PARIS - La France "n`a pas vocation à intervenir directement" en Afrique, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, réaffirmant dans un entretien au journal Le Monde de mardi son soutien aux organisations régionales pour résoudre les crises.
Face aux crises qui secouent le continent, notamment au Mali où "la situation est très préoccupante", "ce qu`il faut, c`est une action globale de la communauté internationale qui conjugue stabilisation, développement et renforcement de la sécurité", affirme le ministre.
"La France, pour sa part, n`a pas vocation à intervenir directement. Nous
préférons de beaucoup que les autorités africaines, et notamment la Cédéao
(Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest), soient à l`action",
explique-t-il.
Cette position était déjà celle de Paris sous la présidence de Nicolas Sarkozy (2007-2012), qui avait promis "un nouveau partenariat" avec le continent noir et affirmé que la France n`avait plus vocation à être "le gendarme de l`Afrique".
Comme son prédécesseur, François Hollande a promis une "rupture" définitive avec la "Françafrique", vocable désignant ce mélange d`influences occultes, chasses gardées commerciales et clauses politiques secrètes, qui a marqué les relations entre Paris et ses anciennes colonies depuis les années 60.
Un des premiers actes, fort en symbole, de cette volonté de renouveau est la suppression du ministère de la Coopération, remplacé par un portefeuille du Développement et confié à un jeune député européen écologiste spécialisé dans
la lutte contre les paradis fiscaux, Pascal Canfin.
M. Fabius, qui a promis lors de sa prise de fonction un "partenariat d`égal à l`égal" avec l`Afrique, a affirmé vouloir "accompagner son développement" et "ne pas réduire aux crises" l`approche française.
"S`agissant de l`Afrique, vous n`entendrez assurément pas - et heureusement- un nouveau discours de Dakar", a ajouté le ministre, en référence au discours de Nicolas Sarkozy, qui avait affirmé en juillet 2007 que "l`homme africain n`est pas assez entré dans l`Histoire", scandalisant à la fois sociétés civiles et dirigeants africains.
Face aux crises qui secouent le continent, notamment au Mali où "la situation est très préoccupante", "ce qu`il faut, c`est une action globale de la communauté internationale qui conjugue stabilisation, développement et renforcement de la sécurité", affirme le ministre.
"La France, pour sa part, n`a pas vocation à intervenir directement. Nous
préférons de beaucoup que les autorités africaines, et notamment la Cédéao
(Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest), soient à l`action",
explique-t-il.
Cette position était déjà celle de Paris sous la présidence de Nicolas Sarkozy (2007-2012), qui avait promis "un nouveau partenariat" avec le continent noir et affirmé que la France n`avait plus vocation à être "le gendarme de l`Afrique".
Comme son prédécesseur, François Hollande a promis une "rupture" définitive avec la "Françafrique", vocable désignant ce mélange d`influences occultes, chasses gardées commerciales et clauses politiques secrètes, qui a marqué les relations entre Paris et ses anciennes colonies depuis les années 60.
Un des premiers actes, fort en symbole, de cette volonté de renouveau est la suppression du ministère de la Coopération, remplacé par un portefeuille du Développement et confié à un jeune député européen écologiste spécialisé dans
la lutte contre les paradis fiscaux, Pascal Canfin.
M. Fabius, qui a promis lors de sa prise de fonction un "partenariat d`égal à l`égal" avec l`Afrique, a affirmé vouloir "accompagner son développement" et "ne pas réduire aux crises" l`approche française.
"S`agissant de l`Afrique, vous n`entendrez assurément pas - et heureusement- un nouveau discours de Dakar", a ajouté le ministre, en référence au discours de Nicolas Sarkozy, qui avait affirmé en juillet 2007 que "l`homme africain n`est pas assez entré dans l`Histoire", scandalisant à la fois sociétés civiles et dirigeants africains.