Au terme du séminaire d’appropriation du mandat et des missions de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR) organisé par les ONG nationales, Charles Konan Banny, Président de la CDVR a réexpliqué les missions de sa structure, le dimanche 27 mai 2012 à Yamoussoukro.
A la tribune de la salle Séri Gnoléba de la paierie du district de Yamoussoukro, le patron de la CDVR a éclairé la lanterne de tous. Il a confondu les tenants des critiques qui pensent qu’il ne fait rien depuis la mise en place de la CDVR et sa nomination. Notamment dans la gestion des situations conflictuelles dans le pays. Expliquant le rôle des institutions, Charles Konan Banny a indiqué que la CDVR ne saurait se substituer au gouvernement de la République.
«La Commission n’est pas un super gouvernement. Pour que quand une personne et sa femme sont en conflit, des supporters en viennent aux mains, ou des éleveurs et des paysans sont à couteaux tirés, on appelle la CDVR», a-t-il fait savoir. A entendre Charles Konan Banny, c’est à l’Etat qui revient le rôle de jouer son rôle dans ces cas de figure. «Il revient aussi au gouvernement de s’impliquer résolument dans le règlement des conflits au quotidien», a-t-il ajouté. Et de rappeler que la CDVR doit savoir faire la typologie des manquements aux droits de l’Homme intervenus pendant la crise postélectorale. «Qu’on sache réellement qui fait quoi avant d’accuser», a-t-il indiqué. Revenant sur le sens des assisses avec les faîtières d’ONG nationales, l’ex-Gouverneur de la BCEAO a souligné que le processus de réconciliation nationale doit être inclusif. «C’est pourquoi, nous avons associé les organisations de la société civile à ce processus. C’est un maillon essentiel de la chaîne, ce sont des agents exclusifs. Nous ne voulons pas d’une commission monocolore. Il faut faire très attention. Car la recherche de la vérité appelle la catharsis sociale», a-t-il dit.
S’agissant des consultations nationales, il a dit qu’elles permettront à chacun de dire sa part de vérité. A la question des journalistes, de savoir si la CDVR pourra atteindre ses objectifs, Charles Konan Banny a rassuré: «La réconciliation, c’est tout un processus. Et pour cela, il faudra être dans une disposition d’esprit et être vigilant. Nous travaillons, soyez optimistes, n’ayez pas d’inquiétude», a-t-il souligné. Toutefois, il a souhaité le concours de tous les Ivoiriens. «Sachez que le premier compagnon fidèle et permanent du processus est la communication», a-t-il conclu.
Diallo Harry
A la tribune de la salle Séri Gnoléba de la paierie du district de Yamoussoukro, le patron de la CDVR a éclairé la lanterne de tous. Il a confondu les tenants des critiques qui pensent qu’il ne fait rien depuis la mise en place de la CDVR et sa nomination. Notamment dans la gestion des situations conflictuelles dans le pays. Expliquant le rôle des institutions, Charles Konan Banny a indiqué que la CDVR ne saurait se substituer au gouvernement de la République.
«La Commission n’est pas un super gouvernement. Pour que quand une personne et sa femme sont en conflit, des supporters en viennent aux mains, ou des éleveurs et des paysans sont à couteaux tirés, on appelle la CDVR», a-t-il fait savoir. A entendre Charles Konan Banny, c’est à l’Etat qui revient le rôle de jouer son rôle dans ces cas de figure. «Il revient aussi au gouvernement de s’impliquer résolument dans le règlement des conflits au quotidien», a-t-il ajouté. Et de rappeler que la CDVR doit savoir faire la typologie des manquements aux droits de l’Homme intervenus pendant la crise postélectorale. «Qu’on sache réellement qui fait quoi avant d’accuser», a-t-il indiqué. Revenant sur le sens des assisses avec les faîtières d’ONG nationales, l’ex-Gouverneur de la BCEAO a souligné que le processus de réconciliation nationale doit être inclusif. «C’est pourquoi, nous avons associé les organisations de la société civile à ce processus. C’est un maillon essentiel de la chaîne, ce sont des agents exclusifs. Nous ne voulons pas d’une commission monocolore. Il faut faire très attention. Car la recherche de la vérité appelle la catharsis sociale», a-t-il dit.
S’agissant des consultations nationales, il a dit qu’elles permettront à chacun de dire sa part de vérité. A la question des journalistes, de savoir si la CDVR pourra atteindre ses objectifs, Charles Konan Banny a rassuré: «La réconciliation, c’est tout un processus. Et pour cela, il faudra être dans une disposition d’esprit et être vigilant. Nous travaillons, soyez optimistes, n’ayez pas d’inquiétude», a-t-il souligné. Toutefois, il a souhaité le concours de tous les Ivoiriens. «Sachez que le premier compagnon fidèle et permanent du processus est la communication», a-t-il conclu.
Diallo Harry