Dans le communiqué final qui a sanctionné son Bureau politique du samedi 2 juin 2012, le PDCI a relevé que les cabinets des ministères arborent les couleurs du RDR et que le découpage électoral est favorable au parti politique du président Alassane Ouattara. Les partis politiques réagissent sur la question.
Blé Guirao, UDPCI «Un bilan au Rhdp s’impose en urgence’’
«Je voudrais commencer par féliciter le Pdci-Rda, les membres de son Bureau Politique et le Président Henri Konan Bédié pour le courage et selon les différents comptes-rendus, la franchise qui ont entouré les débats du samedi dernier. Je suis personnellement heureux et fier de Kouadio Konan Bertin qui a été le premier à «lever le lièvre». Dans la vie des hommes et surtout des associations, un triumvirat doit nous guider : la réflexion, l’action et le bilan. Des choses simples. Mais dès qu’il a parlé de faire un bilan après les échecs répétés du vieux parti aux différentes élections, que n’a-t-on pas entendu ou lu, des mêmes qui voient des manipulateurs partout, nous déniant, à notre âge et avec notre niveau intellectuel un brin d’intelligence ? Les mêmes qui préfèrent des raccourcis de médisance, de calomnie, de ragots pour casser «le sucre» sur le dos de leurs camarades pour avancer. Je pense que la tenue de ce Bureau Politique est avant tout sa chose. Chapeau au député de Port-Bouët à qui le temps vient de donner, une fois de plus, raison. Pour en revenir aux conclusions de ce Bureau Politique important, je voudrais dire que le vieux parti nous donne la voie à suivre, car toute relation doit se nourrir de vérité et non de «vuvuzela». Il y a un an, dans une de mes interviews, je dénonçais les bizarreries au sein de notre alliance du Rhdp, que je voyais comme une relation du cavalier et du cheval ou tout simplement la théorie du fleuve et de l’affluent.
Car pour moi, c’est indéniable, on ne peut pas décider de vivre ensemble et être méchant ou hypocrite les uns envers les autres. Le Président de la Conférence des Présidents du RHDP avait souhaité en son temps que des réglages soient faits. Cela a-t-il été le cas ? Je ne crois pas, au vu du communiqué final de ce Bureau Politique qui marquera les annales du parti cinquantenaire. Je pense que les critiques faites ne sont pas dans une seule direction, car lorsqu’on prend l’exemple des législatives à Bloléquin c’est bien le Pdci -Rda qui n’a pas voulu qu’on y aille en RHDP, préférant des positions égocentriques pour avoir les deux postes de députés de notre localité. Un bilan au Rhdp s’impose en urgence et sans état d’âme, sinon telles que les choses sont menées et conduites, nous qui sommes pour un RHDP unifié, naturellement, sommes en train d’être mis en minorité devant la grande grogne et la déception de la majorité des militants qui, de plus en plus, ne comprennent rien. Beaucoup de choses en effet peuvent être sujets à interprétation or comme vous le savez l’interprétation est multiforme. Au total, bravo et félicitations au Pdci-Rda qui a osé faire ce Bureau Politique dans cette période, montrant ainsi la voie à suivre aux autres partis politiques qui seront bien obligés de faire des bilans et poser des diagnostics, de peur de disparaitre de l’échiquier politique».
Odjé Tiakoré,
Blé Guirao, UDPCI «Un bilan au Rhdp s’impose en urgence’’
«Je voudrais commencer par féliciter le Pdci-Rda, les membres de son Bureau Politique et le Président Henri Konan Bédié pour le courage et selon les différents comptes-rendus, la franchise qui ont entouré les débats du samedi dernier. Je suis personnellement heureux et fier de Kouadio Konan Bertin qui a été le premier à «lever le lièvre». Dans la vie des hommes et surtout des associations, un triumvirat doit nous guider : la réflexion, l’action et le bilan. Des choses simples. Mais dès qu’il a parlé de faire un bilan après les échecs répétés du vieux parti aux différentes élections, que n’a-t-on pas entendu ou lu, des mêmes qui voient des manipulateurs partout, nous déniant, à notre âge et avec notre niveau intellectuel un brin d’intelligence ? Les mêmes qui préfèrent des raccourcis de médisance, de calomnie, de ragots pour casser «le sucre» sur le dos de leurs camarades pour avancer. Je pense que la tenue de ce Bureau Politique est avant tout sa chose. Chapeau au député de Port-Bouët à qui le temps vient de donner, une fois de plus, raison. Pour en revenir aux conclusions de ce Bureau Politique important, je voudrais dire que le vieux parti nous donne la voie à suivre, car toute relation doit se nourrir de vérité et non de «vuvuzela». Il y a un an, dans une de mes interviews, je dénonçais les bizarreries au sein de notre alliance du Rhdp, que je voyais comme une relation du cavalier et du cheval ou tout simplement la théorie du fleuve et de l’affluent.
Car pour moi, c’est indéniable, on ne peut pas décider de vivre ensemble et être méchant ou hypocrite les uns envers les autres. Le Président de la Conférence des Présidents du RHDP avait souhaité en son temps que des réglages soient faits. Cela a-t-il été le cas ? Je ne crois pas, au vu du communiqué final de ce Bureau Politique qui marquera les annales du parti cinquantenaire. Je pense que les critiques faites ne sont pas dans une seule direction, car lorsqu’on prend l’exemple des législatives à Bloléquin c’est bien le Pdci -Rda qui n’a pas voulu qu’on y aille en RHDP, préférant des positions égocentriques pour avoir les deux postes de députés de notre localité. Un bilan au Rhdp s’impose en urgence et sans état d’âme, sinon telles que les choses sont menées et conduites, nous qui sommes pour un RHDP unifié, naturellement, sommes en train d’être mis en minorité devant la grande grogne et la déception de la majorité des militants qui, de plus en plus, ne comprennent rien. Beaucoup de choses en effet peuvent être sujets à interprétation or comme vous le savez l’interprétation est multiforme. Au total, bravo et félicitations au Pdci-Rda qui a osé faire ce Bureau Politique dans cette période, montrant ainsi la voie à suivre aux autres partis politiques qui seront bien obligés de faire des bilans et poser des diagnostics, de peur de disparaitre de l’échiquier politique».
Odjé Tiakoré,