Remettre les pendules à l’heure. C’est ce qu’a décidé de faire Elie Hallassou. Au cours d’une conférence de presse tenue le vendredi dernier, il a répondu aux attaques de Touré Zéguen contre le régime du président Ouattara dans «Jeune Afrique». Et a demandé à l’ancien patron du GPP de se raviser. Car selon lui, ce ne sont ni les invectives ni les menaces qui pourront ébranler le président de la République. «Il a été élu démocratiquement, même si l’alternance ne s’est malheureusement pas faite de façon pacifique du fait de l’entêtement de Laurent Gbagbo, de Touré Zéguen lui-même et des autres», a-t-il asséné. Avant de demander à son ancien camarade qui semble avoir la dent dure, de tourner la page, même s’il souffre encore de la chute de l’ancien régime. Quant aux velléités de déstabilisation par la force du régime actuel, le militant de base du RDR a conseillé à Touré Zéguen et à tous ceux qui y pensent ainsi de ne même pas y songer. Car, selon lui, aucun coup de force ne peut réussir à l’état actuel des choses. «Faire tomber Ouattara par les armes est un rêve. C’est de la pure diversion perpétrée par le FPI. Car la réalité est tout autre. Toutes les menaces que nous enregistrons dans le camp du FPI, ne sont que des pleurs de mauvais perdants», a-t-il lancé. S’agissant de l’influence de l’élection en France sur la situation en Côte d’Ivoire, Elie Hallassou est convaincu que rien ne changera quelle que soit l’issue du scrutin. «Ceux qui pensent que la durée du pouvoir Ouattara dépend d’une défaite de Sarkozy se trompent. Quel que soit le vainqueur Ouattara restera fort», a-t-il indiqué.
Jean-Claude Coulibaly
Jean-Claude Coulibaly
