Abidjan - Le président par intérim du front populaire ivoirien, l'ex-parti au pouvoir, Sylvain Miaka Ouréto‘’, déclare que "la démocratie a cessé d’exister en Côte d’Ivoire, depuis le 11 avril 2011, et que les formations, membres du RHDP, ont commémoré la renaissance de la démocratie, tandis que le FPI fait le deuil de la démocratie", estimant que "la Côte d’Ivoire est revenue à l’ère du parti unique’’.
Intervenant à une table ronde initiée, samedi, par son parti, au QG de campagne de Gbagbo, lors de la dernière élection présidentielle, M. Miaka a notamment dénoncé les violations faites aux droits et aux libertés tant individuelle que collective et à la démocratie, sous le nouveau régime en place.
Placée sous le thème ‘’Liberté citoyenne et démocratie’’, M. Miaka a cependant proclamé que ‘’la lutte pour la liberté continue, et que les hommes et les femmes du FPI doivent être animés de courage pour la reconquête de la démocratie", tout en interpellant le pouvoir en place que ‘’la démocratie ne s’accommode pas de la répression’’.
Trois sous-thèmes, portant sur "Les libertés citoyennes’’, ‘’La démocratie’’ et ‘’L’état actuel des libertés citoyennes et de la démocratie en Côte d’Ivoire’’, ont marqué cette table ronde, qui fut animée par le Pr. Yadjou Gnagne Maurice, l'ancienne première vice-présidente de l'Assemblée nationale, Amon Agoh Marthe, et le diplomate Séri Gouagnon.
Dans ses interventions, le panel s'est notamment référé au préambule de la Constitution d’août 2000, et en a fait ressortir "les violations ou autres oppressions qui font outrage aux Institutions de l’Etat et aux membres de l’opposition dont certains sont contraints à l’exil ou détenus. ‘’Le pouvoir qui s’acquiert dans la violence ne peut garantir la quiétude", a à nouveau apostrophé l'actuel leader du Fpi, faisant partager sa foi que "la démocratie renaîtra en Côte d’Ivoire...".
(aip)
nm/nf
Intervenant à une table ronde initiée, samedi, par son parti, au QG de campagne de Gbagbo, lors de la dernière élection présidentielle, M. Miaka a notamment dénoncé les violations faites aux droits et aux libertés tant individuelle que collective et à la démocratie, sous le nouveau régime en place.
Placée sous le thème ‘’Liberté citoyenne et démocratie’’, M. Miaka a cependant proclamé que ‘’la lutte pour la liberté continue, et que les hommes et les femmes du FPI doivent être animés de courage pour la reconquête de la démocratie", tout en interpellant le pouvoir en place que ‘’la démocratie ne s’accommode pas de la répression’’.
Trois sous-thèmes, portant sur "Les libertés citoyennes’’, ‘’La démocratie’’ et ‘’L’état actuel des libertés citoyennes et de la démocratie en Côte d’Ivoire’’, ont marqué cette table ronde, qui fut animée par le Pr. Yadjou Gnagne Maurice, l'ancienne première vice-présidente de l'Assemblée nationale, Amon Agoh Marthe, et le diplomate Séri Gouagnon.
Dans ses interventions, le panel s'est notamment référé au préambule de la Constitution d’août 2000, et en a fait ressortir "les violations ou autres oppressions qui font outrage aux Institutions de l’Etat et aux membres de l’opposition dont certains sont contraints à l’exil ou détenus. ‘’Le pouvoir qui s’acquiert dans la violence ne peut garantir la quiétude", a à nouveau apostrophé l'actuel leader du Fpi, faisant partager sa foi que "la démocratie renaîtra en Côte d’Ivoire...".
(aip)
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