Le ministre Alphonse Douaty, président du comité d’organisation de la convention du Fpi était face à la presse ce lundi 16 avril 2012 pour éclairer sur les motivations de ce grand rassemblement. L’organisation pratique et l’a ssurance des militants sont les temps forts de son exposé. Alphonse Douaty en a profité pour répondre à quelques problèmes qui secouent son parti.
Pour Alphonse Douaty cette convention du 29 novembre prochain, la troisième du genre après celle de 2005 se déroulera dans un contexte particulièrement défavorable pour son parti. ‘’Le fondateur du parti, le président Laurent Gbagbo est déporté à la Haye (Pays-Bas) devant la CPI dans des conditions illégales et inhumaines, le Président du FPI, le premier Ministre Pascal Affi N’guessan, le premier vice-président Sangaré Aboudrahamane et la deuxième vice-présidente, Simone Ehivet Gbagbo sont embastillés dans les «goulags» du Nord’’, a décrit Alphonse Douaty. «Quel Fpi pour la reconquête des droits et libertés démocratiques ?». C’est le thème sur lequel plancheront les trois mille délégués attendus. Alphonse Douaty estime que ce thème est évocateur au regard du contexte dans lequel se déroule la convention. Toute chose qui, dit-il, est source de réarmement moral pour les batailles politiques à venir. ‘’La tenue de cette convention démontrera à la face du monde entier que ni le transfèrement du président Laurent Gbagbo, ni les emprisonnements et les exils sous contraintes, ni même l’insécurité ambiante que les Ivoiriens et les militants du FPI en particulier subissent au quotidien, n’ont en rien émoussé notre ardeur pour la lutte démocratique. Bien au contraire, c’est de notre détermination militante que viendra le salut démocratique de ce pays. Le Fpi, ses dirigeants et ses militants en ont la pleine conscience et ne se déroberont jamais’’, a martelé l’ancien ministre de Laurent Gbagbo. Qui éclaire sur les objectifs majeurs de cette convention : ‘’faire l’état des lieux du parti depuis le 11 avril 2011 - dégager les perspectives pour la restauration de la démocratie et de l’Etat de droit - identifier les stratégies et moyens de la reconquête des droits et libertés démocratiques’’. L’ancien ministre de Laurent Gbagbo a indiqué que les réactions que l’on entend ça et là au sein du parti, sont la preuve du dynamisme du parti. Il ajoute que toutes ces questions seront débattues et invite par là, tous ceux qui ont des récriminations à se rendre à la convention pour se faire entendre. ‘’On n’étouffe aucun débat. Ce qui tue un parti politique, c’est l’absence de débat, c’est l’indifférence’’. Il rejette en bloc les accusations de Coup d’Etat. ‘’On ne convoque pas trois mille personnes pour faire un putsch. Ce n’est ni notre philosophie, ni notre pratique. Notre devoir c’est de rendre compte. (…) la direction n’a pas la science infuse et le débat de l’intérieur sera fait’’, a répondu Alphonse Douaty à ceux qui douteraient encore des intentions de la direction intérimaire du Fpi. Sur le représentant du Fpi-France en charge des finances dont la nomination a suscité des remous au sein de la représentation européenne du parti, Alphonse Douaty a reconnu que la nomination à ce poste revient au président du parti. ‘’C’était une méprise mais la direction a rectifié le tir’’, a-t-il rassuré en substance.
S. Débailly
Pour Alphonse Douaty cette convention du 29 novembre prochain, la troisième du genre après celle de 2005 se déroulera dans un contexte particulièrement défavorable pour son parti. ‘’Le fondateur du parti, le président Laurent Gbagbo est déporté à la Haye (Pays-Bas) devant la CPI dans des conditions illégales et inhumaines, le Président du FPI, le premier Ministre Pascal Affi N’guessan, le premier vice-président Sangaré Aboudrahamane et la deuxième vice-présidente, Simone Ehivet Gbagbo sont embastillés dans les «goulags» du Nord’’, a décrit Alphonse Douaty. «Quel Fpi pour la reconquête des droits et libertés démocratiques ?». C’est le thème sur lequel plancheront les trois mille délégués attendus. Alphonse Douaty estime que ce thème est évocateur au regard du contexte dans lequel se déroule la convention. Toute chose qui, dit-il, est source de réarmement moral pour les batailles politiques à venir. ‘’La tenue de cette convention démontrera à la face du monde entier que ni le transfèrement du président Laurent Gbagbo, ni les emprisonnements et les exils sous contraintes, ni même l’insécurité ambiante que les Ivoiriens et les militants du FPI en particulier subissent au quotidien, n’ont en rien émoussé notre ardeur pour la lutte démocratique. Bien au contraire, c’est de notre détermination militante que viendra le salut démocratique de ce pays. Le Fpi, ses dirigeants et ses militants en ont la pleine conscience et ne se déroberont jamais’’, a martelé l’ancien ministre de Laurent Gbagbo. Qui éclaire sur les objectifs majeurs de cette convention : ‘’faire l’état des lieux du parti depuis le 11 avril 2011 - dégager les perspectives pour la restauration de la démocratie et de l’Etat de droit - identifier les stratégies et moyens de la reconquête des droits et libertés démocratiques’’. L’ancien ministre de Laurent Gbagbo a indiqué que les réactions que l’on entend ça et là au sein du parti, sont la preuve du dynamisme du parti. Il ajoute que toutes ces questions seront débattues et invite par là, tous ceux qui ont des récriminations à se rendre à la convention pour se faire entendre. ‘’On n’étouffe aucun débat. Ce qui tue un parti politique, c’est l’absence de débat, c’est l’indifférence’’. Il rejette en bloc les accusations de Coup d’Etat. ‘’On ne convoque pas trois mille personnes pour faire un putsch. Ce n’est ni notre philosophie, ni notre pratique. Notre devoir c’est de rendre compte. (…) la direction n’a pas la science infuse et le débat de l’intérieur sera fait’’, a répondu Alphonse Douaty à ceux qui douteraient encore des intentions de la direction intérimaire du Fpi. Sur le représentant du Fpi-France en charge des finances dont la nomination a suscité des remous au sein de la représentation européenne du parti, Alphonse Douaty a reconnu que la nomination à ce poste revient au président du parti. ‘’C’était une méprise mais la direction a rectifié le tir’’, a-t-il rassuré en substance.
S. Débailly