Refus du dialogue républicain/ Elie Hallassou : « Avec ou sans le FPI, Ouattara gouvernera la Côte d’Ivoire »

Le refus du dialogue républicain par le FPI n’est pas du tout goût du nouveau militant de base du RDR, Elie Hallassou. Au cours d’une conférence de presse, l’ancien membre de la galaxie patriotique a fustigé l’attitude de la direction actuelle de l’ancien parti au pouvoir. Au cours de cette rencontre qui a eu lieu lundi dernier, le conférencier s’est réjoui du bon état d’esprit du chef de l’Etat qui a amorcé le dialogue avec l’opposition. Toutefois, il dit ne pas comprendre l’attitude de défiance du FPI à qui il demande de prendre le train de la réconciliation. Au risque de se retrouver en rade du développement et de l’évolution de la Côte d’Ivoire. « Nous demandons au FPI d’entrer dans le dialogue républicain. Car avec ou sans lui, Ouattara gouvernera la Côte d’Ivoire », a-t-il averti. Se prononçant sur l’affaire Adama Bictogo, Elie Hallassou a salué la démission de l’ancien ministre de l’Intégration qui, pour lui, grandir le ministre Bictogo et dénote de la volonté des dirigeants du RHDP, dépositaires de la philosophie de Félix Houphouët-Boigny, de célébrer la transparence dans la gestion de la chose publique. Une attitude qui pose, selon lui, un véritable cas de conscience au FPI. Car sous Gbagbo, l’anormalité était devenu normal et le normal devenu l’anormalité. « En plus de l’opacité dans la gestion de la chose publique, on faisait l’apologie de la médiocrité, de la fainéantise et du gain facile. La prévarication était érigée en mode de fonctionnement », a-t-il asséné. Quant au procès du 18 juin, Elie Hallassou souhaite tout simplement que droit soit dit ce jour-là. Sur ce même chapitre, il soupçonne les cadres du FPI de vouloir perdre Laurent Gbagbo et sa femme pour leurs propres intérêts. Sur le dossier malien, tout en félicitant le président Alassane Ouattara pour les efforts consentis dans cette crise, il souhaite que la CEDEAO s’impose au capitaine et à ses camarades. « Les sanctions et le gel des avoirs ne suffisent plus. Il faut une réaction vigoureuse. Il faut sévir contre le capitaine Sanogo », a-t-il lancé pour terminer.
JCC