Ils ne voteront pas avec Sarkozy. Mais ils voteront avec Hollande. En meeting hier à Hirson, une province française, le candidat socialiste a affirmé qu’il respectera ses engagements s’il est élu. «Tout ce que j’ai dit dans mon projet et dans mes 60 engagements, ça sera fait dans le quinquennat», s’est-il engagé. Notamment le vote des étrangers aux élections locales. Un droit que le Président sortant Nicolas Sarkozy refuse aux étrangers. Pas loin de Paris, hier, à Longjumeau, la ville où son Porte-parole Nathalie Kosciusko-Morizet est Maire, il a raillé cette proposition de François Hollande. «Les socialistes n’ont plus le vote populaire donc ils veulent le vote communautaire», a-t-il daubé cette proposition. Les étrangers devront donc attendre le 6 mai pour savoir s’ils auront le droit de vote aux élections locales. Mais avant cela, les polémiques s’enchaînent entre les deux candidats. A Longjumeau, Nicolas Sarkozy s’est encore insurgé contre « un système médiatique» qui ne lui «fait pas cadeau». Pourtant, il insiste sur sa proposition d’aller à trois débats avec son challenger. Une proposition qui en tout cas a eu écho auprès de certains médias. Les quatre grandes radios se sont en effet proposées pour accueillir un débat. N’empêche, Hollande ne veut rien savoir. «Il y a un débat prévu. Les télévisions, les radios, peuvent parfaitement l’organiser ensemble, c’est leur responsabilité. Pourquoi aller multiplier ce qui doit être fait et bien fait?», a répondu le candidat socialiste. Une polémique qui n’étouffe pas non plus celle sur le meeting du 1er mai de Sarkozy consacré au «vrai travail». Les syndicats s’indignent et les socialistes se disent «choqués». Mais le candidat de l’UMP n’en démord pas à Longjumeau. Pour lui, les socialistes veulent «privatiser le 1er mai» ce qui «va changer cette année». D’ailleurs dans cette cité tranquille de l’Essonne, il a consacré du temps aux petits travailleurs, à «la France d'en bas». Il a fait un café, un salon de coiffure, une charcuterie et une pizzeria. Il a eu des discussions directes et récoltés des «bravo Président». Chez Nathalie Kosciusko-Morizet, il n’était arrivé au premier tour que deuxième avant Marine Le Pen. Alors, quelques instants plus tard au théâtre Adolphe Adam, il est sans scrupule. Si Hollande a le droit d’être avec Mélenchon, le candidat de l’extrême gauche, lui aussi a le droit de draguer les électeurs de l’extrême droite qui ne sont «pas répréhensibles». «Quand Hollande et Jean-Luc Mélenchon marient leur programme, c’est très bien mais quand je parle aux électeurs de Marine Le Pen, ça pose problème, enrage-t-il. (…) Si Marine Le Pen a le droit de se présenter (c’est qu’elle est) compatible avec la République (...) Je dénie le droit de faire la leçon de morale à ceux qui ont porté leur suffrage à une candidate qui avait le droit de se présenter». Le candidat du FN se prononcera le 1er mai Place de l’Opéra à Paris. En début de soirée en tout cas, rue de la Convention, au QG de Sarkozy, il y avait de la bonne humeur. «Pourquoi on ne devrait pas croire?», déclare Julien, un jeune militant venu rassembler des tracts. A côté, Chantal Scheiplein, voyante, se dit «frustrée» qu’on ne l’écoute pas. «J’ai vu, Sarkozy va l’emporter avec 50, 20%, pronostique-t-elle. Quand je le vois à la télé, je pose la main sur le télé pour transmettre une énergie positive, celle de la victoire». C’est sûr que les socialistes ne l’entendront pas de cette oreille.
Ils ne voteront pas avec Sarkozy. Mais ils voteront avec Hollande. En meeting hier à Hirson, une province française, le candidat socialiste a affirmé qu’il respectera ses engagements s’il est élu. «Tout ce que j’ai dit dans mon projet et dans mes 60 engagements, ça sera fait dans le quinquennat», s’est-il engagé. Notamment le vote des étrangers aux élections locales. Un droit que le Président sortant Nicolas Sarkozy refuse aux étrangers. Pas loin de Paris, hier, à Longjumeau, la ville où son Porte-parole Nathalie Kosciusko-Morizet est Maire, il a raillé cette proposition de François Hollande. «Les socialistes n’ont plus le vote populaire donc ils veulent le vote communautaire», a-t-il daubé cette proposition. Les étrangers devront donc attendre le 6 mai pour savoir s’ils auront le droit de vote aux élections locales. Mais avant cela, les polémiques s’enchaînent entre les deux candidats. A Longjumeau, Nicolas Sarkozy s’est encore insurgé contre « un système médiatique» qui ne lui «fait pas cadeau». Pourtant, il insiste sur sa proposition d’aller à trois débats avec son challenger. Une proposition qui en tout cas a eu écho auprès de certains médias. Les quatre grandes radios se sont en effet proposées pour accueillir un débat. N’empêche, Hollande ne veut rien savoir. «Il y a un débat prévu. Les télévisions, les radios, peuvent parfaitement l’organiser ensemble, c’est leur responsabilité. Pourquoi aller multiplier ce qui doit être fait et bien fait?», a répondu le candidat socialiste. Une polémique qui n’étouffe pas non plus celle sur le meeting du 1er mai de Sarkozy consacré au «vrai travail». Les syndicats s’indignent et les socialistes se disent «choqués». Mais le candidat de l’UMP n’en démord pas à Longjumeau. Pour lui, les socialistes veulent «privatiser le 1er mai» ce qui «va changer cette année». D’ailleurs dans cette cité tranquille de l’Essonne, il a consacré du temps aux petits travailleurs, à «la France d'en bas». Il a fait un café, un salon de coiffure, une charcuterie et une pizzeria. Il a eu des discussions directes et récoltés des «bravo Président». Chez Nathalie Kosciusko-Morizet, il n’était arrivé au premier tour que deuxième avant Marine Le Pen. Alors, quelques instants plus tard au théâtre Adolphe Adam, il est sans scrupule. Si Hollande a le droit d’être avec Mélenchon, le candidat de l’extrême gauche, lui aussi a le droit de draguer les électeurs de l’extrême droite qui ne sont «pas répréhensibles». «Quand Hollande et Jean-Luc Mélenchon marient leur programme, c’est très bien mais quand je parle aux électeurs de Marine Le Pen, ça pose problème, enrage-t-il. (…) Si Marine Le Pen a le droit de se présenter (c’est qu’elle est) compatible avec la République (...) Je dénie le droit de faire la leçon de morale à ceux qui ont porté leur suffrage à une candidate qui avait le droit de se présenter». Le candidat du FN se prononcera le 1er mai Place de l’Opéra à Paris. En début de soirée en tout cas, rue de la Convention, au QG de Sarkozy, il y avait de la bonne humeur. «Pourquoi on ne devrait pas croire?», déclare Julien, un jeune militant venu rassembler des tracts. A côté, Chantal Scheiplein, voyante, se dit «frustrée» qu’on ne l’écoute pas. «J’ai vu, Sarkozy va l’emporter avec 50, 20%, pronostique-t-elle. Quand je le vois à la télé, je pose la main sur le télé pour transmettre une énergie positive, celle de la victoire». C’est sûr que les socialistes ne l’entendront pas de cette oreille.
KIGBAFORY Inza, Envoyé spécial à Longjumeau-France
Ils ne voteront pas avec Sarkozy. Mais ils voteront avec Hollande. En meeting hier à Hirson, une province française, le candidat socialiste a affirmé qu’il respectera ses engagements s’il est élu. «Tout ce que j’ai dit dans mon projet et dans mes 60 engagements, ça sera fait dans le quinquennat», s’est-il engagé. Notamment le vote des étrangers aux élections locales. Un droit que le Président sortant Nicolas Sarkozy refuse aux étrangers. Pas loin de Paris, hier, à Longjumeau, la ville où son Porte-parole Nathalie Kosciusko-Morizet est Maire, il a raillé cette proposition de François Hollande. «Les socialistes n’ont plus le vote populaire donc ils veulent le vote communautaire», a-t-il daubé cette proposition. Les étrangers devront donc attendre le 6 mai pour savoir s’ils auront le droit de vote aux élections locales. Mais avant cela, les polémiques s’enchaînent entre les deux candidats. A Longjumeau, Nicolas Sarkozy s’est encore insurgé contre « un système médiatique» qui ne lui «fait pas cadeau». Pourtant, il insiste sur sa proposition d’aller à trois débats avec son challenger. Une proposition qui en tout cas a eu écho auprès de certains médias. Les quatre grandes radios se sont en effet proposées pour accueillir un débat. N’empêche, Hollande ne veut rien savoir. «Il y a un débat prévu. Les télévisions, les radios, peuvent parfaitement l’organiser ensemble, c’est leur responsabilité. Pourquoi aller multiplier ce qui doit être fait et bien fait?», a répondu le candidat socialiste. Une polémique qui n’étouffe pas non plus celle sur le meeting du 1er mai de Sarkozy consacré au «vrai travail». Les syndicats s’indignent et les socialistes se disent «choqués». Mais le candidat de l’UMP n’en démord pas à Longjumeau. Pour lui, les socialistes veulent «privatiser le 1er mai» ce qui «va changer cette année». D’ailleurs dans cette cité tranquille de l’Essonne, il a consacré du temps aux petits travailleurs, à «la France d'en bas». Il a fait un café, un salon de coiffure, une charcuterie et une pizzeria. Il a eu des discussions directes et récoltés des «bravo Président». Chez Nathalie Kosciusko-Morizet, il n’était arrivé au premier tour que deuxième avant Marine Le Pen. Alors, quelques instants plus tard au théâtre Adolphe Adam, il est sans scrupule. Si Hollande a le droit d’être avec Mélenchon, le candidat de l’extrême gauche, lui aussi a le droit de draguer les électeurs de l’extrême droite qui ne sont «pas répréhensibles». «Quand Hollande et Jean-Luc Mélenchon marient leur programme, c’est très bien mais quand je parle aux électeurs de Marine Le Pen, ça pose problème, enrage-t-il. (…) Si Marine Le Pen a le droit de se présenter (c’est qu’elle est) compatible avec la République (...) Je dénie le droit de faire la leçon de morale à ceux qui ont porté leur suffrage à une candidate qui avait le droit de se présenter». Le candidat du FN se prononcera le 1er mai Place de l’Opéra à Paris. En début de soirée en tout cas, rue de la Convention, au QG de Sarkozy, il y avait de la bonne humeur. «Pourquoi on ne devrait pas croire?», déclare Julien, un jeune militant venu rassembler des tracts. A côté, Chantal Scheiplein, voyante, se dit «frustrée» qu’on ne l’écoute pas. «J’ai vu, Sarkozy va l’emporter avec 50, 20%, pronostique-t-elle. Quand je le vois à la télé, je pose la main sur le télé pour transmettre une énergie positive, celle de la victoire». C’est sûr que les socialistes ne l’entendront pas de cette oreille.
KIGBAFORY Inza, Envoyé spécial à Longjumeau-France