La langue de bois n’a pas été de mise au dernier bureau politique du PDCI-RDA. Pendant plus de dix heures de temps, les membres de l’instance de décision du plus ancien parti du pays ont débattu. L’ordre du jour portait sur le bilan de l’élection présidentielle, des législatives, l’évaluation du fonctionnement de l’Alliance des partis Houphouétistes regroupés au sein du RHDP et sur la vie de la Nation. Vu le contenu du communiqué final qui a sanctionné les travaux et le discours de clôture du président Henri Konan Bédié, il faut dire que les débats ont été francs et houleux.
Le Bureau politique a condamné la manière dont les élections présidentielle et législatives ont été gérées par les instances du parti. Pour le Bureau politique, la gestion des dernières consultations électorales a été chaotique. Le président Henri Konan Bédié est également revenu au cours de son discours de clôture sur cet aspect des choses. « Le comité national de campagne, les organes spécialisés du parti, l’UFPDCI, la JPDCI n’ont pas été à la hauteur des espoirs placés en eux. Il en a été de même pour les délégués départementaux et communaux. Nos structures de base, les comités de base et les sections n’ont pas, elles non plus, fonctionné. Enfin, pendant les opérations de vote, nos représentants dans les bureaux de vote n’ont su mener à bien le travail qui leur a été confié, soit parce qu’ils n’ont pas été bien encadrés soit pour mille et une raisons évoquées dans la synthèse », a déploré le président du PDCI-RDA, avant de livrer son verdict : « La conséquence de notre manque de préparation ou de notre amateurisme s’est traduite par les résultats décevants que nous avons enregistrés aussi bien à l’élection présidentielle qu’aux élections législatives.
Nous n’avons donc pas réussi ». Pour éviter d’autres déconvenues électorales à l’avenir, le Bureau politique a préconisé la création d’un Comité de suivi des élections dirigé par un expert qui sera chargé entre autres, d’élaborer une procédure de collecte et d’exploitation des données et recenser les moyens nécessaires au bon déroulement du suivi des élections. Pour ce qui concerne les élections à venir, le président Henri Konan Bédié, au cours du Bureau politique, a souhaité que cela se fasse dans le cadre du Rassemblement des Houphouétistes pour le Développement et la Paix (RHDP). « S’agissant des élections locales, nous devons aller à ces consultations en RHDP. Les listes proposées doivent comporter des éléments de chacun des partis de l’alliance. La municipalité ou la présidence du Conseil régional devrait comporter des personnalités issues de chacun des partis membres de l’alliance », a-t-il conseillé. Car, pour le président du PDCI-RDA, c’est la seule façon objective de « gouverner ensemble » la Côte d’Ivoire comme préconisé à Yamoussoukro lors du dernier grand sommet du RHDP. Pour le président Bédié, les différents partis de l’alliance doivent aller plus loin dans cette voie.
Il a donc invité les uns et les autres à une gestion participative et inclusive de la Nation. « Dans ce cadre, des démarches seront entreprises en direction du président Alassane Ouattara, président du Rassemblement des Républicains, afin que cette notion de gestion participative puisse s’appliquer aux services, aux directions et aux ministères », a-t-il indiqué. Avant de poursuivre que « le développement national, le programme commun de gouvernement ne peut être une ?uvre réservée à des groupements d’hommes et de femmes de même profil ethnique, confessionnel, régional ou politique ». Pour lui, les cabinets des différents ministères devraient arborer les couleurs de notre alliance, le RHDP et non celles d’un seul parti. « Chaque structure, chaque entreprise, publique ou privée, doit être le creuset de la diversité et de la richesse de l’unité nationale », a-t-il précisé pour terminer. Il faut préciser que ce Bureau politique a vu la participation de tous les cadres du PDCI-RDA, membres du Bureau politique. A l’exception de quelques absences d’ailleurs excusées.
Jean-Claude Coulibaly
Le Bureau politique a condamné la manière dont les élections présidentielle et législatives ont été gérées par les instances du parti. Pour le Bureau politique, la gestion des dernières consultations électorales a été chaotique. Le président Henri Konan Bédié est également revenu au cours de son discours de clôture sur cet aspect des choses. « Le comité national de campagne, les organes spécialisés du parti, l’UFPDCI, la JPDCI n’ont pas été à la hauteur des espoirs placés en eux. Il en a été de même pour les délégués départementaux et communaux. Nos structures de base, les comités de base et les sections n’ont pas, elles non plus, fonctionné. Enfin, pendant les opérations de vote, nos représentants dans les bureaux de vote n’ont su mener à bien le travail qui leur a été confié, soit parce qu’ils n’ont pas été bien encadrés soit pour mille et une raisons évoquées dans la synthèse », a déploré le président du PDCI-RDA, avant de livrer son verdict : « La conséquence de notre manque de préparation ou de notre amateurisme s’est traduite par les résultats décevants que nous avons enregistrés aussi bien à l’élection présidentielle qu’aux élections législatives.
Nous n’avons donc pas réussi ». Pour éviter d’autres déconvenues électorales à l’avenir, le Bureau politique a préconisé la création d’un Comité de suivi des élections dirigé par un expert qui sera chargé entre autres, d’élaborer une procédure de collecte et d’exploitation des données et recenser les moyens nécessaires au bon déroulement du suivi des élections. Pour ce qui concerne les élections à venir, le président Henri Konan Bédié, au cours du Bureau politique, a souhaité que cela se fasse dans le cadre du Rassemblement des Houphouétistes pour le Développement et la Paix (RHDP). « S’agissant des élections locales, nous devons aller à ces consultations en RHDP. Les listes proposées doivent comporter des éléments de chacun des partis de l’alliance. La municipalité ou la présidence du Conseil régional devrait comporter des personnalités issues de chacun des partis membres de l’alliance », a-t-il conseillé. Car, pour le président du PDCI-RDA, c’est la seule façon objective de « gouverner ensemble » la Côte d’Ivoire comme préconisé à Yamoussoukro lors du dernier grand sommet du RHDP. Pour le président Bédié, les différents partis de l’alliance doivent aller plus loin dans cette voie.
Il a donc invité les uns et les autres à une gestion participative et inclusive de la Nation. « Dans ce cadre, des démarches seront entreprises en direction du président Alassane Ouattara, président du Rassemblement des Républicains, afin que cette notion de gestion participative puisse s’appliquer aux services, aux directions et aux ministères », a-t-il indiqué. Avant de poursuivre que « le développement national, le programme commun de gouvernement ne peut être une ?uvre réservée à des groupements d’hommes et de femmes de même profil ethnique, confessionnel, régional ou politique ». Pour lui, les cabinets des différents ministères devraient arborer les couleurs de notre alliance, le RHDP et non celles d’un seul parti. « Chaque structure, chaque entreprise, publique ou privée, doit être le creuset de la diversité et de la richesse de l’unité nationale », a-t-il précisé pour terminer. Il faut préciser que ce Bureau politique a vu la participation de tous les cadres du PDCI-RDA, membres du Bureau politique. A l’exception de quelques absences d’ailleurs excusées.
Jean-Claude Coulibaly