Dans le cadre du dialogue républicain, le Président du RPP Laurent Dona Fologo était l’invité de la première de la télévision ivoirienne pour se prononcer sur l’amorce du dialogue à Grand Bassam
RTI: Quel regard portez-vous sur la réunion du pouvoir et de l’opposition à Grand Bassam ?
Fologo : Je crois que la réconciliation est un processus. Il faut que les Ivoiriens soient patients et décidés à réussir. L’initiative qu’a prise le gouvernement de recevoir à Grand Bassam au cour d’un conclave tous les partis politiques est louable. Il n’y a pas qu’un chemin pour aller à Rome, il n’y a beaucoup. Je pense que cette rencontre de Grand Bassam marquera en Côte d’Ivoire. Nous la considérons comme le premier grand pas vers la réconciliation. Cela n’enlève rien à la valeur et au sens de la commission de la réconciliation mais, il faut reconnaître que la division des Ivoiriens vient des partis politiques.
RTI : Justement, les Ivoiriens à cause de la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire doute de la sincérité des politiques. Qu’est-ce que vous avez à leur dire ?
LDF. : Je ne sais pas si tout le monde est sincère, mais en ce qui me concerne, je suis sincère. D’ailleurs, je ne fait rien sans la sincérité. Tout le monde le sait dans la classe politique. Nous avons été conviés par le gouvernement et nous avons répondu à son appel. Au demeurant, dès l’arrivée au pouvoir du nouveau président, nous avons été parmi les premiers à nous rendre à l’hôtel du golf pour lui dire M. Le Président, nous voulons saisir la main que vous tendez, la main de la réconciliation, la main de la paix, la main de l’entente et de la cohésion sociale. Depuis ce jour, jusqu’aujourd’hui, tout ce qui peut être fait dans ce sens, nous le faisons. C’est pourquoi, je pense que la rencontre de Bassam est très importante. D’abord elle nous a permis entre nous même de nous retrouver, deuxièmement, elle nous a permis de rencontrer quelques éminents membres du gouvernement avec lesquels nous avons passé deux jours dans une convivialité totale. Je crois que si de tels actes peuvent se répétés, cela ajoutera à nos efforts de réconciliation.
RTI : Le FPI a pris part aux travaux mais n’a pas signé le communiqué final. Pensez-vous qu’il est partent pour le processus de réconciliation ?
LDF: Moi, j’espère qu’il est partent pour ce processus. Le Professeur Danon Djédjé qui conduisait une délégation de 5 personnes du FPI nous a dit à la fin des travaux qu’il était venu en observateur, qu’il avait observé, qu’il a pris note et a pris l’engagement devant d’aller informer ceux qui l’avaient envoyé et leur demander de s’inscrire dans le processus de réconciliation. C’est une parole forte. Nous lui faisons confiance et je pense qu’il n’y a pas là à douter qu’il y a pour nous que tous les partis politiques sont partent pour la réconciliation nationale.
RTI: Au lendemain de ce conclave, qu’attendez-vous du gouvernement ?
LDF. : Nous avons produire un communiqué final dans lequel nous souhaitons auprès du gouvernement un certain nombre de choses. J’ai dit à mes amis que la manière de demander est peut être plus importante que ce l’ont demande. Aujourd’hui, il y a un pouvoir et les partis politiques. Celui qui est au pouvoir, c’est celui qui dirige. L’opposition s’oppose. Si l’opposition veut obtenir quelque chose, elle doit approcher le pouvoir et demander. Nous avons souhaité que quelques prisonniers qui sont encore en Côte d’Ivoire s’ils n’ont pas posé d’acte très grave que le gouvernement accepte d’examiner leur cas et de les libérer.
Nous avons demandé que le gouvernement autorise le retour des exilés en Côte d’Ivoire. Ces amis, ces frères ne sont pas de notre parti, mais, ils sont de la Côte d’Ivoire. Nous pensons que s’ils respectent ce que demande le gouvernement, ils reviendront. Nous avons dit c’est le rendez-vous du donner et du recevoir. Vous respectez le gouvernement, vous vous opposez comme dans tous pays démocratiques et le gouvernement fait l’effort pour que tous les enfants du pays se retrouvent. Nous avons demandé beaucoup de choses, mais, il y a en particulier la commission électorale indépendante qui est la pierre angulaire.
Nous avons souhaité que calmement sans agression, sans belligérance, on s’asseoir autour d’une table pour regarder la composition de cette commission. Et chacun se rendra compte qu’il y a des faiblesses. Alors, ensemble, nous allons chercher à les corriger. Je crois qu’il faut savoir demander, et si nous savons demander, nous obtiendrons. C’est ma position, je crois qu’elle portera ses fruits.
