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Politique Publié le samedi 26 mai 2012 | Le Nouveau Réveil

Bureau Politique du Pdci le 02 juin prochain : Et si le Conseil Politique n’avait pas compris Bédié

© Le Nouveau Réveil
Ivory Coast`s former president and presidential candidate Henri Konan Bedie meets with journalist on October 26, 2010 in Abidjan, five days before the country presidential elections. The election in the one-time economic giant of west Africa is set for October 31 after many hold-ups and postponements of the vote, and rows over who is entitled to cast a ballot.
Ivory Coast`s former president and presidential candidate Henri Konan Bedie meets with journalist on October 26, 2010 in Abidjan, five days before the country presidential elections. The election in the one-time economic giant of west Africa is set for October 31 after many hold-ups and postponements of the vote, and rows over who is entitled to cast a ballot.
Le Président Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda), a convoqué un Bureau politique dudit parti pour le samedi 2 juin 2012, à son siège à Cocody. Pour plancher, entre autres, sur le bilan des élections présidentielle et législative passées, sur la cohabitation continue avec les partis membres du Rhdp, sur le « Vivre en commun ». Et, comme tout parti de combat pour la conquête du pouvoir d’Etat, dans les urnes, le Pdci doit repartir d’aplomb pour les batailles futures locales : les municipales et les régionales. Etant entendu que le Pdci-Rda, comme d’ailleurs un homme politique, est de tout temps en compétition. Pour cette réunion du 2 juin prochain, le président du parti a fait publier, par voie de presse, un communiqué ainsi libellé : « Le Président Henri Konan Bédié, Président du Pdci-Rda, convoque Mesdames et Messieurs les Membres du Bureau Politique à une réunion le samedi 2 juin 2012 à 10H au siège du parti à Cocody. NB : Cette réunion est exclusivement réservée aux seuls Membres du Bureau Politique ». Le contenu de ce communiqué a été diversement, voire maladroitement exploité. Et, la réaction, somme toute interpellative, des Sages du Conseil politique du Pdci-Rda, aura le plus frappé les esprits. Avec des déclarations de révolte, d’indignation, et de vive protestation par la voix du doyen Amon Tanoh Lambert, leur porte-parole. C’est donc le lieu d’indiquer ici que dans la marche du grand parti bâtisseur et émancipateur de la Côte d’Ivoire, créé par Félix Houphouët-Boigny, et au nom de la chaîne des générations, les devanciers qu’on appelle les Sages ont toujours eu une place de choix dans la vie du Pdci-Rda. Le président Henri Konan Bédié a toujours perpétué cette tradition. Et, le Pdci-Rda ne s’en porte que mieux. Mais aujourd’hui, devant la vive réaction des Sages qui se disent exclus, il y a lieu de faire des mises au point nécessaires car, à notre avis, il faut refuser la confusion du genre pour la bonne marche du parti. Par exemple, il n’est point inadéquat de préciser que le Conseil politique n’est pas une structure statutaire du Pdci-Rda. Tels le Bureau politique, le Grand conseil et les secrétariats de section. Le Conseil de discipline, le Secrétariat général (oui, il y a des membres du Secrétariat général qui ne sont pas au Bureau politique), l’Union des femmes du Pdci (Ufpdci), la Jeunesse du Pdci (Jpdci), les délégations départementales ou communales comme le Conseil politique n’ont jamais été des organes de décision. Ils sont soit des structures administratives ou spécialisées ou des structures à consulter quand cela est nécessaire. Le Conseil politique, par contre, fait partie des us et coutumes du parti. Il est de tradition que le président du parti consulte ses membres le plus souvent individuellement ou collectivement car, il est d’évidence que leur sagesse a son pesant d’or dans la marche harmonieuse du parti. C’est ce que le président Henri Konan Bédié s’est évertué à perpétuer dans le droit fil des enseignements du père fondateur du Pdci-Rda, depuis 1994 qu’il est à la tête du parti. Les membres du Conseil politique peuvent porter témoignage. Ils savent que le président Bédié ne prend jamais aucune décision sans les consulter. Ils ont accès à lui, en tout lieu, à tout moment, de jour comme de nuit. Le respect que le président du parti leur voue, eux seuls, membres du Conseil politique, peuvent témoigner de sa