Les enseignants du primaire, réunis en Assemblée générale, samedi, ont opté pour le dialogue avec le gouvernement dans le cadre de leurs différentes revendications. Ils espèrent toutefois que des solutions idoines seront trouvées à leur problème,avant deux mois.
«Nous poursuivons les discussions avec le gouvernement ». Parole de Komoé Mesmin, Secrétaire général du Mouvement des instituteurs pour le respect de leurs droits (MIDD). Une déclaration qui fait suite à l’Assemblée générale de samedi dernier, à l’école primaire Amon d’Aby du Plateau. Les enseignants, qui ont débrayé récemment, se sont réunis en vue d’arrêter la conduite à tenir par rapport à l’évolution des négociations, relatives à leurs conditions de travail. Ouverts au dialogue, Komoé Mesmin et ses camarades restent syndicalistes dans l’âme. C’est pourquoi, ils ont lancé un ultimatum aux gouvernants. « Les négociations ne sauront excéder deux mois ». Autrement dit, en cas d’immobilisme, les enseignants vont à nouveau déposer la craie. Le dernier mouvement de grève enclenché a entraîné le paiement des primes de correction. Mais, tout n’est pas réglé pour autant. Reste en suspens le rappel du gap, selon le SG du MIDD. Un gap qui doit être comblé au mois de juillet. « Le gouvernement a arrêté le mois de juillet pour satisfaire nos attentes à ce niveau. Nous espérons que cette échéance sera respectée », tempère Komoé Mesmin. A cette rencontre solennelle, la base s’est mobilisée en masse. Mieux, les 186 délégués de section et les 23 autres de région ont tous répondu présents. Le Mouvement avait observé, le 23 avril dernier, un arrêt de travail de 48 heures pour exiger au gouvernement le paiement des primes des enseignants du primaire. « Le coût des revendications des enseignants du système éducatif s’élève à 132 milliards de francs CFA », a reconnu la ministre de l’Education nationale, Kandia Kamara. Avant d’ajouter : « en fonction des disponibilités financières, nous trouverons un chronogramme de règlement ».
MARTIAL GALE
«Nous poursuivons les discussions avec le gouvernement ». Parole de Komoé Mesmin, Secrétaire général du Mouvement des instituteurs pour le respect de leurs droits (MIDD). Une déclaration qui fait suite à l’Assemblée générale de samedi dernier, à l’école primaire Amon d’Aby du Plateau. Les enseignants, qui ont débrayé récemment, se sont réunis en vue d’arrêter la conduite à tenir par rapport à l’évolution des négociations, relatives à leurs conditions de travail. Ouverts au dialogue, Komoé Mesmin et ses camarades restent syndicalistes dans l’âme. C’est pourquoi, ils ont lancé un ultimatum aux gouvernants. « Les négociations ne sauront excéder deux mois ». Autrement dit, en cas d’immobilisme, les enseignants vont à nouveau déposer la craie. Le dernier mouvement de grève enclenché a entraîné le paiement des primes de correction. Mais, tout n’est pas réglé pour autant. Reste en suspens le rappel du gap, selon le SG du MIDD. Un gap qui doit être comblé au mois de juillet. « Le gouvernement a arrêté le mois de juillet pour satisfaire nos attentes à ce niveau. Nous espérons que cette échéance sera respectée », tempère Komoé Mesmin. A cette rencontre solennelle, la base s’est mobilisée en masse. Mieux, les 186 délégués de section et les 23 autres de région ont tous répondu présents. Le Mouvement avait observé, le 23 avril dernier, un arrêt de travail de 48 heures pour exiger au gouvernement le paiement des primes des enseignants du primaire. « Le coût des revendications des enseignants du système éducatif s’élève à 132 milliards de francs CFA », a reconnu la ministre de l’Education nationale, Kandia Kamara. Avant d’ajouter : « en fonction des disponibilités financières, nous trouverons un chronogramme de règlement ».
MARTIAL GALE