L’année scolaire tire à sa fin et le ministère de l’Education nationale s’active à faire en sorte que cette année s’achève dans les meilleures conditions qui soient. Hier, au lycée Sante Marie de Cocody, le premier responsable de l’école ivoirienne a pris rendez-vous avec tous les acteurs du système éducatif, pour ensemble, échanger sur les dispositions pratiques pour la fin d’année scolaire. Il a été aussi question de rappeler les efforts consentis par le l’Etat ivoirien pour remettre l’école sur les rails, notamment dans le cadre du programme présidentiel d’urgence où aucun effort n’a été ménagé pour décaisser la somme de 24 milliards au profit de l’éducation nationale. Mesure qu’a rappelée Kandia Camara à ses collaborateurs. «Pour assurer un avenir radieux à nos enfants, il faut qu’un certain nombre de pas soit fait. C’est pour cela que dès la sortie de crise, dans le cadre du programme présidentiel d’urgence, une enveloppe de 24 milliards a été décaissée pour le ministère de l’Education nationale, pour réhabiliter les établissements, fournir les équipements… Dans le cadre de ce programme, 25.000 tables et bancs seront fournis d’ici la fin du mois de juillet», a-t-elle révélé. Abondant dans le même sens, elle a promis : «1.500 classes seront construites et disponibles pour l’année scolaire dont 143 classes pour le préscolaire, 11 collèges de proximité seront ouverts dès la rentrée prochaine et 12 lycées d’excellence pour la même année dont quelques-uns seront des lycées des jeunes filles avec des internats.
Notre objectif, c’est d’améliorer les conditions de travail des enseignants, faire en sorte qu’on ait au moins 50 élèves par classe. Nous voulons nous rapprocher des normes de l’Unesco qui recommande 35 élèves par classe. Pour répondre au déficit criant d’enseignants aussi bien dans le primaire que dans le secondaire, 3.000 enseignants ont été recrutés». Selon Kandia, «Chaque année, ce sont 2.500 enseignants qui sont mis à la disposition du primaire.
Malgré cela, nous avons un déficit d’enseignants de 7.000 instituteurs. Raison pour laquelle, nous avons recruté 5.000 instituteurs dont 2.500 instituteurs ordinaires qui seront envoyés sur le terrain à partir de l’année prochaine, les 2.500 autres instituteurs adjoints resteront dans les Cafop pour parachever leur formation» a-t-elle indiqué. Pour le ministre de l’Education nationale, «L’école est la conjugaison des efforts de chaque acteur du système de l’Education nationale». Consciente de cela, elle a appelé les syndicats à la patience. «Nous sortons d’une grave crise et nous vous demandons d’être patients. Nous allons nous battre pour que vos problèmes soient réglés, nous sommes vos premiers défenseurs auprès du gouvernement. Mais sachez une chose, en matière syndicale, la grève est l’ultime recours lorsque nous sommes dans une phase de non retour. Le gouvernement a montré sa volonté d’honorer ses engagements. Seulement, nous vous demandons d’être patients, engagez-vous dans le dialogue social et le cadre de dialogue instauré par le Premier ministre». A cet effet, elle a réitéré les efforts du gouvernement en faveur des enseignants et des fondateurs. «Au titre des primes de correction, ce sont près de 1, 3 milliard que l’Etat a décidé d’apurer. Les fonds sont disponibles à l’intérieur du pays comme à Abidjan. En ce qui concerne l’enseignement privé, 15 milliards dont trois ont été payés. Les 12 milliards restants sont en train d’être mobilisés pour être payés» a-t-elle-rassuré en précisant que Concernant le rappel du Cap 1998, sur les 6 milliards, 2 milliards ont été pris en compte dans le budget et d’ici fin juillet, tout sera réglé.
Jean Prisca
Notre objectif, c’est d’améliorer les conditions de travail des enseignants, faire en sorte qu’on ait au moins 50 élèves par classe. Nous voulons nous rapprocher des normes de l’Unesco qui recommande 35 élèves par classe. Pour répondre au déficit criant d’enseignants aussi bien dans le primaire que dans le secondaire, 3.000 enseignants ont été recrutés». Selon Kandia, «Chaque année, ce sont 2.500 enseignants qui sont mis à la disposition du primaire.
Malgré cela, nous avons un déficit d’enseignants de 7.000 instituteurs. Raison pour laquelle, nous avons recruté 5.000 instituteurs dont 2.500 instituteurs ordinaires qui seront envoyés sur le terrain à partir de l’année prochaine, les 2.500 autres instituteurs adjoints resteront dans les Cafop pour parachever leur formation» a-t-elle indiqué. Pour le ministre de l’Education nationale, «L’école est la conjugaison des efforts de chaque acteur du système de l’Education nationale». Consciente de cela, elle a appelé les syndicats à la patience. «Nous sortons d’une grave crise et nous vous demandons d’être patients. Nous allons nous battre pour que vos problèmes soient réglés, nous sommes vos premiers défenseurs auprès du gouvernement. Mais sachez une chose, en matière syndicale, la grève est l’ultime recours lorsque nous sommes dans une phase de non retour. Le gouvernement a montré sa volonté d’honorer ses engagements. Seulement, nous vous demandons d’être patients, engagez-vous dans le dialogue social et le cadre de dialogue instauré par le Premier ministre». A cet effet, elle a réitéré les efforts du gouvernement en faveur des enseignants et des fondateurs. «Au titre des primes de correction, ce sont près de 1, 3 milliard que l’Etat a décidé d’apurer. Les fonds sont disponibles à l’intérieur du pays comme à Abidjan. En ce qui concerne l’enseignement privé, 15 milliards dont trois ont été payés. Les 12 milliards restants sont en train d’être mobilisés pour être payés» a-t-elle-rassuré en précisant que Concernant le rappel du Cap 1998, sur les 6 milliards, 2 milliards ont été pris en compte dans le budget et d’ici fin juillet, tout sera réglé.
Jean Prisca
