A la faveur d’un séminaire du RDR à Daloa samedi dernier sur la formation des 52 sections de base, nous avons rencontré Antoine Gnizako, Directeur Régional associé de campagne du Haut Sassandra du candidat du RHDP, lors de la présidentielle de 2010. Actuel Président du Conseil d’Administration de la SONATT, et ex-président de club de football, cet Ingénieur en Génie civil se prononce sur tout.
Le Patriote: Comment allez-vous après la crise post électorale?
Antoine Gnizako: Je me porte bien politiquement et professionnellement. Politiquement je suis en contact permanent avec ma base à Daloa de manière modeste, discrète et continue pour préparer les joutes à venir. Professionnellement je viens d’être porté à la présidence du Conseil d’Administration de la SONATT (Société Nationale des Transports Terrestres), depuis la fin de l’année dernière. Cette structure m’est familière puisque j’y ai exercé comme Sous-directeur de 1981 à 1987 à la Direction des Transports qui regroupait le terrestre et l’aérien. Je voudrais profiter de cette autre occasion que vous m’offrez pour adresser mon infinie reconnaissance à M. le Président de la République Alassane Ouattara, au Ministre des Transports Gaoussou Touré et au "brain trust" du Président pour leur décision en ma faveur qui honore Daloa. Je suis à la tâche pour mériter leur confiance.
LP: Vous êtes PCA de la SONATT, comment se porte cette société?
AG: La SONATT se porte mieux, comparativement aux quatre dernières années. C’est-à-dire de 2008 à juillet 2011; cette période a été gérée de manière artisanale avec son corollaire financier comme le révèlent les audits des Commissaires aux comptes des années 2008, 2009 et 2010.Le Conseil d’Administration devra décider des sanctions bientôt. Avec l’arrivée de la nouvelle Direction Générale et surtout du nouveau Conseil d’Administration, rompu à certaines tâches élémentaires de manière individuelle, la Société est fréquentable avec en prime des résultats stabilisés, meilleurs qui méritent une nette amélioration avec un recadrage issu du Conseil d’Administration. La SONATT devra être la vitrine à court termes, du transport terrestre en Côte d’Ivoire et dans la sous-région. Nos partenaires à qui l’Etat a cédé une partie des missions, devront aussi se mettre à la hauteur des reformes préconisées par Monsieur le Ministre des Transports. Je veux parler de la SICTA, du guichet unique, la chaîne des permis de conduire, des plaques d’immatriculation, la sécurisation des titres etc… Le Directeur Général de la SONATT représentant l’exécutif, aura l’occasion avec l’accord du Conseil d’Administration de vous décrire la progression managériale en faveur du transport terrestre. Le PCA et les Administrateurs joueront leur rôle de régulateur et de contrôle permanent pour éviter d’attendre des audits de fin d’année, qui sont un peu équilibristes à mon goût.
LP: Quelle est par contre, la situation politique à Daloa?
AG: La situation politique est meilleure et au beau fixe. Nous avons 6 des 8 députés de la région du Haut Sassandra. Ce qui représente 75 % dont 3 sur 3 députés pour Daloa commune et sous-préfecture (100 %). L’intérêt général du parti a prévalu après des ambitions invraisemblables de certains.
LP: Pourquoi n’avez-vous pas été candidat à la députation?
AG: Cette fonction est incompatible aussi avec celle de PCA. Par ailleurs, en remontant le temps récent, la particularité de Daloa était de sélectionner les Députés en fonction des couches composant les populations de Daloa. En la matière, sur les trois Députés du Département de Daloa commune et sous-préfecture, il était normal que le Ministre en activité, Babaud-Darret Mathieu, mon neveu, soit le représentant de notre couche. En tant que Député, il joue un bon rôle de régulateur avec un esprit d’équité qui est la marque des sages dont il fait désormais partie. Je lui souhaite plein succès dans son rayonnement.
LP: Etes-vous candidat à une élection future à Daloa?
AG: Tout dépend de mon parti le RDR. Je suis en contact permanent avec ma base. La preuve, je suis à Daloa avec les 52 sections de base RDR pour un séminaire. C’est-à-dire la crème du RDR à Daloa. Mes intentions, c’est la base qui décidera
LP: Entre la Mairie, et le Conseil régional, quel est votre choix
AG: C’est le parti qui décidera. Vous savez, la nonchalance d’un Député peut être rattrapée par les 254 autres. Mais un Maire, un Président de Conseil régional, un Gouverneur de District qui n’est pas à la hauteur de la tâche, quel que soit son degré de militantisme, peut mettre en péril, un espace viaire donné, de 100 000 à un million d’habitants. Par conséquent, dans le choix des candidats, le parti devra allier militantisme, expérience professionnelle, environnement personnel, disponibilité, moralité et relation personnelle. C’est à ce seul prix que notre parti au pouvoir aidera le Président de la République dans sa quête inlassable de développement. La décentralisation est la continuité de la politique de développement issue du programme "Vivre ensemble" du Président de la République.
LP: Quelle est donc la particularité dans le choix des candidats de Daloa?
AG: A ma connaissance, aucune candidature n’est encore déclarée. Mais quelle que soit la déclaration de mes frères, je pense assez honnêtement que je peux faire partie de cette sélection avec les critères objectifs que je viens d’énumérer. Mes arguments sont d’actualité pour toutes les régions de la Côte d’Ivoire car le parti doit préparer 2015, oui je dis bien 2015 avec des personnes ambitieuses, militantes et expérimentées qui ont une vision large du développement local
LP: Vous êtes aussi un grand sportif. Vous avez été président du Réveil club de Daloa en avril 1988 si ma mémoire est bonne? Pourquoi avez-vous rendu votre démission
AG: Effectivement vous avez de la mémoire. En décembre 2007, le Réveil club de Daloa n’avait pas de dirigeant après la démission du Président d’alors pour des raisons personnelles.
