La convention du conseil national de l’Udcy a débuté et pris fin le samedi 5 avril 2012. Son président Mel Eg Théodore était face à la presse le mardi 8 mai 2012 pour faire le bilan de ce rassemblement. Il en a profité pour aborder des questions de politique nationale et internationale dont le récent conclave de Grand Bassam.
Pour commencer, le président de l’Union Démocratique et citoyenne a exposé les grandes résolutions qui sont sorties des assises du samedi dernier. Cette convention a fait le point des activités du parti, procédé à une critique interne. L’Udcy a, selon son président, donné officiellement son aval à la création de la plateforme dénommée Ligue des mouvements pour le progrès (LMP). De même le parti a décidé de la tenue d’un congrès dans le troisième trimestre 2012 pour se réorganiser. Les questions de la sécurité et de la réconciliation nationales n’ont pas été occultées.
D’ailleurs, cette convention avait pour thème : « l’Udcy face au défi de la réconciliation ». Réconciliation au nom de laquelle, Mel Théodore dit avoir mis fin à son exil et dont un tournant fut le conclave des 27 et 28 avril 2012 à Grand Bassam. ‘’Nous sommes venus pour le conclave que nous estimons être une main tendue et une opportunité pour nous engager dans un processus où nous sommes partie prenante’’, a dit Mel Théodore. Poursuivant, l’ancien ministre de l’Intégration africaine pense qu’il faut poser à travers le dialogue national des actes concrets. ‘’Ce que nous attendons du conclave, ce sont des actes concrets pour qu’on sache qu’on n’est pas allé à Bassam pour rien’’. Pour le conférencier, le gouvernement doit prendre des mesures d’incitation et des mesures d’assurance pour que les exilés et les fugitifs puissent rentrer et prendre leur part dans le processus de réconciliation.
Comme autres mesures, l’ancien député évoque pèle mêle la libération des prisonniers comme il l’a déjà réclamé au conclave. C’est aussi selon lui, le paiement des indemnités et pensions des anciens ministres et députés. Toutefois, le président de l’Udcy suppose qu’il faut savoir poser tous ces problèmes aux autorités. Il a également exprimé sa position sur la détention de Laurent Gbagbo à la Haye. ‘’Qui vous dit que dans nos revendications nous ne demandons pas que quelque chose soit fait pour le retour de Laurent Gbagbo ? (…) Nous estimons que ce n’est pas à Banny qu’il faut dire que « sans Gbagbo il n’y a pas de réconciliation ». Il faut poser le problème autrement, il faut faire des démarches. C’est alors que ceux qui peuvent nous aider vont faire avancer le dossier ivoirien’’, a affirmé Mel Théodore. Qui ne veut pas qu’on l’accuse d’être un traitre. ‘’Je ne suis ni un traitre ni à vendre. Notre combat, c’est de ramener une vie sociale normale et la paix en Côte d’Ivoire’’, a-t-il précisé.
S. Débailly
Pour commencer, le président de l’Union Démocratique et citoyenne a exposé les grandes résolutions qui sont sorties des assises du samedi dernier. Cette convention a fait le point des activités du parti, procédé à une critique interne. L’Udcy a, selon son président, donné officiellement son aval à la création de la plateforme dénommée Ligue des mouvements pour le progrès (LMP). De même le parti a décidé de la tenue d’un congrès dans le troisième trimestre 2012 pour se réorganiser. Les questions de la sécurité et de la réconciliation nationales n’ont pas été occultées.
D’ailleurs, cette convention avait pour thème : « l’Udcy face au défi de la réconciliation ». Réconciliation au nom de laquelle, Mel Théodore dit avoir mis fin à son exil et dont un tournant fut le conclave des 27 et 28 avril 2012 à Grand Bassam. ‘’Nous sommes venus pour le conclave que nous estimons être une main tendue et une opportunité pour nous engager dans un processus où nous sommes partie prenante’’, a dit Mel Théodore. Poursuivant, l’ancien ministre de l’Intégration africaine pense qu’il faut poser à travers le dialogue national des actes concrets. ‘’Ce que nous attendons du conclave, ce sont des actes concrets pour qu’on sache qu’on n’est pas allé à Bassam pour rien’’. Pour le conférencier, le gouvernement doit prendre des mesures d’incitation et des mesures d’assurance pour que les exilés et les fugitifs puissent rentrer et prendre leur part dans le processus de réconciliation.
Comme autres mesures, l’ancien député évoque pèle mêle la libération des prisonniers comme il l’a déjà réclamé au conclave. C’est aussi selon lui, le paiement des indemnités et pensions des anciens ministres et députés. Toutefois, le président de l’Udcy suppose qu’il faut savoir poser tous ces problèmes aux autorités. Il a également exprimé sa position sur la détention de Laurent Gbagbo à la Haye. ‘’Qui vous dit que dans nos revendications nous ne demandons pas que quelque chose soit fait pour le retour de Laurent Gbagbo ? (…) Nous estimons que ce n’est pas à Banny qu’il faut dire que « sans Gbagbo il n’y a pas de réconciliation ». Il faut poser le problème autrement, il faut faire des démarches. C’est alors que ceux qui peuvent nous aider vont faire avancer le dossier ivoirien’’, a affirmé Mel Théodore. Qui ne veut pas qu’on l’accuse d’être un traitre. ‘’Je ne suis ni un traitre ni à vendre. Notre combat, c’est de ramener une vie sociale normale et la paix en Côte d’Ivoire’’, a-t-il précisé.
S. Débailly