Réunion du bureau politique du PDCI : jour de vérité, réunion de vérité. La presse avait annoncé l’explosion du PDCI-RDA ou encore le départ de Bédié. Non et non ! Le plus vieux parti de Côte d’Ivoire est sorti grandi de cette rencontre déterminante. La sagesse et la discipline ont prévalu. Mais, celui qui est encore sorti honoré de ce bureau politique c’est le président du PDCI, Aimé Henri Konan Bédié. Arrivé à 10h 20 mn au siège du parti, le président Bédié est resté sur le lieu de la rencontre, à partager le déjeuner avec les 600 délégués qui ont pris part à la réunion.
Il a entendu le cri du cœur des militants. Henri Konan Bédié a partagé leurs peines et soucis. En bon père de famille, il a écouté avec une oreille attentive les récriminations des délégués. Au cours d’un débat franc, ouvert et démocratique, les pro et anti Bédié se sont entendus sur l’essentiel: le PDCI et la Côte d’Ivoire. Le président Henri Konan Bédié a déjoué tous les pronostics des oiseaux de mauvaise augure qui annonçaient sa fin politique. Bédié est toujours le maître du jeu. En tant que disciple d’Houphouët Boigny et politicien érudit, il a su contenter tout le monde pendant huit heures de huis clos (de 10h30mn à 17h30mn). Tous les membres du bureau politique sont repartis satisfaits. De grandes décisions ont été prises pour la bonne marche du parti. Parmi lesquelles des recommandations. La plus importante de celles-ci c’est l’organisation de primaires pour choisir les candidats aux prochaines élections générales (municipales et régionales). Sans oublier la mise en place d’un comité électoral et d’une commission de suivi des élections.
Et aussi un appel d’offre en vue de recruter un cadre pour mettre en place une politique de recherche et de gestion des finances du PDCI-RDA. Cette rencontre historique a en plus accouché de nouvelles mesures, à savoir la fermeté pour gérer les cas d’indiscipline, la dotation d’un service de communication de pointe pour le parti et une tournée de réconciliation et de remerciement, afin de mobiliser les militants. Au niveau de l’alliance avec le RHDP, le bureau politique s’est félicité de «ce mariage». Mais, les militants ont convenu qu’il faut des réglages à ce niveau. Au plan de la politique nationale, le bureau politique a marqué son adhésion au processus de réconciliation nationale. Aussi, il a lancé au gouvernement un appel à lutter contre la vie chère, l’insécurité, à rehausser le pouvoir d’achat, à faire la promotion d’une armée républicaine, à l’application de la loi sur le foncier rural et à mettre en place une véritable politique d’immigration.
PATRICK N’GUESSAN
Il a entendu le cri du cœur des militants. Henri Konan Bédié a partagé leurs peines et soucis. En bon père de famille, il a écouté avec une oreille attentive les récriminations des délégués. Au cours d’un débat franc, ouvert et démocratique, les pro et anti Bédié se sont entendus sur l’essentiel: le PDCI et la Côte d’Ivoire. Le président Henri Konan Bédié a déjoué tous les pronostics des oiseaux de mauvaise augure qui annonçaient sa fin politique. Bédié est toujours le maître du jeu. En tant que disciple d’Houphouët Boigny et politicien érudit, il a su contenter tout le monde pendant huit heures de huis clos (de 10h30mn à 17h30mn). Tous les membres du bureau politique sont repartis satisfaits. De grandes décisions ont été prises pour la bonne marche du parti. Parmi lesquelles des recommandations. La plus importante de celles-ci c’est l’organisation de primaires pour choisir les candidats aux prochaines élections générales (municipales et régionales). Sans oublier la mise en place d’un comité électoral et d’une commission de suivi des élections.
Et aussi un appel d’offre en vue de recruter un cadre pour mettre en place une politique de recherche et de gestion des finances du PDCI-RDA. Cette rencontre historique a en plus accouché de nouvelles mesures, à savoir la fermeté pour gérer les cas d’indiscipline, la dotation d’un service de communication de pointe pour le parti et une tournée de réconciliation et de remerciement, afin de mobiliser les militants. Au niveau de l’alliance avec le RHDP, le bureau politique s’est félicité de «ce mariage». Mais, les militants ont convenu qu’il faut des réglages à ce niveau. Au plan de la politique nationale, le bureau politique a marqué son adhésion au processus de réconciliation nationale. Aussi, il a lancé au gouvernement un appel à lutter contre la vie chère, l’insécurité, à rehausser le pouvoir d’achat, à faire la promotion d’une armée républicaine, à l’application de la loi sur le foncier rural et à mettre en place une véritable politique d’immigration.
PATRICK N’GUESSAN