profondeur. Ils sont intimement associés à toutes les grandes décisions relatives à la marche du parti ou à la vie de la nation de façon générale. Si la langue du président ne fourche pas quand il donne les grandes orientations du parti, c’est bien parfois grâce à leurs conseils avisés. La preuve, certains des membres du Conseil politique, dont leur coordinateur, monsieur Lambert Amon Tanoh, ont été cooptés pour appartenir à des commissions pour réfléchir sur des termes de référence pour le Bureau politique du 2 juin 2012, et sur la marche du Parti sexagénaire. Et ce sont les résultats de toutes ces réflexions qui ont été remises au président Bédié qui veut maintenant bien en discuter avec les membres de l’organe légal de décision qu’est le Bureau politique .Contribuer à réfléchir sur les termes de référence d’une réunion donne-t-il systématiquement droit à faire de vous un membre statutaire et devant siéger au Bureau politique et décider au nom de cet organe? Cela vous donne-t-il droit à prendre la parole à cette réunion, à voter quand bien même vous n’en avez pas ce droit ? Peut-on, dans ce cas, parler d’exclure quelqu’un ? Dans leur rôle de « shadow cabinet » du président Bédié, les membres du Conseil politique ont toute leur place et leur poids est indéniable. Mais, il faut se garder d’entretenir les amalgames. Le Bureau politique est un organe de décision. Tous ces Sages ont déjà siégé dans cet organe. Ils en connaissent les contraintes, surtout quand le Parti est à la croisée des chemins. Comme c’est le cas, en ce moment. La réaction virulente, qu’ils ont eue ces derniers temps, viendrait de structures plus basses comme la Jpdci, l’Ufpdci, le Grand conseil ou des secrétaires de sections qu’on ne s’en étonnerait point. Mais venant des Sages, anciens membres du Bureau politique, cela intrigue. Si, eux, membres du Conseil politique, qui ont l’opportunité de voir le président quand ils veulent, où ils veulent, se plaignent, que devraient faire alors les délégués départementaux, communaux et autres ? Un Bureau politique n’est pas un Congrès ! Au demeurant, ils savent que le président Henri Konan Bédié n’ira pas à ce si important conclave sans les avoir, préalablement, consultés. Ils seront tous reçus avant le 2 juin, c`est-à-dire dès que le président Bédié rentrera de Daoukro. Il les informera de l’ordre du jour et recueillera leurs derniers avis avant cette réunion qui s’annonce importante et délicate et pour le parti, et pour la marche du Rhdp, et pour la marche de la République de Côte d’Ivoire. Et, comme de tradition, les membres du Conseil politique savent qu’ils seront reçus également après le Bureau politique pour, comme des orfèvres, apporter leur touche avant la mise en œuvre effective des décisions arrêtées. Le président Henri Konan Bédié, soucieux de la bonne marche du Pdci-Rda, ne peut négliger aucun de ses compartiments. Il est à l’écoute de tous. Il faudrait aussi, souventes fois, être à son écoute, bien cerner ce qu’il dit avant de protester. Pour éviter ce qui ressemble à de la cacophonie, et qui trouble parfois les militants. Bédié ne travaillera jamais contre les intérêts du parti, encore moins contre les intérêts des militants de son parti. Bédié n’a surtout pas l’âme d’un président qui pourrait vendre ou brader son parti, le Pdci-Rda. Pour l’heure, nul ne doit se dérober à l’application des textes, le président Henri Konan Bédié et son « shadow cabinet », le Conseil politique, en tête. Le Bureau politique n’étant pas un congrès, « Cette réunion (du 2 juin 2012) est exclusivement réservée aux seuls Membres du Bureau Politique ». Pour cogiter et arrêter des décisions pour un Pdci-Rda, toujours conquérant pour le bonheur du peuple ivoirien. Chacun doit, comme l’a toujours répété le président Henri Konan Bédié, président du parti, respecter la hiérarchie du parti. En d’autres termes, chacun doit connaître sa place au sein du parti. Comme pour dire qu’une réunion du Bureau politique reste une réunion du Bureau politique, exclusivement réservée à ses seuls membres, les seuls à avoir droit à la parole ce jour-là. A décider et assumer collégialement ce qu’ils auront décidé. Ce sont des contraintes politiques qui s’imposent souvent, mais qui n’enlèvent en rien aux non conviés leur militantisme avéré.
Denis Kah Zion en séjour en Tunisie
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