Loin d’être amnésique, Laurent Akoun, le Secrétaire général et porte-parole du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo peut se souvenir : «Les libertés d’expression et de manifestation étaient encore bâillonnées et réprimées… C’est vraiment avec l’accession de Laurent Gbagbo à la Présidence de la République que les libertés citoyennes ont été garanties et que l’Etat de Droit a fonctionné sur la base de la constitution d’août 2000», («L’Inter» 2/5). Pas de méprise, voyons ! Akoun est parfaitement en symbiose avec lui-même. Quelqu’un peut-il dire qui dirigeait notre pays quand des journalistes furent emprisonnés en 2008 (Assalé Tiomoko), en 2009 (Nanankoua Gnamantêh) et en 2010 (Théophile Kouamouo, Stéphane Bahi et Saint Claver Oula). Ben oui ! C’est sûrement sous le régime d’un autre que les manifestations des ménagères contre la vie chère ont été durement réprimées, les 31 mars et 1er avril 2008… A cette époque-là, le mentor du Fpi n’était pas encore le président de la Côte d’Ivoire…Une mémoire solide, Akoun !
SABINE K.
SABINE K.