ABIDJAN - Le Parti démocratique de Côte d`Ivoire
(PDCI), le grand allié du président Alassane Ouattara, a dénoncé samedi des
"dysfonctionnements" au sein de leur coalition, et appelé à taire "rancoeurs"
et "différends".
Tout en saluant le "rôle éminent" de cette alliance, le bureau politique du
PDCI déplore des "difficultés" et des "dysfonctionnements", selon le
communiqué publié à l`issue d`une réunion ayant regroupé 600 responsables et
militants.
Les militants se posent "de multiples questions relatives à notre place
dans l`alliance qui semble, selon eux, ne pas être à notre avantage", avait
expliqué le chef du PDCI, l`ex-président Henri Konan Bédié, à l`ouverture de
la réunion, évoquant un problème de "confiance".
Dans ses conclusions, le PDCI, ancien parti unique, a appelé à "l`union des
partis alliés et au dépassement de leurs intérêts partisans étroits",
proposant de taire "rancoeurs" et "différends".
Le parti a prôné "une gestion participative et inclusive des affaires de la
nation", jusqu`"aux services, aux directions (dans l`administration, ndlr),
aux ministères", alors que le Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio est
issu de ses rangs.
Le Rassemblement des républicains (RDR) de M. Ouattara a remporté à la
majorité absolue les législatives de décembre 2011, obtenant 138 sièges contre
86 au PDCI, lors d`un scrutin boycotté par le camp de l`ancien chef d`Etat
Laurent Gbagbo.
Au pouvoir de 1993 jusqu`au putsch de 1999, M. Bédié, troisième à la
présidentielle de novembre 2010, a largement contribué à la victoire de M.
Ouattara en appelant à voter pour celui dont il fut longtemps l`adversaire
acharné, et qui est finalement arrivé au pouvoir après une crise politique
meurtrière.
Ses échecs à la présidentielle et aux législatives marquent le fort déclin
du PDCI, qui s`estime en outre lésé dans son alliance avec le RDR, accusé
d`hégémonisme, suscitant régulièrement tensions et frustrations.
(PDCI), le grand allié du président Alassane Ouattara, a dénoncé samedi des
"dysfonctionnements" au sein de leur coalition, et appelé à taire "rancoeurs"
et "différends".
Tout en saluant le "rôle éminent" de cette alliance, le bureau politique du
PDCI déplore des "difficultés" et des "dysfonctionnements", selon le
communiqué publié à l`issue d`une réunion ayant regroupé 600 responsables et
militants.
Les militants se posent "de multiples questions relatives à notre place
dans l`alliance qui semble, selon eux, ne pas être à notre avantage", avait
expliqué le chef du PDCI, l`ex-président Henri Konan Bédié, à l`ouverture de
la réunion, évoquant un problème de "confiance".
Dans ses conclusions, le PDCI, ancien parti unique, a appelé à "l`union des
partis alliés et au dépassement de leurs intérêts partisans étroits",
proposant de taire "rancoeurs" et "différends".
Le parti a prôné "une gestion participative et inclusive des affaires de la
nation", jusqu`"aux services, aux directions (dans l`administration, ndlr),
aux ministères", alors que le Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio est
issu de ses rangs.
Le Rassemblement des républicains (RDR) de M. Ouattara a remporté à la
majorité absolue les législatives de décembre 2011, obtenant 138 sièges contre
86 au PDCI, lors d`un scrutin boycotté par le camp de l`ancien chef d`Etat
Laurent Gbagbo.
Au pouvoir de 1993 jusqu`au putsch de 1999, M. Bédié, troisième à la
présidentielle de novembre 2010, a largement contribué à la victoire de M.
Ouattara en appelant à voter pour celui dont il fut longtemps l`adversaire
acharné, et qui est finalement arrivé au pouvoir après une crise politique
meurtrière.
Ses échecs à la présidentielle et aux législatives marquent le fort déclin
du PDCI, qui s`estime en outre lésé dans son alliance avec le RDR, accusé
d`hégémonisme, suscitant régulièrement tensions et frustrations.
