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Politique Publié le jeudi 26 avril 2012 | Le Nouveau Réveil

Après l’attaque du village de Sacré (Taï) : Des miliciens arrêtés, hier, et convoyés à Abidjan

© Le Nouveau Réveil Par Emma
Le dernier bastion des patisans de Gbagbo tombe: soldats, miliciens et mercenaires libériens déposent les armes aux pieds des Forces républicaines, à Yopougon
Vendredi 29 avril 2011. Abidjan, commune de Yopougon. Des dizaines d`anciens éléments de la BAE, de la Garde républicaine, de miliciens ivoiriens et des mercenaires libériens déposent les armes au cours d`une cérémonie placée sous l`égide de l`Onuci. Les généraux Philippe Mangou et Gueu Michel, ainsi que les commandants Chérif Ousmane, Morou Ouattara et Ben Laden rassurent les hommes de Eugène Djué et Magui-le-tocard...
On nous a souvent fait le reproche d’être alarmistes lorsque nous parlions de velléités d’attaques armées à l’Ouest du pays. De hautes autorités de l’Etat (dont nous taisons les noms) nous ont parfois rabroué au téléphone, nous accusant de répandre la psychose et de chasser les investisseurs qui reviennent en Côte d’Ivoire. On nous a dit que l’armée avait pris les dispositions qui s’imposaient et qu’elle veillait au grain. Mais en l’espace de 3 mois, Taï vient de subir sa troisième attaque meurtrière. Des attaques qui ressemblent à des expéditions punitives contre des cibles bien identifiées. Les villages ne sont pas choisis au hasard. Les résidences et les personnes exécutées n’ont pas été aussi tirées au sort. Tout a été prémédité, planifié et froidement exécuté. Les pauvres parents qui venaient d’accueillir le président de la République qui les a rassurés, qui leur a dit que la guerre était désormais derrière eux, ont été replongés dans l’horreur. Huit vies ont été arrachées, des maisons incendiées ou détruites, des blessés. Depuis le début de ces attaques, l’on a enregistré 35 morts à l’Ouest. Où était le fameux dispositif sécuritaire ? Or donc, comme nous l’écrivions, on peut tranquillement venir du Liberia avec des armes de guerre, tuer d’innocents villageois, décimer une ville et traverser la frontière ? Rien qu’en regardant ceux qui ont été ciblés par cette attaque du village du ministre Gnonkonté avant-hier, l’on peut se faire une idée des auteurs potentiels. Il ne peut s’agir que de miliciens à la solde du Fpi. D’ailleurs, le maire de Taï est formel à ce sujet. En tout état de cause, le Fpi a voulu envoyer un message clair au chef de l’Etat, Alassane Ouattara, à travers cette attaque lâche sur les populations. Les refondateurs ont voulu faire mentir le président de la République qui parlait lors de son passage à l’Ouest de situation militaire maîtrisée, et appelait les cadres et les exilés au retour en Côte d’Ivoire. Il faut, pour le Fpi, entretenir ce climat de terreur, installer la psychose et provoquer la fuite des populations. Le Fpi, qui ruse avec le pouvoir sur le dialogue et la réconciliation nationale, a bien des intentions derrière la tête. Et cela se voit chaque jour. Aujourd’hui, c’est toute la région de l’Ouest qui est menacée. On veut la prendre en otage, faire régner la terreur pour la vider de ses populations. Ces incursions meurtrières sont en réalité des tests de déstabilisation. Fort heureusement, le gouvernement est en train de prendre des dispositions.
Selon de bonnes sources en effet, des miliciens armés qui avaient pris la direction du Liberia auraient été stoppés par l’armée ivoirienne, hier. Ils ont été pris avec leurs armes et seraient en train d’être convoyés sur Abidjan.
AKWABA SAINT CLAIR
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