Depuis le Ghana, il ne veut pas entendre parler de convention au Fpi et soupçonne les camarades restés au pays de préparer des choses pas du tout refondées. Pour justifier son refus d’entendre parler de congrès ou de convention (dans son esprit il n’y aucune différence entre les deux mots), il revisite l’histoire récente de l’Angola. Admirez le raisonnement : « Pour mémoire, il faut qu’on sache que le Mpla d’Angola pendant les 25 ans qui ont suivi la proclamation de l’indépendance du pays n’a fait que trois congrès parce qu’en guerre contre l’Unita. Le dernier congrès, le troisième auquel j’ai eu l’honneur de participer en qualité de représentant du Fpi, a eu lieu juste après la mort de Savimbi, donc avec le retour de la paix». Le Fpi fera donc son congrès, quand les refondateurs auront retrouvé leur pouvoir avec Laurent Gbagbo bien confortablement assis dans le fauteuil présidentiel. Pour parler comme Simone Gbagbo.
D.S.
D.S.