Gagnoa – Les élèves des lycées modernes I et II de Gagnoa sont descendus dans la rue dans la matinée de jeudi, afin de revendiquer devant l’autorité administrative des tables-bancs en nombre insuffisant dans les classes depuis le début de l’année scolaire.
Les élèves ont, à coups de sifflets, marché sur près de 800 m pour se retrouver devant la préfecture de région où ils ont été reçus par le secrétaire général 1 de la préfecture, Blé Pépé Joseph.
Selon l’un des porte-parole des élèves manifestants, Traoré Seydou, élève en classe de 1ère au lycée moderne 1, "le problème de manque de tables-bancs dans les classes est devenu tellement crucial que des élèves des lycées I et II s’asseyent à quatre par table-banc pour écrire, pendant que d’autres sont obligés de rester débout pour prendre des notes".
Selon lui, la situation est devenue insupportable, au point que devant l’absence de réaction des proviseurs et l’exaspération des professeurs qui refusent de continuer de faire cours dans ces conditions, les élèves se voient obligés de venir voir la première autorité du département pour qu’une solution soit trouvée au plus vite.
L’élève de la classe de 1ère A2 au lycée 1, Konan N’Goran Marguerite, a expliqué que le manque de table-bancs avait atteint une ampleur telle que les élèves se sont, à plusieurs reprises, disputés des tables-bancs, en se battant parfois à sang.
Elle a indiqué qu’avant les congés de Pâques, les élèves avaient posé le problème à leurs proviseurs, dans l’espoir de le voir résolu au retour des congés.
L’inaction des responsables a poussé à bout les élèves, surtout quand les proviseurs ont trouvé comme solution de faire cotiser 500 Fcfa par élève pour acheter des tables-bancs, a dénoncé Mlle Konan.
Au nom du préfet de région, le secrétaire général Blé Pépé a rassuré les manifestants de l’arrivée, vendredi, de la ministre de l’Education nationale, Kandia Camara, à Gagnoa, pour présider une séance de travail.
Une occasion qui sera mise à profit pour lui soumettre le problème, a souligné M. Blé Pépé qui a pu ramener le calme.
Pour les élèves avec un effectif de 10000 à 11.000 élèves qui ont payé 13.000 à 16.000 Fcfa pour leur inscription, cette année, les administrations des deux établissements pouvaient acheter des tables-bancs dont le déficit est estimé à 400 pour les lycées I et II.
(AIP)
Jmk/kp
Les élèves ont, à coups de sifflets, marché sur près de 800 m pour se retrouver devant la préfecture de région où ils ont été reçus par le secrétaire général 1 de la préfecture, Blé Pépé Joseph.
Selon l’un des porte-parole des élèves manifestants, Traoré Seydou, élève en classe de 1ère au lycée moderne 1, "le problème de manque de tables-bancs dans les classes est devenu tellement crucial que des élèves des lycées I et II s’asseyent à quatre par table-banc pour écrire, pendant que d’autres sont obligés de rester débout pour prendre des notes".
Selon lui, la situation est devenue insupportable, au point que devant l’absence de réaction des proviseurs et l’exaspération des professeurs qui refusent de continuer de faire cours dans ces conditions, les élèves se voient obligés de venir voir la première autorité du département pour qu’une solution soit trouvée au plus vite.
L’élève de la classe de 1ère A2 au lycée 1, Konan N’Goran Marguerite, a expliqué que le manque de table-bancs avait atteint une ampleur telle que les élèves se sont, à plusieurs reprises, disputés des tables-bancs, en se battant parfois à sang.
Elle a indiqué qu’avant les congés de Pâques, les élèves avaient posé le problème à leurs proviseurs, dans l’espoir de le voir résolu au retour des congés.
L’inaction des responsables a poussé à bout les élèves, surtout quand les proviseurs ont trouvé comme solution de faire cotiser 500 Fcfa par élève pour acheter des tables-bancs, a dénoncé Mlle Konan.
Au nom du préfet de région, le secrétaire général Blé Pépé a rassuré les manifestants de l’arrivée, vendredi, de la ministre de l’Education nationale, Kandia Camara, à Gagnoa, pour présider une séance de travail.
Une occasion qui sera mise à profit pour lui soumettre le problème, a souligné M. Blé Pépé qui a pu ramener le calme.
Pour les élèves avec un effectif de 10000 à 11.000 élèves qui ont payé 13.000 à 16.000 Fcfa pour leur inscription, cette année, les administrations des deux établissements pouvaient acheter des tables-bancs dont le déficit est estimé à 400 pour les lycées I et II.
(AIP)
Jmk/kp