Le parti de l`ex-président ivoirien Laurent
Gbagbo a réclamé dimanche la fin du "deux poids, deux mesures" dans la lutte
contre l`impunité et la libération de ses responsables incarcérés, plus d`un
an après une crise politico-militaire meurtrière.
Dans un "appel à la communauté internationale" rendu public après avoir
tenu une convention à Abidjan, le Front populaire ivoirien (FPI) exhorte à
"crédibiliser l`appareil judiciaire en mettant fin au +deux poids, deux
mesures+ dans la lutte contre l`impunité".
Le FPI exige aussi la libération de ses responsables en détention, au
premier rang desquels l`ex-président, incarcéré à La Haye par la Cour pénale
internationale (CPI) qui le soupçonne de crimes contre l`humanité.
Aucune personnalité du camp du chef de l`Etat Alassane Ouattara n`a à ce
jour été inquiétée par la justice pour les crimes commis durant la crise de
décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts après le refus de M.
Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle.
L`ancien parti au pouvoir met également en cause le régime pour son "refus
de régler définitivement la question de l`insécurité générée par les
supplétifs des FRCI" (Forces républicaines), la nouvelle armée intégrant de
nombreux ex-rebelles pro-Ouattara, qui se sont souvent rendus coupables
d`exactions.
Le président intérimaire du FPI, Sylvain Miaka Oureto, maintenu à la tête
du parti, a conditionné la participation du FPI au processus de réconciliation
à la prise en compte de ses "préoccupations", et prôné un "dialogue fécond qui
nous permette d`aller à une vraie réconciliation".
Le FPI a assisté vendredi en simple "observateur" à une réunion du
gouvernement avec l`opposition et était absent samedi lors de la signature du
communiqué final par les autorités et de petites formations pro-Gbagbo, qui a
institué un "cadre permanent de dialogue" entre les parties.
Gbagbo a réclamé dimanche la fin du "deux poids, deux mesures" dans la lutte
contre l`impunité et la libération de ses responsables incarcérés, plus d`un
an après une crise politico-militaire meurtrière.
Dans un "appel à la communauté internationale" rendu public après avoir
tenu une convention à Abidjan, le Front populaire ivoirien (FPI) exhorte à
"crédibiliser l`appareil judiciaire en mettant fin au +deux poids, deux
mesures+ dans la lutte contre l`impunité".
Le FPI exige aussi la libération de ses responsables en détention, au
premier rang desquels l`ex-président, incarcéré à La Haye par la Cour pénale
internationale (CPI) qui le soupçonne de crimes contre l`humanité.
Aucune personnalité du camp du chef de l`Etat Alassane Ouattara n`a à ce
jour été inquiétée par la justice pour les crimes commis durant la crise de
décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts après le refus de M.
Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle.
L`ancien parti au pouvoir met également en cause le régime pour son "refus
de régler définitivement la question de l`insécurité générée par les
supplétifs des FRCI" (Forces républicaines), la nouvelle armée intégrant de
nombreux ex-rebelles pro-Ouattara, qui se sont souvent rendus coupables
d`exactions.
Le président intérimaire du FPI, Sylvain Miaka Oureto, maintenu à la tête
du parti, a conditionné la participation du FPI au processus de réconciliation
à la prise en compte de ses "préoccupations", et prôné un "dialogue fécond qui
nous permette d`aller à une vraie réconciliation".
Le FPI a assisté vendredi en simple "observateur" à une réunion du
gouvernement avec l`opposition et était absent samedi lors de la signature du
communiqué final par les autorités et de petites formations pro-Gbagbo, qui a
institué un "cadre permanent de dialogue" entre les parties.