Le vice-président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation, le Cheick Boikary Fofana est à la tâche pour apaiser les esprits des Ivoiriens après la décennie de crise qu’a connue la Côte d’Ivoire. Samedi, le guide religieux a déposé ses valises dans la commune de Yopougon afin de sensibiliser les populations à la cohésion sociale, au vivre ensemble et à la réconciliation nationale. Au quartier Port-Bouet II où il a assisté à l’installation du président de la cellule locale de réconciliation, Béblo Kouamé, le collaborateur du président de la CDVR a estimé que le temps est venu pour la Côte d’Ivoire et ses habitants, de tourner le dos aux troubles, à la violence, à la promotion de la haine pour le triomphe de la paix, du développement et de la prospérité. «Nous avons fait des élections crédibles, transparentes et ouvertes à tous dans le but de renouer avec la paix. Mais malheureusement, la crise postélectorale est venue chambouler les choses. Alors la réconciliation est très nécessaire et vitale pour notre existence. Et si nous ne finissons pas la guerre, c’est elle qui va finir avec nous. Sachez qu’en pratiquant la violence et la guerre, personne ne peut vaquer librement à ses occupations. Le temps de la réconciliation et de la paix a sonné. Il faut l’épouser pour le bonheur du peuple», a-t-il recommandé. Tout en regrettant tous les actes abominables qui ont été posés à Yopougon lors de la crise postélectorale. Il a surtout invité la classe politique à se défaire de l’arrogance pour offrir la paix à la population qui a tant souffert de leurs turpitudes. Le président de la cellule de réconciliation de Yopougon, Koné Seydou, sur le terrain depuis le 8 mai 2011, après avoir égrené le chapelet de ses actions, a promis d’intensifier la lutte dans la plus grande commune de la Côte d’Ivoire afin de la restauration de la paix.
Lacina Ouattara
Lacina Ouattara