Le Fpi n’a pu célébrer sa traditionnelle fête de la liberté le 30 avril dernier. Le secrétaire général de ce parti a tout de même produit une déclaration dans laquelle il en donne les raisons. Il projette également une table ronde sur le thème de la liberté
Le 30 avril 1990 est une date historique pour la Côte d’Ivoire moderne. C’est le jour où feu le président Houphouët-Boigny a consenti à mettre en application l’article 7 de la Constitution de la 1ère République (1959 – 1960), en annonçant la liberté de création et de fonctionnement de partis politiques autres que le PDCI – RDA, parti – Etat.
Le multipartisme venait de renaître en Côte d’Ivoire, au terme d’une lutte âpre et longue consacrant une grande victoire pour la Démocratie.
Dès lors, le FPI, parti attaché à la démocratie qui garantit les libertés citoyennes, a inscrit dans ses textes fondamentaux, le 30 avril comme une date de référence à commémorer ; d’où l’organisation de la Fête de la Liberté à partir du 30 avril 1991.
Mais le multipartisme n’est pas la Démocratie. Les libertés d’expression et de manifestation étaient encore bâillonnées et réprimées. Les forces démocratiques amenées par le FPI, leur fer de lance, et Laurent Gbagbo ont poursuivi la lutte pour arracher progressivement le droit de manifester sur les lieux publics sans répression. Cela, bien entendu, longtemps après les violences extrêmes exercées sur les étudiants (en pleine nuit à la cité universitaire de Yopougon en mai 1991) et après la répression particulièrement violente des militants des partis de Gauche et des organisations de défense des Droits de l’Homme, lors de la Marche de Protestation du 18 février 1992. Ce mardi noir a été marqué, par ailleurs, par la tentative d’assassinat de Laurent Gbagbo, alors Secrétaire Général du FPI.
C’est vraiment avec l’accession de Laurent Gbagbo à la Présidence de la République que les libertés citoyennes ont été garanties et que l’Etat de Droit a fonctionné sur la base de la Constitution d’Août 2000.
De 2002 à 2009, le FPI, a suspendu l’organisation de La Fête de la Liberté, en raison de la grave crise militaro-politique imposée à la Côte d’Ivoire.
Le 30 avril 2010, dans la perspective des élections présidentielles qui se profilaient très clairement à l’horizon, la Direction du FPI a décidé de mobiliser ses troupes pour une démonstration de force. La fête fut grandiose : conférences débats ; animations musicales et artistiques, expositions de photos sur le parcours du FPI et de Laurent Gbagbo… défilé géant. Ces festivités se déroulèrent sur le site baptisé « village de la liberté » de Yopougon, un patrimoine du FPI (devant servir à la construction du siège définitif du Parti) aujourd’hui occupé arbitrairement et illégalement par les Frci.
Ce jour, 30 avril 2012, les militants du FPI et les démocrates pleurent la Liberté perdue.
Nous ne fêtons pas cette année la Liberté, nous observons le deuil de la Liberté.
En lieu et place des festivités, le Parti va s’accorder un moment de réflexion sur les libertés, à travers une table ronde animée par trois cadres du Parti autour du thème : « Libertés citoyennes et démocratie ». Ces exposés seront suivis de débats. Cette cérémonie aura lieu le 5 mai 2012 à 10 heures au QG de campagne de Laurent Gbagbo, sis à Abidjan Cocody II Plateaux – Attoban, non loin du Commissariat du 30è Arrondissement
Face aux armes brandies contre le FPI, face aux persécutions, le Parti oppose « le verbe et la plume ».
Le FPI invite à cette manifestation tous les militants, sympathisants, démocrates et toutes les personnes attachées aux libertés citoyennes dans un Etat de Droit.
Vive la Liberté !
Fait à Abidjan, le 30 avril 2012
Secrétaire Général,
Porte-parole
Laurent AKOUN
Le 30 avril 1990 est une date historique pour la Côte d’Ivoire moderne. C’est le jour où feu le président Houphouët-Boigny a consenti à mettre en application l’article 7 de la Constitution de la 1ère République (1959 – 1960), en annonçant la liberté de création et de fonctionnement de partis politiques autres que le PDCI – RDA, parti – Etat.
Le multipartisme venait de renaître en Côte d’Ivoire, au terme d’une lutte âpre et longue consacrant une grande victoire pour la Démocratie.
Dès lors, le FPI, parti attaché à la démocratie qui garantit les libertés citoyennes, a inscrit dans ses textes fondamentaux, le 30 avril comme une date de référence à commémorer ; d’où l’organisation de la Fête de la Liberté à partir du 30 avril 1991.
Mais le multipartisme n’est pas la Démocratie. Les libertés d’expression et de manifestation étaient encore bâillonnées et réprimées. Les forces démocratiques amenées par le FPI, leur fer de lance, et Laurent Gbagbo ont poursuivi la lutte pour arracher progressivement le droit de manifester sur les lieux publics sans répression. Cela, bien entendu, longtemps après les violences extrêmes exercées sur les étudiants (en pleine nuit à la cité universitaire de Yopougon en mai 1991) et après la répression particulièrement violente des militants des partis de Gauche et des organisations de défense des Droits de l’Homme, lors de la Marche de Protestation du 18 février 1992. Ce mardi noir a été marqué, par ailleurs, par la tentative d’assassinat de Laurent Gbagbo, alors Secrétaire Général du FPI.
C’est vraiment avec l’accession de Laurent Gbagbo à la Présidence de la République que les libertés citoyennes ont été garanties et que l’Etat de Droit a fonctionné sur la base de la Constitution d’Août 2000.
De 2002 à 2009, le FPI, a suspendu l’organisation de La Fête de la Liberté, en raison de la grave crise militaro-politique imposée à la Côte d’Ivoire.
Le 30 avril 2010, dans la perspective des élections présidentielles qui se profilaient très clairement à l’horizon, la Direction du FPI a décidé de mobiliser ses troupes pour une démonstration de force. La fête fut grandiose : conférences débats ; animations musicales et artistiques, expositions de photos sur le parcours du FPI et de Laurent Gbagbo… défilé géant. Ces festivités se déroulèrent sur le site baptisé « village de la liberté » de Yopougon, un patrimoine du FPI (devant servir à la construction du siège définitif du Parti) aujourd’hui occupé arbitrairement et illégalement par les Frci.
Ce jour, 30 avril 2012, les militants du FPI et les démocrates pleurent la Liberté perdue.
Nous ne fêtons pas cette année la Liberté, nous observons le deuil de la Liberté.
En lieu et place des festivités, le Parti va s’accorder un moment de réflexion sur les libertés, à travers une table ronde animée par trois cadres du Parti autour du thème : « Libertés citoyennes et démocratie ». Ces exposés seront suivis de débats. Cette cérémonie aura lieu le 5 mai 2012 à 10 heures au QG de campagne de Laurent Gbagbo, sis à Abidjan Cocody II Plateaux – Attoban, non loin du Commissariat du 30è Arrondissement
Face aux armes brandies contre le FPI, face aux persécutions, le Parti oppose « le verbe et la plume ».
Le FPI invite à cette manifestation tous les militants, sympathisants, démocrates et toutes les personnes attachées aux libertés citoyennes dans un Etat de Droit.
Vive la Liberté !
Fait à Abidjan, le 30 avril 2012
Secrétaire Général,
Porte-parole
Laurent AKOUN