Quelques semaines après la prise du pouvoir par Alassane Ouattara, Kandia Camara fraîchement nommée à la tête du ministère de l’Education nationale avait interdit toute activité syndicale à l’Ecole et menacé des responsables syndicaux s’ils lançaient un quelconque mot d’ordre de grève. Un an après sa mise en garde, elle vient de changer de fusil d’épaule en appelant tous les syndicats à s’engager pour le dialogue social. Une volte face qui fait suite aux nombreuses menaces de grève dans le secteur éducation- formation concrétisées il y a quelques jours, par la grève d’avertissement de 48 heures du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (MIDD). Hier, au Lycée Sainte Marie de Cocody, lors d’une réunion de travail marathon qu’elle a eue avec tous les partenaires du système éducatif dont les syndicats, Kandia Camara a mis un peu d’eau dans son vin en appelant tous les syndicats du secteur éducation- formation à s’inscrire résolument dans le dialogue social et à observer la trêve sociale.
« La grève, c’est le dernier recours. Mais évitons que cela n’advienne pour l’instant. Nous vous invitons au dialogue social, à la trêve sociale. Il faut que les syndicats permettent à l’Etat d’avoir les moyens pour satisfaire à leurs revendications. Continuez d’être patients.
Evitez les arrêts de travail », a-t-elle plaidé. Elle a rassuré les syndicats que les 132 milliards FCFA que compte mobiliser l’Etat pour apurer ses dettes à l’égard du secteur éducation- formation seront payés. Surtout les primes de correction, les indemnités contributives de logement…
Des décisions, qui certainement ne font pas du tout l’affaire de tous, ont été annoncées par Kandia Camara. « Dorénavant, tous ceux qui veulent enseigner doivent passer par l’ENS et le CAFOP après concours », s’est-elle adressée indirectement aux 2700 enseignants bénévoles qui réclament depuis quelques jours leur intégration à la Fonction publique. Des enseignants qui étaient descendus dans la rue le 1er et le 2 mai dernier pour protester.
Charles Bédé
« La grève, c’est le dernier recours. Mais évitons que cela n’advienne pour l’instant. Nous vous invitons au dialogue social, à la trêve sociale. Il faut que les syndicats permettent à l’Etat d’avoir les moyens pour satisfaire à leurs revendications. Continuez d’être patients.
Evitez les arrêts de travail », a-t-elle plaidé. Elle a rassuré les syndicats que les 132 milliards FCFA que compte mobiliser l’Etat pour apurer ses dettes à l’égard du secteur éducation- formation seront payés. Surtout les primes de correction, les indemnités contributives de logement…
Des décisions, qui certainement ne font pas du tout l’affaire de tous, ont été annoncées par Kandia Camara. « Dorénavant, tous ceux qui veulent enseigner doivent passer par l’ENS et le CAFOP après concours », s’est-elle adressée indirectement aux 2700 enseignants bénévoles qui réclament depuis quelques jours leur intégration à la Fonction publique. Des enseignants qui étaient descendus dans la rue le 1er et le 2 mai dernier pour protester.
Charles Bédé