50% de grossesses au lycée Usher Assouan de Grand-Lahou où 50 cas de grossesse ? Le proviseur Bamba Aboubacar, dans cet entretien, explique tout.
Récemment, lors de notre visite à Grand-Lahou, il est ressorti qu’au Lycée Usher Assouan, il y a 50% de grossesses ?
En réalité, lors de la visite du Conseil général, le président et son équipe ont visité les locaux dont un bâtiment de 4 classes et une cantine à deux (02) pavillons. C’est dans le cadre de l’accélération de l’ouverture de cette cantine qui date de dix (10) ans que j’ai eu à parler de nombreux cas d’abandon. Parmi ces cas, il y a les grossesses. Pour le premier semestre de cette année en cours, il y a eu 25 cas de grossesse. Si la cantine n’est pas ouverte, on pourrait atteindre 50 à 60 cas de grossesse d’ici à la fin de l’année sur une population de 1058 filles.
Vous parlez de 50 cas de grossesse ce qui est différent de 50% de grosses. Chiffre que nous avions annoncé ?
Nous pensons, peut-être, qu’il y a eu un lapsus. En parlant de 50 cas, la langue a dû trahir la pensée.
Même avec les 50 cas, il y a des mesures à prendre pour sauver la situation…
Il y a trois (03) chemins à explorer. Le premier, c’est le niveau d’encadrement. Les inspecteurs d’orientation et les éducateurs doivent sensibiliser les jeunes filles et les parents. La seconde solution revient aux parents qui doivent assister quotidiennement les filles qui vont à l’école. Enfin, il revient aux autorités locales et nationales d’œuvrer à l’ouverture de la cantine. Ce sont ceux qui offrent un repas par jour aux filles qui sont les auteurs de ces grossesses.
Entretien réalisé au téléphone par Dje km
Récemment, lors de notre visite à Grand-Lahou, il est ressorti qu’au Lycée Usher Assouan, il y a 50% de grossesses ?
En réalité, lors de la visite du Conseil général, le président et son équipe ont visité les locaux dont un bâtiment de 4 classes et une cantine à deux (02) pavillons. C’est dans le cadre de l’accélération de l’ouverture de cette cantine qui date de dix (10) ans que j’ai eu à parler de nombreux cas d’abandon. Parmi ces cas, il y a les grossesses. Pour le premier semestre de cette année en cours, il y a eu 25 cas de grossesse. Si la cantine n’est pas ouverte, on pourrait atteindre 50 à 60 cas de grossesse d’ici à la fin de l’année sur une population de 1058 filles.
Vous parlez de 50 cas de grossesse ce qui est différent de 50% de grosses. Chiffre que nous avions annoncé ?
Nous pensons, peut-être, qu’il y a eu un lapsus. En parlant de 50 cas, la langue a dû trahir la pensée.
Même avec les 50 cas, il y a des mesures à prendre pour sauver la situation…
Il y a trois (03) chemins à explorer. Le premier, c’est le niveau d’encadrement. Les inspecteurs d’orientation et les éducateurs doivent sensibiliser les jeunes filles et les parents. La seconde solution revient aux parents qui doivent assister quotidiennement les filles qui vont à l’école. Enfin, il revient aux autorités locales et nationales d’œuvrer à l’ouverture de la cantine. Ce sont ceux qui offrent un repas par jour aux filles qui sont les auteurs de ces grossesses.
Entretien réalisé au téléphone par Dje km