ABIDJAN - Le leader de la Ligue des mouvements pour le progrès (LMP, regroupement pro-Gbagbo) Gervais Coulibaly a invité jeudi à Abidjan le gouvernement ivoirien à créer les conditions pour faire aboutir le processus de réconciliation nationale dans le pays.
M. Coulibaly qui s'exprimait à l'issue d'une rencontre avec le représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies en Côte d'Ivoire Albert Koenders a plaidé pour la mise en place effective d'un cadre permanent de concertation.
"Il y a lieu de poser un certain nombre d'actes pour une normalisation de la situation. Il s'agit notamment de la suspension des mandats d'arrêts contre certain de nos camarades, de la création des conditions de sécurité, du règlement du problème des personnes détenues", a-t-il énoncé, appelant les autorités à tout mettre en œuvre pour éviter une justice à deux vitesses.
La Côte d'Ivoire tente de sortir d'une crise post-électorale aigüe qui a secoué le pays cinq mois durant, faisant au moins 3 000 morts.
La reconstruction et la réconciliation se présentent comme les défis majeurs à relever par les autorités.
Celles-ci multiplient les appels envers les populations dans leur ensemble afin qu'elles s'impliquent dans le processus de normalisation du pays.
Le gouvernement a engagé un "dialogue républicain" avec l'opposition en vue de tourner "définitivement" la page de la belligérance et sceller la cohésion sociale.
M. Coulibaly qui s'exprimait à l'issue d'une rencontre avec le représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies en Côte d'Ivoire Albert Koenders a plaidé pour la mise en place effective d'un cadre permanent de concertation.
"Il y a lieu de poser un certain nombre d'actes pour une normalisation de la situation. Il s'agit notamment de la suspension des mandats d'arrêts contre certain de nos camarades, de la création des conditions de sécurité, du règlement du problème des personnes détenues", a-t-il énoncé, appelant les autorités à tout mettre en œuvre pour éviter une justice à deux vitesses.
La Côte d'Ivoire tente de sortir d'une crise post-électorale aigüe qui a secoué le pays cinq mois durant, faisant au moins 3 000 morts.
La reconstruction et la réconciliation se présentent comme les défis majeurs à relever par les autorités.
Celles-ci multiplient les appels envers les populations dans leur ensemble afin qu'elles s'impliquent dans le processus de normalisation du pays.
Le gouvernement a engagé un "dialogue républicain" avec l'opposition en vue de tourner "définitivement" la page de la belligérance et sceller la cohésion sociale.