Attendu avec beaucoup d’appréhensions par les militants, à cause du choc des intérêts au centre desquels il s’est trouvé coincé avant sa tenue, le bureau politique du Pdci-Rda, du samedi 2 juin, a plutôt sonné le réveil du parti. Les participants, soucieux de l’enjeu de la rencontre et conscients de leur responsabilité individuelle dans le rétrécissement progressif du rayon de leur parti se sont livrés à un débat franc, ouvert et engagé, dans le seul but de trouver les voies et moyens de le repositionner sur le siège qui était le sien sur l’échiquier politique national. Par une démonstration de maturité et de lucidité, rarement observées sur la scène politique ivoirienne depuis ces quinze dernières années, le Pdci a posé le diagnostic du mal qui le ronge et y a proposé les remèdes adéquats.
De ce conclave, trois grandes leçons sont à retenir, de notre point de vue. Il y a abord la maturité dont le parti a fait preuve. Traduite par une organisation scientifique presque parfaite qui ne céda à aucune indiscipline, aucun cafouillage mais qui fit place à des débats constructifs assortis de propositions concrètes. Le Pdci en a rarement eu l’occasion depuis des lustres. Il y a ensuite la lucidité qui a caractérisé le communiqué final. Conséquence de la richesse des débats et de l’esprit démocratique qui y a prévalu. Sans langue de bois. Le Pdci a accepté de se regarder enfin dans la glace et de reconnaître ses erreurs, sans chercher à se trouver des boucs émissaires. Signe d’une prise de conscience, d’un réveil subit du coma profond qui a longtemps emprisonné l’esprit du parti dans de vaines illusions. Ces deux premières leçons engendrent une troisième. Celle qui pousse à reconnaître qu’en politique l’on ne devra d’abord compter que sur soi. D’où la nécessité d’une organisation, d’une méthodologie qui affirme, étende et impose sa présence.
Pour y parvenir, la démarche se veut séquentielle. Elle commence par la discipline, la communication, l’organisation des élections municipales et régionales, des réglages dans l’alliance qui fonde le Rhdp ainsi de suite. Une démarche qui ne peut se mener efficacement sans une locomotive puissante. Et ce n’est pas au Pdci que cela ferait défaut. Autour du président Henri Konan Bédié, il y a de valeureux lieutenants avec en première le premier ministre Jeannot Kouadio-Ahoussou, dont l’expertise politique, la générosité et la disponibilité sont des atouts indéniables pour le parti, qui saura certainement en faire bon usage. Pour sûr, ce bureau politique extraordinaire, du parti de Félix Houphouët Boigny qui s’est honoré d’une discipline et d’un courage qui lui ont longtemps fait défaut est l’affirmation claire de ses nouvelles ambitions pour la Côte d’Ivoire.
De ce conclave, trois grandes leçons sont à retenir, de notre point de vue. Il y a abord la maturité dont le parti a fait preuve. Traduite par une organisation scientifique presque parfaite qui ne céda à aucune indiscipline, aucun cafouillage mais qui fit place à des débats constructifs assortis de propositions concrètes. Le Pdci en a rarement eu l’occasion depuis des lustres. Il y a ensuite la lucidité qui a caractérisé le communiqué final. Conséquence de la richesse des débats et de l’esprit démocratique qui y a prévalu. Sans langue de bois. Le Pdci a accepté de se regarder enfin dans la glace et de reconnaître ses erreurs, sans chercher à se trouver des boucs émissaires. Signe d’une prise de conscience, d’un réveil subit du coma profond qui a longtemps emprisonné l’esprit du parti dans de vaines illusions. Ces deux premières leçons engendrent une troisième. Celle qui pousse à reconnaître qu’en politique l’on ne devra d’abord compter que sur soi. D’où la nécessité d’une organisation, d’une méthodologie qui affirme, étende et impose sa présence.
Pour y parvenir, la démarche se veut séquentielle. Elle commence par la discipline, la communication, l’organisation des élections municipales et régionales, des réglages dans l’alliance qui fonde le Rhdp ainsi de suite. Une démarche qui ne peut se mener efficacement sans une locomotive puissante. Et ce n’est pas au Pdci que cela ferait défaut. Autour du président Henri Konan Bédié, il y a de valeureux lieutenants avec en première le premier ministre Jeannot Kouadio-Ahoussou, dont l’expertise politique, la générosité et la disponibilité sont des atouts indéniables pour le parti, qui saura certainement en faire bon usage. Pour sûr, ce bureau politique extraordinaire, du parti de Félix Houphouët Boigny qui s’est honoré d’une discipline et d’un courage qui lui ont longtemps fait défaut est l’affirmation claire de ses nouvelles ambitions pour la Côte d’Ivoire.