Les militants du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) se considèrent depuis peu comme des enfants oubliés dans la maison de leur père. L’on se rappelle que c’est grâce à la mobilisation des militants du Pdci-Rda que le candidat du Rassemblement des Républicains (Rdr) a remporté la présidentielle du 28 novembre 2010 en Côte d’Ivoire. Un acte hautement salutaire et qui ne souffre d’aucun regret. Puisque cela a permis de mettre fin à dix (10) ans de dégradation de l’image de la Côte d’Ivoire. Autre fait marquant, le président élu a exécuté quelques unes de ses promesses vis-à-vis du Pdci.
Un cadre de ce parti a été nommé Premier ministre comme promis et le président Bédié assure plus ou moins la gouvernance du pays comme annoncé lors de l’investiture du candidat du Rhdp en novembre 2010 à Yamoussoukro. «Lorsque je serai élu, je serai président mais c’est Bédié qui va gouverner », dixit Alassane Ouattara, actuel chef de l’Etat. L’on aura donc compris pourquoi à chaque fois les hôtes de Ouattara se sentent parfois obligés d’aller d’abord présenter leurs civilités à Henri Konan Bédié. Tout ceci honore le parti sexagénaire. Et c’est de bonne guerre. Cependant, comme dit l’adage « quelle que soit la durée d’une branche d’arbre dans l’eau, elle ne peut jamais devenir un caïman ».
En clair, les idéaux du parti fondateur de la Côte d’Ivoire moderne sont inhérents au Pdci et ne sauraient s’accommoder à d’autres partis. C’est pourquoi, certains militants, au regard du laxisme dans lequel semble baigner leur parti, se demandent si le Pdci n’est pas en train de se laisser phagocyter par d’autres formations politiques. En effet, les militants du Pdci craignent de voir leur parti perdre ce qui constitue sa valeur intrinsèque. Pour ceux qui connaissent bien ce parti, les militants sont habitués aux visites régulières de leurs responsables dans leur section ou délégation afin de les galvaniser et entretenir leur flamme militante.
Or depuis la fin de la présidentielle, il y a de cela deux ans environ, les délégations et les sections ne sont ni visitées, ni réorganisées. Depuis l’annonce de la réunion du Bureau politique, les attentes sont énormes. Et la soif des militants continue de s’accroître à mesure que le Bureau politique tarde à se réunir. Au nombre de ces attentes figurent en bonne place les questions relatives au renouvellement des instances, aux échéances électorales à venir et bien d’autres. Et les militants souhaitent vivement avoir des réponses en vue de remettre leur parti au goût du jour. En tout état de cause, le président Bédié qui a tout fait pour sauver la Côte d’Ivoire du naufrage saura remettre le Pdci sur la voie de la reconquête et de la victoire.
Gisèle Tienfô
Un cadre de ce parti a été nommé Premier ministre comme promis et le président Bédié assure plus ou moins la gouvernance du pays comme annoncé lors de l’investiture du candidat du Rhdp en novembre 2010 à Yamoussoukro. «Lorsque je serai élu, je serai président mais c’est Bédié qui va gouverner », dixit Alassane Ouattara, actuel chef de l’Etat. L’on aura donc compris pourquoi à chaque fois les hôtes de Ouattara se sentent parfois obligés d’aller d’abord présenter leurs civilités à Henri Konan Bédié. Tout ceci honore le parti sexagénaire. Et c’est de bonne guerre. Cependant, comme dit l’adage « quelle que soit la durée d’une branche d’arbre dans l’eau, elle ne peut jamais devenir un caïman ».
En clair, les idéaux du parti fondateur de la Côte d’Ivoire moderne sont inhérents au Pdci et ne sauraient s’accommoder à d’autres partis. C’est pourquoi, certains militants, au regard du laxisme dans lequel semble baigner leur parti, se demandent si le Pdci n’est pas en train de se laisser phagocyter par d’autres formations politiques. En effet, les militants du Pdci craignent de voir leur parti perdre ce qui constitue sa valeur intrinsèque. Pour ceux qui connaissent bien ce parti, les militants sont habitués aux visites régulières de leurs responsables dans leur section ou délégation afin de les galvaniser et entretenir leur flamme militante.
Or depuis la fin de la présidentielle, il y a de cela deux ans environ, les délégations et les sections ne sont ni visitées, ni réorganisées. Depuis l’annonce de la réunion du Bureau politique, les attentes sont énormes. Et la soif des militants continue de s’accroître à mesure que le Bureau politique tarde à se réunir. Au nombre de ces attentes figurent en bonne place les questions relatives au renouvellement des instances, aux échéances électorales à venir et bien d’autres. Et les militants souhaitent vivement avoir des réponses en vue de remettre leur parti au goût du jour. En tout état de cause, le président Bédié qui a tout fait pour sauver la Côte d’Ivoire du naufrage saura remettre le Pdci sur la voie de la reconquête et de la victoire.
Gisèle Tienfô
