Les membres du Rassemblement des enseignants républicains d’Abobo ont effectué leur rentrée politique, le samedi 26 mai 2012, au siège du RDR de la commune. A cette occasion, le directeur de l’Ecole normale supérieure (ENS) Pr Sidibé Valy a prononcé une conférence sur le thème : « L’enseignant dans la réconciliation et la reconstruction de la nation ».
Le professeur Sidibé Valy, a entamé sa conférence par une présentation de l’état de l’école ivoirienne, ces dix dernières années. «La permissivité a installé au niveau de l’école, une impunité, de sorte qu’un élève pouvait faire un siècle à l’école. Il n’est pas renvoyé, mais en plus de cela, il est propriétaire de taxis sur le campus, il a des milliards sur son compte, alors qu’il n’a jamais travaillé (…) L’état actuel du système éducatif en Côte d’Ivoire s’inscrit dans une perspective de défis lancés à l’enseignant lui-même, ensuite à l’enseigné. L’enseignant doit relever ce défi dans la mesure où qu’on le veuille ou qu’on ne le veuille pas, les parents que nous sommes, avons tous démissionné. Nous sommes à l’époque de la dictature des enfants et il n’y a pas mauvais encadreurs que nous-mêmes, enseignants», a déploré le directeur de l’ENS. Pour en revenir au thème de la conférence, dans le contexte actuel de réconciliation et de reconstruction de la Côte d’Ivoire, Sidibé Valy a exhorté ses collègues à revenir à l’essence même de l’enseignant. «L’enseignant est un conducteur d’intelligences qui offre à l’élève, les méthodes pour appréhender la société et c’est à partir de là que l’élève devient un disciple et que le maître reste le maître, même s’il n’atteint pas la taille d’un maître (…) Si l’enseignant est un bon modèle, l’élève reçoit ce bon modèle. Soyez de bons modèles.
Le droit de diffuser le savoir ne donne pas au maître le droit de cuissage sur ses élèves (…) Nous devons nous réconcilier sur la base des actes qui ont amené les dysfonctionnements à l’école (…) Si nous devons nous réconcilier avec les autres, il faut que nous acceptions de parler d’abord de nos propres contradictions, dans la justice et la vérité. Dans le cas contraire, nous nous réconcilions sur du faux, du mensonge», a insisté le conférencier.
O.G
Le professeur Sidibé Valy, a entamé sa conférence par une présentation de l’état de l’école ivoirienne, ces dix dernières années. «La permissivité a installé au niveau de l’école, une impunité, de sorte qu’un élève pouvait faire un siècle à l’école. Il n’est pas renvoyé, mais en plus de cela, il est propriétaire de taxis sur le campus, il a des milliards sur son compte, alors qu’il n’a jamais travaillé (…) L’état actuel du système éducatif en Côte d’Ivoire s’inscrit dans une perspective de défis lancés à l’enseignant lui-même, ensuite à l’enseigné. L’enseignant doit relever ce défi dans la mesure où qu’on le veuille ou qu’on ne le veuille pas, les parents que nous sommes, avons tous démissionné. Nous sommes à l’époque de la dictature des enfants et il n’y a pas mauvais encadreurs que nous-mêmes, enseignants», a déploré le directeur de l’ENS. Pour en revenir au thème de la conférence, dans le contexte actuel de réconciliation et de reconstruction de la Côte d’Ivoire, Sidibé Valy a exhorté ses collègues à revenir à l’essence même de l’enseignant. «L’enseignant est un conducteur d’intelligences qui offre à l’élève, les méthodes pour appréhender la société et c’est à partir de là que l’élève devient un disciple et que le maître reste le maître, même s’il n’atteint pas la taille d’un maître (…) Si l’enseignant est un bon modèle, l’élève reçoit ce bon modèle. Soyez de bons modèles.
Le droit de diffuser le savoir ne donne pas au maître le droit de cuissage sur ses élèves (…) Nous devons nous réconcilier sur la base des actes qui ont amené les dysfonctionnements à l’école (…) Si nous devons nous réconcilier avec les autres, il faut que nous acceptions de parler d’abord de nos propres contradictions, dans la justice et la vérité. Dans le cas contraire, nous nous réconcilions sur du faux, du mensonge», a insisté le conférencier.
O.G