnes de la trempe de Simone Gbagbo, Affi N’Guessan, Sangaré Abou Drahamane et les autres cadres qui ne sont pas disponibles compte tenu du contexte de crise que connaît le pays.
Benjamin Koré
Pour M. Douati, cette convention donne lieu au Fpi de marquer un temps d’arrêt afin de soumettre à l’appréciation des militants ce qui a été fait. C’est, dit-il, le rendez-vous pour mesurer le chemin parcouru par la direction intérimaire mise en place suite à la crise qui a vu l’emprisonnement et l’exil des dirigeants du Fpi. La Convention, poursuit son président du comité d’organisation, sera aussi le moment de remobiliser les militants, recueillir les avis de la base et faire l’état des lieux. L’ex-ministre a précisé que ces assises mettront au centre de leurs préoccupations le retour des exilés et la libération des prisonniers politiques y compris Laurent Gbagbo. «Quand on entend les gens parler, on a l’impression que Gbagbo est oublié. Non, il est au cœur de nos préoccupations. Notre priorité est la libération du Président Laurent Gbagbo et faire recouvrer la liberté des nombreux prisonniers», a déclaré Douati. Qui n’a pas manqué de dénoncer : «Ce qui se passe aujourd’hui dans notre pays est loin de la démocratie. Il faut revenir à la démocratie.»
Répondant aux préoccupations liées à l’opportunité de la tenue d’une Convention pendant que des militants du Fpi sont en exil ou en prison, Alphonse Douati a dit qu’un débat lors du récent comité central a admis l’idée de la Convention. A l’en croire, le FPI n’ira pas à cette Convention pour faire un «coup d’Etat» ni en interne ni au plan national comme certaines langues vicieuses veulent le faire croire. Il a expliqué que la majorité qui s’est dégagée aux différentes discussions a approuvé la tenue de la Convention. Interrogé sur la suspicion qui fait état du changement systématique des dirigeants du Fpi emprisonnés et en exil, il a souligné que la Convention n’a pas ces pouvoirs qui ne relèvent que du Congrès. Il a donc rassuré qu’il est impossible au Fpi d’effacer de la mémoire des militants, les personnes de la trempe de Simone Gbagbo, Affi N’Guessan, Sangaré Abou Drahamane et les autres cadres qui ne sont pas disponibles compte tenu du contexte de crise que connaît le pays.
Benjamin Koré