ABIDJAN - Le secrétaire général du Mouvement ivoirien des instituteurs pour la défense de leurs droits (MIDD) Mesmin Comoé a indiqué jeudi à Abidjan que les enseignants du cycle primaire réunis au sein de la structure ne partageaient pas les récentes décisions de prorogation de l'âge de la retraite des fonctionnaires décidées récemment par le gouvernement.
"Nous ne sommes pas d'accord avec le rallongement de l'âge de la retraite", a énoncé M. Comoé lors d'un entretien avec des journalistes, exprimant également le désaccord des instituteurs concernant les mesures de relèvement du taux de cotisation des fonctionnaires.
Pour Mesmin Comoé, les différentes mesures ont été prises "au mépris" des organisations syndicales et par ricochet des travailleurs.
"Nous considérons que le relèvement du niveau de cotisation équivaut à une diminution des salaires", a-t-il estimé, affirmant avoir proposé aux autorités un système de contrat.
"Dans ce système, il est question qu'un fonctionnaire qui veut poursuivre son travail après 57 ans signe un contrat avec l'Etat", a expliqué le leader des enseignants du primaire.
Au cours d'un conseil des ministres, le gouvernement ivoirien avait décidé de rallonger l'âge du départ à la retraite des employés civils de l'Etat et du relèvement du taux de cotisation pour la pension.
"L'âge de départ à la retraite pour les personnels civils de l'Etat passe de 57 à 60 ans, de la catégorie B à A, précisément jusqu'au grade A3, et de 60 à 65 ans, du grade A4 à A7" avait précisé le porte-parole du gouvernement Bruno Koné.
A en croire celui-ci, ces dispositions devraient permettre d'équilibrer les comptes de la Caisse générale des retraités et agents de l'Etat (CGRAE) actuellement "déficitaire d'une cinquantaine de milliards de FCFA par année" .
En outre, a-t-il ajouté, le taux de cotisation pour la pension qui était de 18% passe à 25% répartis entre l'Etat, pour deux tiers, et le fonctionnaire supportant lui-même l'autre tiers restant.
Ces mesures qui intègrent un vaste projet de réforme du régime des pensions publiques visent à résorber les difficultés de la CGRAE à payer les pensions des fonctionnaires admis à la retraite
"Nous ne sommes pas d'accord avec le rallongement de l'âge de la retraite", a énoncé M. Comoé lors d'un entretien avec des journalistes, exprimant également le désaccord des instituteurs concernant les mesures de relèvement du taux de cotisation des fonctionnaires.
Pour Mesmin Comoé, les différentes mesures ont été prises "au mépris" des organisations syndicales et par ricochet des travailleurs.
"Nous considérons que le relèvement du niveau de cotisation équivaut à une diminution des salaires", a-t-il estimé, affirmant avoir proposé aux autorités un système de contrat.
"Dans ce système, il est question qu'un fonctionnaire qui veut poursuivre son travail après 57 ans signe un contrat avec l'Etat", a expliqué le leader des enseignants du primaire.
Au cours d'un conseil des ministres, le gouvernement ivoirien avait décidé de rallonger l'âge du départ à la retraite des employés civils de l'Etat et du relèvement du taux de cotisation pour la pension.
"L'âge de départ à la retraite pour les personnels civils de l'Etat passe de 57 à 60 ans, de la catégorie B à A, précisément jusqu'au grade A3, et de 60 à 65 ans, du grade A4 à A7" avait précisé le porte-parole du gouvernement Bruno Koné.
A en croire celui-ci, ces dispositions devraient permettre d'équilibrer les comptes de la Caisse générale des retraités et agents de l'Etat (CGRAE) actuellement "déficitaire d'une cinquantaine de milliards de FCFA par année" .
En outre, a-t-il ajouté, le taux de cotisation pour la pension qui était de 18% passe à 25% répartis entre l'Etat, pour deux tiers, et le fonctionnaire supportant lui-même l'autre tiers restant.
Ces mesures qui intègrent un vaste projet de réforme du régime des pensions publiques visent à résorber les difficultés de la CGRAE à payer les pensions des fonctionnaires admis à la retraite