Le lundi 23 avril 2012, en même temps que les enseignants du primaire déposaient la craie, dans le cadre d’une grève généralisée, Madame Dosso Nimaga Mariam, Directrice des examens et concours, annonçait les dates des examens à grand tirage : Cepe, Bepc, Bac, etc. Un tableau dichotomique qui jette, logiquement, le doute sur la tenue effective de ces épreuves. Les enseignants, qui posent un matelas de revendications somme toute logiques, auront-ils leurs attentes satisfaites avant ces dates décisives. Ne faut-il pas craindre un boycott dans ce climat social en ébullition, surtout que les problèmes de primes de correction ressurgissent très souvent à l’approche de ces échéances ? Fort heureusement, tout devrait se passer sans accros. C’est du moins l’assurance à nous faite par la Ministre de l’’Education nationale, Kandia Kamara, le mardi 01er mai, en marge de la célébration de la fête du travail. C’est que le problème de primes a été attaqué de front. « On a déjà commencé à payer les indemnités de correction. On a payé pour ceux des enseignants du primaire et des professeurs d’EPS. On a enchaîné également avec pour tous les enseignants du secondaire. Il n’y a donc aucun problème sur le chemin de ces épreuves », a révélé la ministre. Au regard de ce règlement, c’est l’organisation générale des examens qui est minutieusement en cours, pour la réussite de l’opération. Car, comme le dit la ministre, « c’est tout un processus. Nous avons commencé à travailler à ces examens et tout se déroule bien ». Au titre des autres revendications, dont les primes de logements brandies récemment par les instituteurs grévistes, elle prête également une oreille attentive. Reconnaissant que ce sont des problèmes déjà connus du gouvernement, Kandia mise sur la tenue prochaine du dialogue social pour leur règlement. «La commission va répondre à tout ça. Ils ont voulu exprimer des préoccupations déjà connues du gouvernement. Dans la commission, nous allons débattre de tout ça, pour faire en sorte qu’il y ait un apaisement au niveau du front social. Nous ne pouvons pas travailler tant qu’il n’y a pas la sérénité. C’est pourquoi nous souhaitons que s’engage un dialogue social entre le gouvernement et les travailleurs pour trouver une issue favorable à ces problèmes », explique-t- elle.
M.GALE
M.GALE