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International Publié le lundi 30 avril 2012 | Le Patriote

Elysée 2012- second tour François Hollande : “ Si je suis élu, Licorne ne sera pas retiré”

© Le Patriote Par DR
France - Politique : François Hollande (G) et Jean-Marc Ayrault (D) le 15 septembre 2010 à l`Assemblée nationale.
Il s’y voit. Ils s’y voient. Hier à Paris-Bercy, François Hollande et plus de 17 milles de ses partisans ont donné un grand show aux allures de victoire. Qu’ils étaient heureux, tous ces socialistes drapeaux tricolores ou fanions du parti socialistes en main. Ils n’ont pas arrêté avant et pendant une heure et demie de discours du candidat socialiste de crier « François, Président ». Lui, ne les en dissuadent pas vraiment. «Il (Sarkozy) n’est président que pour 7 jours », proclame-t-il sous les hourras de Bercy. Il évoque l’autre François, Mitterrand, qui l’a emporté en 1981 en étant arrivé second au premier tour. Alors, faire moins n’est pas possible. Toutefois, François Hollande tempère. « Ne cédez pas à la facilité des pronostics, à la douceur des sondages », prévient-il. Pourtant, la salle n’arrête pas. « On va gagner ! », croit-elle. Et lui d’insister : « Rien n’est gagné, rien n’est acquis, rien n’est conquis ». Sans doute. C’est pourquoi, il n’arrête pas de parler de son programme tout donnant quelques coups au « candidat sortant » comme il désigne Nicolas Sarkozy, son adversaire. Lui qui « joue avec le feu », qui agite la « peur des religions » pour attirer l’électorat FN assène Hollande. « Je veux parler à tous les électeurs, dit-il pour sa part. Sans promettre, sans me compromettre. Je refuse de flatter les sentiments médiocres. J’adhère à ce qui rassemble et non à ce qui divise ». Socialiste, François Hollande a annoncé que « rien ne sera fait pour les uns sans que cela ne bénéficie aux autres ». Au grand bonheur des 17 milles militants et sympathisants présents. A eux et à toute la France, il demande de « prendre leur responsabilité ». Pour lui, cette élection est particulière car elle va influencer aussi l’Europe.

Mais pas uniquement. « Le scrutin du 6 mai, c’est aussi celui de l’Asie, de l’Afrique », a-t-il affirmé. Du coup les trois drapeaux ivoiriens présents dans la salle s’agitent davantage. « Le 6 mai doit être une bonne nouvelle pour les démocrates, ajoute le candidat socialiste. Et une terrible nouvelles pour les dictateurs ». Il conclut donc « A la victoire le 6 mai », « une belle victoire, une grande victoire ». Le 1er mai à Place Trocadéro à Paris, Nicolas Sarkozy pourra être faire sa démonstration de force. Mais déjà hier à Toulouse, il a insisté sur la notion de Nation appelé au respect des frontières. "Les pays qui gagnent aujourd'hui, c'est les pays qui croient dans l'esprit national", est-persuadé le Président sortant.

KIGBAFORY Inza, envoyé spécial, Bercy-Paris
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