Enseignement supérieur / Renforcement de capacités: Le groupe Loko devient le partenaire de Science Po d’Aix en Provence

L’Université Tertiaire et Technologique Loko (UTT-Loko) a organisé le vendredi 11 mai 2012 au Novotel Plateau, une table ronde animée par le directeur du Développement de l’Institut des Etudes Politiques d’Aix-en-Provence (Sciences Po Aix) de France. Cette activité s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre les deux structures.

C’est le Pr. Biémi Jean, du groupe Loko qui a planté le décor. Il a indiqué que le groupe Sciences Po, établissement fait partie des élites en matière universitaire dont le prestige n’est plus à démontrer. Ce prestigieux institut a décidé d’épauler les établissements africains dont Loko en Côte d’Ivoire. Sciences Po selon lui, offre l’opportunité aux apprenants en s’implantant directement dans le pays, en respectant les exigences de qualité et de coût inhérentes à leur statut. L’objectif de cette table ronde est de permettre à l’établissement public français de s’enquérir des réalités et mettre en place un programme susceptible de répondre aux besoins. Quant à M. Stéphane Boudradi de Sciences Po, il a indiqué que son groupe est conscient des changements dans ce monde.

L’Afrique se veut un partenaire important en matière d’éducation. «Pour contribuer à la formation des décideurs francophones, il faut construire des partenariats avec des établissements d’enseignement supérieur dans les zones géographiques précises en répondant aux besoins des acteurs économiques publics et privés», a indiqué M. Stéphane Boudradi. A l’entendre, son institut a beaucoup d’ambitions en Côte d’Ivoire. Et entend répondre aux besoins de la communauté ivoirienne en termes de formation. Stéphane Boudradi est d’accord qu’il fait développer un pôle régional de recherche ; favoriser le déploiement de la responsabilité sociale des entreprises ; accroître l’employabilité des diplômés notamment par la formation en alternance ; participer à la promotion des employés notamment par la formation tout au long de la vie; faire d’Abidjan un centre d’échange et de mutualisation pour l’ensemble de la région. Nobles ambitions, dira-t-il, qui ne peuvent s’accomplir que si les Ivoiriens expriment clairement leurs besoins, mais surtout les pôles d’excellence qu’ils souhaitent pérenniser.

Olivier Guédé