De nombreux observateurs de la vie politique française et des analystes de ce scrutin estiment que le débat télévisé qui a opposé, mercredi, à Paris, les deux candidats, François Hollande et Nicolas Sarkozy, à l’élection de la présidence française, n’a pas fait bouger les lignes.
« Les lignes n’ont pas bougé » a estimé, jeudi, dans une interview accordée aux journalistes ivoiriens, la candidate du front national, Marine Le Pen, pour qui le candidat Hollande a pris le pas sur le candidat Sarkozy. Le président d’Afrique Diversité, le franco-ivoirien Dogoui Dogad, estime, pour sa part, que ce fut "un débat électrique qui opposé deux grandes personnalités avec des visions divergentes sur la vie politique française".
Selon celui-ci, Nicolas Sarkozy connaissant les faiblesses du candidat François Hollande n’a pas été en mesure de les étendre, comme s'il a abdiqué, en revanche, "François Hollande a montré qu'il est un bon tacticien", a-t-il déploré. "Cependant, les lignes n’ont pas bougé pour ceux qui avaient leurs opinions ", a-t-il fait savoir, non sans indiquer que "le débat pourrait faire bouger 10% des militants du front national".
Ce dernier reconnaît par ailleurs que le scrutin pourrait se jouer avec les indécis quin ne se sont pas encore déterminés. Quant à une frange d'électeurs français, elle signale que son choix est déjà fait.
(AIP)
kkf/nf
« Les lignes n’ont pas bougé » a estimé, jeudi, dans une interview accordée aux journalistes ivoiriens, la candidate du front national, Marine Le Pen, pour qui le candidat Hollande a pris le pas sur le candidat Sarkozy. Le président d’Afrique Diversité, le franco-ivoirien Dogoui Dogad, estime, pour sa part, que ce fut "un débat électrique qui opposé deux grandes personnalités avec des visions divergentes sur la vie politique française".
Selon celui-ci, Nicolas Sarkozy connaissant les faiblesses du candidat François Hollande n’a pas été en mesure de les étendre, comme s'il a abdiqué, en revanche, "François Hollande a montré qu'il est un bon tacticien", a-t-il déploré. "Cependant, les lignes n’ont pas bougé pour ceux qui avaient leurs opinions ", a-t-il fait savoir, non sans indiquer que "le débat pourrait faire bouger 10% des militants du front national".
Ce dernier reconnaît par ailleurs que le scrutin pourrait se jouer avec les indécis quin ne se sont pas encore déterminés. Quant à une frange d'électeurs français, elle signale que son choix est déjà fait.
(AIP)
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