ABIDJAN -- Le président par intérim du Front populaire ivoirien (FPI, parti de l'ex-président Laurent Gbagbo) Miaka Oureto a indiqué mardi à Abidjan que le parti n'était "pas sûr" de prendre part au "dialogue républicain" prévu entre le pouvoir et l'opposition le 27 avril.
"Nous avions formulé une requête pour un report de la rencontre en raison d'une coïncidence de calendrier. Mais nous venons d'obtenir une réponse négative du gouvernement qui n'a pas accepté un décalage", a déclaré en substance à la presse M. Oureto.
"Le Premier souhaitait que nous fassions l'effort pour être présent au conclave de Grand-Bassam (20 kms au sud d'Abidjan), mais nous ne pourrons pas être présent à ce conclave", a-t-il énoncé.
De l'avis du président par intérim du FPI, la convention de ce parti prévue pour le 29 avril constitue un "moment important" pour la vie de cette formation politique qui a "déjà pris des engagements de calendrier".
"Nous n'avons pas d'autres possibilités de manoeuvres", a insisté Miaka Oureto.
La rencontre prévue entre le pouvoir ivoirien et l'opposition les 27 et 28 avril prochains sous l'égide du gouvernement vise à renouer le fil du dialogue et décrisper la vie politique en Côte d'Ivoire après la meurtrière crise post-électorale déclenchée en novembre 2010.
Jeudi dernier, le FPI avait demandé le report de la rencontre à une date ultérieure pour "avoir le temps" de terminer sa convention prévue dans la même période.
Outre le FPI, d'autres partis politiques de l'opposition et mouvements proches de M. Gbagbo, en l'occurrence Alternative citoyenne, Agir pour la paix et la nation (APN) et Liberté et démocratie pour la République (LIDER) ont également été invités tout comme le Rassemblement du peuple de Côte d'Ivoire (RPCI), un "regroupement des partis de gauche".
La reprise du dialogue avec l'opposition avait été annoncée le 20 mars par Jeannot Ahoussou-Kouadio, juste après sa nomination au poste de Premier ministre.
Lancées avant les législatives de décembre dernier, les discussions entre le pouvoir avait été suspendue à la suite de préalables posés par les partisans de Laurent Gbagbo qui réclamaient, entre autres, la libération de tous leurs camardes en détention (dont M. et Mme Gbagbo), le dégel des avoirs des responsables de l'ancien régime, la recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI) et le retour des exilés.
L'échec des négociations avaient conduit le FPI à boycotter les législatives remportées par le parti de M. Ouattara avec plus de la moitié des sièges.
"Nous avions formulé une requête pour un report de la rencontre en raison d'une coïncidence de calendrier. Mais nous venons d'obtenir une réponse négative du gouvernement qui n'a pas accepté un décalage", a déclaré en substance à la presse M. Oureto.
"Le Premier souhaitait que nous fassions l'effort pour être présent au conclave de Grand-Bassam (20 kms au sud d'Abidjan), mais nous ne pourrons pas être présent à ce conclave", a-t-il énoncé.
De l'avis du président par intérim du FPI, la convention de ce parti prévue pour le 29 avril constitue un "moment important" pour la vie de cette formation politique qui a "déjà pris des engagements de calendrier".
"Nous n'avons pas d'autres possibilités de manoeuvres", a insisté Miaka Oureto.
La rencontre prévue entre le pouvoir ivoirien et l'opposition les 27 et 28 avril prochains sous l'égide du gouvernement vise à renouer le fil du dialogue et décrisper la vie politique en Côte d'Ivoire après la meurtrière crise post-électorale déclenchée en novembre 2010.
Jeudi dernier, le FPI avait demandé le report de la rencontre à une date ultérieure pour "avoir le temps" de terminer sa convention prévue dans la même période.
Outre le FPI, d'autres partis politiques de l'opposition et mouvements proches de M. Gbagbo, en l'occurrence Alternative citoyenne, Agir pour la paix et la nation (APN) et Liberté et démocratie pour la République (LIDER) ont également été invités tout comme le Rassemblement du peuple de Côte d'Ivoire (RPCI), un "regroupement des partis de gauche".
La reprise du dialogue avec l'opposition avait été annoncée le 20 mars par Jeannot Ahoussou-Kouadio, juste après sa nomination au poste de Premier ministre.
Lancées avant les législatives de décembre dernier, les discussions entre le pouvoir avait été suspendue à la suite de préalables posés par les partisans de Laurent Gbagbo qui réclamaient, entre autres, la libération de tous leurs camardes en détention (dont M. et Mme Gbagbo), le dégel des avoirs des responsables de l'ancien régime, la recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI) et le retour des exilés.
L'échec des négociations avaient conduit le FPI à boycotter les législatives remportées par le parti de M. Ouattara avec plus de la moitié des sièges.