Concernant la déclaration du Procureur de la Cour pénale Internationale, il est bon d`indiquer aux Ivoiriens en général et aux politiques qui feignent de l`ignorer, qu`il existe une nomenclature des crimes qui entrent dans le champ des compétences de la CPI. Il s`agit principalement des crimes qui résultent de la négation des droits fondamentaux de l`être humain ou d`un groupe social sur la base des motifs politiques, religieux, ethniques ou racistes. Les tueries, les viols, les tortures infligés aux ivoiriens par le clan Gbagbo, pendant la crise post électorale, constituent des crimes contre l`humanité. Il est donc normal que le Procureur de la CPI considère ces crimes comme plus graves que les crimes qui sont commis dans d`autres circonstances différentes. Souvenons-nous de l`article 125 où parce que tu n`étais pas du camp politique de Gbagbo où des groupes ethniques qui le supportaient tu es brûlé vif. Souvenons-nous de ces pacifiques femmes d`Abobo qu`on a assassinées à l`arme lourde lors d`une marche pacifique qu`elles ont organisées pour réclamer la démocratie. Pourquoi ces massacres dans les mosquées lieux de prières. Et biens d`autres cas affreux qu`il serait fastidieux d`évoquer ici.
Nos frères du FPI, contemporains des faits doivent avoir confiance en la Justice internationale. Le procureur a des preuves qui n`ont rien à avoir avec les manchettes et les effets d`annonce des journaux. Il les sortira au moment opportun pendant le procès de confirmation des charges le 18 juin. Tous les crimes commis par le clan Gbagbo sont encore vivaces dans nos esprits. Ce ne sont pas les films, les photos et les déclarations publiques d`incitation à la haine qui manquent pour prouver la culpabilité de ceux qui on commis les atrocités. Tous ces éléments sont à la disposition de la Cpi. Alors soyons tous patients et attendons le déroulé du procès de confirmation des charges contre celui qui a refusé de se plier au jeu démocratique avec comme conséquences des milliers de morts inutiles.
Joël N`GUESSAN
Porte Parole Principal du Rdr
Nos frères du FPI, contemporains des faits doivent avoir confiance en la Justice internationale. Le procureur a des preuves qui n`ont rien à avoir avec les manchettes et les effets d`annonce des journaux. Il les sortira au moment opportun pendant le procès de confirmation des charges le 18 juin. Tous les crimes commis par le clan Gbagbo sont encore vivaces dans nos esprits. Ce ne sont pas les films, les photos et les déclarations publiques d`incitation à la haine qui manquent pour prouver la culpabilité de ceux qui on commis les atrocités. Tous ces éléments sont à la disposition de la Cpi. Alors soyons tous patients et attendons le déroulé du procès de confirmation des charges contre celui qui a refusé de se plier au jeu démocratique avec comme conséquences des milliers de morts inutiles.
Joël N`GUESSAN
Porte Parole Principal du Rdr