Les instituteurs diplômés réclament du ministère de l’Education nationale un recrutement spécial dans le corps des enseignants du secondaire. C’est M. Koffi Ignace, président de l’Union des instituteurs diplômés des universités et grandes écoles de Côte d’Ivoire (Uidci), qui a récemment confié cette doléance à la presse au cours d’un entretien à Marcory. En fait, il s’agit d’instituteurs qui, après le Cafop et leur entrée à la Fonction publique, ont continué à prendre des cours à l’université et dans les grandes écoles. C’est ce qui est appelé la formation continue. Grâce à cette formation continue, ils sont aujourd’hui titulaires qui d’un BTS, d’un Deug, qui d’une licence, qui d’une maîtrise, qui d’un diplôme d’ingénieur, qui d’un Dea. « Il y a deux ans, le ministère de l’Education nationale avait recensé en leur sein 361 titulaires du Deug, 14 titulaires de Bts, 614 titulaires de la licence, 126 titulaires de la maîtrise, 25 à 30 titulaires de Dea », a rappelé Koffi Ignace.
Selon lui, les instituteurs diplômés sont démotivés. « Nous considérons que nous sommes sous-employés », a-t-il soutenu. Pour lui, l’Etat gagnerait plus en les reversant dans le corps des enseignants du secondaire « au lieu de faire des recrutements d’étudiants qui ne maîtrisent pas la pédagogie alors qu’eux la maîtrisent depuis plusieurs années. » En outre, Koffi Ignace estime que les étudiants que le ministère de l’Education vient de recruter pour un contrat à durée déterminée « vont de toutes les façons réclamer une embauche à la Fonction publique. Ça va créer des troubles. Or, avec nous, ça ne sera pas le cas puisque nous sommes déjà fonctionnaires.»
Le bureau de l’Uidci, selon son président, a écrit à Alassane Ouattara et a été reçu par Cissé Bacongo, ministre de l’Enseignement supérieur. Enfin, l’Uidci souhaite que les actuelles autorités de l’Etat de Côte d’Ivoire fassent comme l’ex-ministre de l’Education nationale Pierre Kipré, qui avait, en 1997, fait recruter un groupe d’instituteurs diplômés pour combler le déficit d’enseignants dans le secondaire.
Coulibaly Zié Oumar
Selon lui, les instituteurs diplômés sont démotivés. « Nous considérons que nous sommes sous-employés », a-t-il soutenu. Pour lui, l’Etat gagnerait plus en les reversant dans le corps des enseignants du secondaire « au lieu de faire des recrutements d’étudiants qui ne maîtrisent pas la pédagogie alors qu’eux la maîtrisent depuis plusieurs années. » En outre, Koffi Ignace estime que les étudiants que le ministère de l’Education vient de recruter pour un contrat à durée déterminée « vont de toutes les façons réclamer une embauche à la Fonction publique. Ça va créer des troubles. Or, avec nous, ça ne sera pas le cas puisque nous sommes déjà fonctionnaires.»
Le bureau de l’Uidci, selon son président, a écrit à Alassane Ouattara et a été reçu par Cissé Bacongo, ministre de l’Enseignement supérieur. Enfin, l’Uidci souhaite que les actuelles autorités de l’Etat de Côte d’Ivoire fassent comme l’ex-ministre de l’Education nationale Pierre Kipré, qui avait, en 1997, fait recruter un groupe d’instituteurs diplômés pour combler le déficit d’enseignants dans le secondaire.
Coulibaly Zié Oumar