Le groupe des "Elders" (Anciens) présidé par l`archevêque sud-africain Desmond Tutu a appelé jeudi à "des mesures plus décisives en faveur de la réconciliation" en Côte d`Ivoire, plus d`un an après une crise politico-militaire meurtrière.
"Les Elders se réjouissent de constater que le redressement est en bonne voie, mais soulignent la nécessité de prendre des mesures plus décisives en faveur de la réconciliation", indique un communiqué.
Ce groupe réunit des personnalités de différents pays oeuvrant pour le règlement des conflits dans le monde.
Les Anciens "s`inquiètent" notamment qu`"aucune mesure concrète n`ait été prise concernant le champ d`action et l`efficacité" des 36 commissions locales créées par la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR).
Il faut un processus de réconciliation qui "n`exclut personne", selon Desmond Tutu, qui dirigea la Commission vérité et réconciliation en Afrique du Sud après la fin de l`apartheid.
Mais la réconciliation "se heurte aux problèmes d`insécurité qui continuent d`accentuer les clivages entre Ivoiriens", malgré des progrès, ajoutent les Elders, qui ont effectué une visite dans le pays en mai 2011.
La réconciliation "ne sera envisageable qu`en mettant un terme (au sentiment) d`impunité", insistent-ils, réclamant "un système judiciaire juste et équitable" pour conjurer toute idée de "justice des vainqueurs".
"Il ne pourra pas y avoir de paix en Côte d`Ivoire si les Ivoiriens n`ont pas confiance en la justice de leur pays", a averti un autre membre des Elders, l`ex-Haut commissaire aux droits de l`Homme de l`ONU Mary Robinson.
Née du refus de l`ex-président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à l`élection de novembre 2010, la crise de décembre 2010-avril 2011 s`est achevée par deux semaines de guerre et a fait quelque 3.000 morts, épilogue d`une décennie de tourmente.
"Les Elders se réjouissent de constater que le redressement est en bonne voie, mais soulignent la nécessité de prendre des mesures plus décisives en faveur de la réconciliation", indique un communiqué.
Ce groupe réunit des personnalités de différents pays oeuvrant pour le règlement des conflits dans le monde.
Les Anciens "s`inquiètent" notamment qu`"aucune mesure concrète n`ait été prise concernant le champ d`action et l`efficacité" des 36 commissions locales créées par la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR).
Il faut un processus de réconciliation qui "n`exclut personne", selon Desmond Tutu, qui dirigea la Commission vérité et réconciliation en Afrique du Sud après la fin de l`apartheid.
Mais la réconciliation "se heurte aux problèmes d`insécurité qui continuent d`accentuer les clivages entre Ivoiriens", malgré des progrès, ajoutent les Elders, qui ont effectué une visite dans le pays en mai 2011.
La réconciliation "ne sera envisageable qu`en mettant un terme (au sentiment) d`impunité", insistent-ils, réclamant "un système judiciaire juste et équitable" pour conjurer toute idée de "justice des vainqueurs".
"Il ne pourra pas y avoir de paix en Côte d`Ivoire si les Ivoiriens n`ont pas confiance en la justice de leur pays", a averti un autre membre des Elders, l`ex-Haut commissaire aux droits de l`Homme de l`ONU Mary Robinson.
Née du refus de l`ex-président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à l`élection de novembre 2010, la crise de décembre 2010-avril 2011 s`est achevée par deux semaines de guerre et a fait quelque 3.000 morts, épilogue d`une décennie de tourmente.