Propos recueillis par L.O et T.L
RTI: Quel regard portez-vous sur la réunion du pouvoir et de l’opposition à Grand Bassam ?
Fologo : Je crois que la réconciliation est un processus. Il faut que les Ivoiriens soient patients et décidés à réussir. L’initiative qu’a prise le gouvernement de recevoir à Grand Bassam au cour d’un conclave tous les partis politiques est louable. Il n’y a pas qu’un chemin pour aller à Rome, il n’y a beaucoup. Je pense que cette rencontre de Grand Bassam marquera en Côte d’Ivoire. Nous la considérons comme le premier grand pas vers la réconciliation. Cela n’enlève rien à la valeur et au sens de la commission de la réconciliation mais, il faut reconnaître que la division des Ivoiriens vient des partis politiques.
RTI : Justement, les Ivoiriens à cause de la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire doute de la sincérité des politiques. Qu’est-ce que vous avez à leur dire ?
LDF. : Je ne sais pas si tout le monde est sincère, mais en ce qui me concerne, je suis sincère. D’ailleurs, je ne fait rien sans la sincérité. Tout le monde le sait dans la classe politique. Nous avons été conviés par le gouvernement et nous avons répondu à son appel. Au demeurant, dès l’arrivée au pouvoir du nouveau président, nous avons été parmi les premiers à nous rendre à l’hôtel du golf pour lui dire M. Le Président, nous voulons saisir la main que vous tendez, la main de la réconciliation, la main de la paix, la main de l’entente et de la cohésion sociale. Depuis ce jour, jusqu’aujourd’hui, tout ce qui peut être fait dans ce sens, nous le faisons. C’est pourquoi, je pense que la rencontre de Bassam est très importante. D’abord elle nous a permis entre nous même de nous retrouver, deuxièmement, elle nous a permis de rencontrer quelques éminents membres du gouvernement avec lesquels nous avons passé deux jours dans une convivialité totale. Je crois que si de tels actes peuvent se répétés, cela ajoutera à nos efforts de réconciliation.
RTI : Le FPI a pris part aux travaux mais n’a pas signé le communiqué final. Pensez-vous qu’il est partent pour le processus de réconciliation ?
LDF: Moi, j’espère qu’il est partent pour ce processus. Le Professeur Danon Djédjé qui conduisait une délégation de 5 personnes du FPI nous a dit à la fin des travaux qu’il était venu en observateur, qu’il avait observé, qu’il a pris note et a pris l’engagement devant d’aller informer ceux qui l’avaient envoyé et leur demander de s’inscrire dans le processus de réconciliation. C’est une parole forte. Nous lui faisons confiance et je pense qu’il n’y a pas là à douter qu’il y a pour nous que tous les partis politiques sont partent pour la réconciliation nationale.
RTI: Au lendemain de ce conclave, qu’attendez-vous du gouvernement ?
LDF. : Nous avons produire un communiqué final dans lequel nous souhaitons auprès du gouvernement un certain nombre de choses. J’ai dit à mes amis que la manière de demander est peut être plus importante que ce l’ont demande. Aujourd’hui, il y a un pouvoir et les partis politiques. Celui qui est au pouvoir, c’est celui qui dirige. L’opposition s’oppose. Si l’opposition veut obtenir quelque chose, elle doit approcher le pouvoir et demander. Nous avons souhaité que quelques prisonniers qui sont encore en Côte d’Ivoire s’ils n’ont pas posé d’acte très grave que le gouvernement accepte d’examiner leur cas et de les libérer.
Nous avons demandé que le gouvernement autorise le retour des exilés en Côte d’Ivoire. Ces amis, ces frères ne sont pas de notre parti, mais, ils sont de la Côte d’Ivoire. Nous pensons que s’ils respectent ce que demande le gouvernement, ils reviendront. Nous avons dit c’est le rendez-vous du donner et du recevoir. Vous respectez le gouvernement, vous vous opposez comme dans tous pays démocratiques et le gouvernement fait l’effort pour que tous les enfants du pays se retrouvent. Nous avons demandé beaucoup de choses, mais, il y a en particulier la commission électorale indépendante qui est la pierre angulaire.
Nous avons souhaité que calmement sans agression, sans belligérance, on s’asseoir autour d’une table pour regarder la composition de cette commission. Et chacun se rendra compte qu’il y a des faiblesses. Alors, ensemble, nous allons chercher à les corriger. Je crois qu’il faut savoir demander, et si nous savons demander, nous obtiendrons. C’est ma position, je crois qu’elle portera ses fruits.
Propos recueillis par L.O et T.L