Les partis politiques ivoiriens réunis au sein de la coalition houphouétiste, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, se sont invités mardi dans la campagne présidentielle en France. Conviés par la représentation de l’UMP en Côte d’ Ivoire à un meeting, le RDR, le PDCI, l’UDPCI et le MFA ont choisi le candidat-président Nicolas Sarkozy. Ces formations politiques de la droite ivoirienne ont, en effet, exhorté les Français vivant en Côte d`Ivoire à voter le candidat de l’Union des mouvements populaires pour la promotion de ‘’la France forte qui agit et qui protège ‘’ que défend Nicolas Sarkozy. Reprenant une déclaration du secrétaire général de l’UMP, Jean François Copé, le porte- parole du RDR, Joël N’Guessan, a estimé que toutes les voix, tous les symboles et tous les actes comptent dans cette élection qui s’annonce serrée entre le président français et son challenger du PS, François Hollande. Non sans avoir affirmé que le candidat Nicolas Sakozy incarne la France courageuse, responsable et forte. «En Côte d’Ivoire, c’est Sarko. Nous savons ce qu’il a fait pour la restauration de la démocratie dans notre pays. Pour cela, nous lui apportons notre soutien jusqu’à la victoire à l’élection présidentielle», a-t-il rassuré. Des propos appréciés par le délégué national de l’UMP-Côte d’Ivoire, André Duclos qui n’a pas caché sa joie devant l’appui des partis ivoiriens. Selon lui, son candidat qui a permis à la France de tenir devant la grave crise financière mondiale, est l’homme idéal pour conduire le pays vers des lendemains rassurants et sereins. Khadidja Doukali, candidate investie par l’UMP pour les élections législatives de juin pour la 9è circonscription des Français établis hors de la France qui a assisté à la rencontre, lui a emboité le pas en insistant sur la volonté et la détermination de son candidat à faire de la France, un pays fort avec des institutions fortes et des citoyens forts. Elle a invité les militants à s’investir dans la campagne pour faire changer les sondages qui annoncent l’adversaire du PS vainqueur au second tour. Car selon elle, ces sondages peuvent et doivent changer.
Lacina Ouattara
Lacina Ouattara