Le président de Liberté et Démocratie pour la République (LIDER), Mamadou Koulibaly s’est prêté samedi, au cours d’un séminaire de son parti politique, à l’exercice de porter un regard critique sur la gestion du pouvoir d’Etat depuis un an que l’administration Ouattara est aux affaires. Au regard des arguments portés par le président transfuge du FPI, l’opinion de l’universitaire, loin de l’objectivité, est pleine de délations, de mensonges et de médisances. Dans un réquisitoire corsé contre le régime Ouattara, Mamadou Kouliblay a tiré à l’aveuglette. Selon lui, depuis un an que le pouvoir a échappé à ses anciens (?) camarades du Front populaire ivoirien, c’est la descente aux enfers pour la Côte d’Ivoire. Tout est noir. Dans ses diatribes, l’ancien président de l’Assemblée nationale, a remarqué que tout ce que le chef de l’Etat a conçu de lui-même étant bloqué au Golf hôtel par la volonté de l’ex-régime de Laurent Gbagbo, n’a pas marché. «Les projets de bitumage et de réprofilage de voies qui se font actuellement étaient déjà budgétisés», a-t-il soutenu. Le président de LIDER a, en outre, délibérément occulté le fait que des projets budgétisés en Côte d’Ivoire depuis des décennies, sont jusque-là restés lettres mortes. Alors question à Mamadou Koulibaly: que dit-il de ceux qui ont pris l’argent du contribuable ivoirien pour s’offrir des véhicules de luxe? Qu’avait-t-il dit en son temps quand les rues abidjanaises tombaient en ruine pendant que les anciens tenants du pouvoir s’achetaient des bolides pour ne pas sentir les nombreuses crevasses? Rien et rien du tout. Il a suffit que le président de la République, en homme de parole, commence à réhabiliter les routes de la ville d’Abidjan, pour lui redonner son lustre d’antan et toute sa fierté de perle des lagunes, pour que le Professeur se trouve une force pour constater que ce sont des projets qui étaient déjà budgétisés. Même quand on n’aime pas le lièvre, dit l’adage africain, il faut reconnaître qu’il court vite. Mamadou Koulibaly, on le sait, ne peut pas avoir le courage de reconnaitre que le régime Ouattara a mis l’argent public là où il fallait le mettre et non dans les poches personnelles pour enfin narguer le peuple en cette boutade ‘’avant, on avait rien. Maintenant on a un peu’’. Sans qu’un petit doigt ne se lève. Faisant enfin fi de la douloureuse et meurtrière crise postélectorale découlant de la volonté de ses camardes du FPI de céder un pays chaotique à leurs successeurs, Mamadou Koulibaly, toujours dans ses envolées, s’est accroché, selon lui, à une insécurité galopante en Côte d’Ivoire, à la cherté de la vie, à la violation de la constitution en ce qui concerne l’élection de l’ancien Premier ministre, Guillaume Soro à la présidence de l’Assemblée nationale. «L’insécurité règne dans notre pays. L’élection du président de l’Assemblée nationale, alors qu’il n’avait pas encore l’âge requis est une violation de la constitution. C’est une violation des lois. Il avait promis réduire le coût de la vie, on a en lieu et place, une cherté insupportable de la vie. Il avait promis mettre la promulgation de la libéralisation de la presse audio-visuelle à la date du 23 avril, ce n’est pas fait. Il avait promis un gouvernement restreint pour diminuer les charges de l’Etat, on a plutôt été servi de 40 ministres…», a-t-il ressassé. Faut-il le rappeler, le président Ouattara a hérité d’une Côte d’Ivoire en ruine et totalement détruite. Il a réussi l’exploit de la remettre sur pied et surtout de la mettre dans le sens du travail et du développement. C’est cela la réalité. Si seulement on veut être objectif et conséquent...
Lacina Ouattara
Lacina Ouattara
