L'Office ivoirien des sports scolaires et universitaires (OISSU) a repris ses activités dans le Kabadougou (Odienné). Le lancement s'est fait ce samedi 14 avril au stade Mamadou Coulibaly. Ce sont plusieurs centaines d'élèves venus des écoles primaires et établissements secondaires de la ville d'Odienné qui ont été témoins de ce lancement. Tout a commencé très tôt ce samedi dans une ambiance carnavalesque par le cross dont les différents départs ont été donnés par Mme Nasseneba Diané Touré et le préfet Soro Kayaha Jérôme, respectivement marraine et président de la cérémonie. Les premiers à prendre le départ ont été les juniors. Suivis des cadets et des minimes. Etaient aux prises, les coureurs venus des différents établissements de la commune d'Odienné qui n'ont pas boudé leur plaisir à prendre part à cette activité. Cris, joies et rigolades étaient au rendez-vous dans la bonbonnière du stade Mamadou Coulibaly d'Odienné. La cérémonie proprement dite a débuté par un défilé exécuté également par les établissements scolaires de la ville. Ainsi plusieurs écoles y ont pris part sous le regard admiratif et les applaudissements des officiels, des invités et des élèves présents. Le directeur de l'OISSU, Koné Mamadou Souleymane, prenant la parole, a relevé l'importance du sport pour un pays en développement comme le nôtre. Eu égard aux avantages que le sport pourrait apporter à notre pays, il a souligné que «la Côte d'Ivoire ne peut pas se passer du sport». Aussi, souhaite-t-il, ardemment que le sport scolaire devienne le creuset du sport national. Pour sa part, il s'est dit déterminé à créer un mouvement scolaire et universitaire dans notre pays, à cet effet. La marraine de la cérémonie, Mme Nasseneba Diané Touré a fait savoir que «l'école est une microsociété où chaque enfant doit pouvoir trouver sa place». D'où la nécessité, selon elle, d'avoir un système éducatif performant répondant aux normes de notre temps. Revenant sur l'importance du sport sur les enfants, elle a indiqué qu'il «contribue au bien-être de ceux-ci et diminue l'agressivité chez eux. En plus de les rendre endurants». Par ailleurs, Mme Nasseneba Diané a demandé à ses parents «de scolariser la petite fille au même titre que le petit garçon» : «En ne le faisant pas, nous créons une discrimination qui, plus tard, freine le développement de la femme et donc un déséquilibre de la société», dira-t-elle. Avant d'offrir une enveloppe de cinq cent milles (500.000 F CFA) au bureau de l'OISSU. A sa suite, le préfet Soro Kayaha Jérôme a procédé au lancement officiel desdites activités qui vont s'étendre sur un mois et demi.
(Service de comm)
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