A la pratique, après quelques mois de gestion avec son lot quotidien de dépenses connues, ma popularité gênait les anciens dirigeants. Certains frères de l’opposition actuelle m’ont surtout vu en adversaire politique avec son corollaire d’intrigues et coups bas.
J’ai donc décidé de me retirer sans autre forme de procès pour éviter des conflits politiques inutiles et nuisibles qui n’ont pas leur place dans le milieu sportif qui doit rester apolitique. Au finish, le club est en 3ème division avec des dirigeants peu ambitieux face à des réalités basiques ce qui pénalise l’animation sportive à Daloa car le Réveil club de Daloa est pluridisciplinaire.
Je voudrais m’adresser à la population sportive de Daloa pour leur dire que dans quelques mois, le nouveau club (Club sportif ou les Antilopes ou Gnizsport) de Daloa naîtra.
Ce club de Daloa sera géré comme une entreprise dans un cadre réglementaire. Nous avons besoin d’une révolution apolitique sportive durable où l’intérêt individuel n’a pas sa place. Mon esprit sportif au sens large se mettra au service des jeunes frères de Daloa. Ce dossier n’est plus au stade de projet, il est à la réalisation. (...) Je voudrais dire à la jeunesse, aux femmes, aux autochtones ou allogènes, en un mot à tous les habitants de la région de Daloa que j’ai un projet pour la région. Ce projet doit se réaliser avec l’union des filles et fils de la région dans la paix.
Réalisée par D. Konaté
Le Patriote: Comment allez-vous après la crise post électorale?
Antoine Gnizako: Je me porte bien politiquement et professionnellement. Politiquement je suis en contact permanent avec ma base à Daloa de manière modeste, discrète et continue pour préparer les joutes à venir. Professionnellement je viens d’être porté à la présidence du Conseil d’Administration de la SONATT (Société Nationale des Transports Terrestres), depuis la fin de l’année dernière. Cette structure m’est familière puisque j’y ai exercé comme Sous-directeur de 1981 à 1987 à la Direction des Transports qui regroupait le terrestre et l’aérien. Je voudrais profiter de cette autre occasion que vous m’offrez pour adresser mon infinie reconnaissance à M. le Président de la République Alassane Ouattara, au Ministre des Transports Gaoussou Touré et au "brain trust" du Président pour leur décision en ma faveur qui honore Daloa. Je suis à la tâche pour mériter leur confiance.
LP: Vous êtes PCA de la SONATT, comment se porte cette société?
AG: La SONATT se porte mieux, comparativement aux quatre dernières années. C’est-à-dire de 2008 à juillet 2011; cette période a été gérée de manière artisanale avec son corollaire financier comme le révèlent les audits des Commissaires aux comptes des années 2008, 2009 et 2010.Le Conseil d’Administration devra décider des sanctions bientôt. Avec l’arrivée de la nouvelle Direction Générale et surtout du nouveau Conseil d’Administration, rompu à certaines tâches élémentaires de manière individuelle, la Société est fréquentable avec en prime des résultats stabilisés, meilleurs qui méritent une nette amélioration avec un recadrage issu du Conseil d’Administration. La SONATT devra être la vitrine à court termes, du transport terrestre en Côte d’Ivoire et dans la sous-région. Nos partenaires à qui l’Etat a cédé une partie des missions, devront aussi se mettre à la hauteur des reformes préconisées par Monsieur le Ministre des Transports. Je veux parler de la SICTA, du guichet unique, la chaîne des permis de conduire, des plaques d’immatriculation, la sécurisation des titres etc… Le Directeur Général de la SONATT représentant l’exécutif, aura l’occasion avec l’accord du Conseil d’Administration de vous décrire la progression managériale en faveur du transport terrestre. Le PCA et les Administrateurs joueront leur rôle de régulateur et de contrôle permanent pour éviter d’attendre des audits de fin d’année, qui sont un peu équilibristes à mon goût.
LP: Quelle est par contre, la situation politique à Daloa?
AG: La situation politique est meilleure et au beau fixe. Nous avons 6 des 8 députés de la région du Haut Sassandra. Ce qui représente 75 % dont 3 sur 3 députés pour Daloa commune et sous-préfecture (100 %). L’intérêt général du parti a prévalu après des ambitions invraisemblables de certains.
LP: Pourquoi n’avez-vous pas été candidat à la députation?
AG: Cette fonction est incompatible aussi avec celle de PCA. Par ailleurs, en remontant le temps récent, la particularité de Daloa était de sélectionner les Députés en fonction des couches composant les populations de Daloa. En la matière, sur les trois Députés du Département de Daloa commune et sous-préfecture, il était normal que le Ministre en activité, Babaud-Darret Mathieu, mon neveu, soit le représentant de notre couche. En tant que Député, il joue un bon rôle de régulateur avec un esprit d’équité qui est la marque des sages dont il fait désormais partie. Je lui souhaite plein succès dans son rayonnement.
LP: Etes-vous candidat à une élection future à Daloa?
AG: Tout dépend de mon parti le RDR. Je suis en contact permanent avec ma base. La preuve, je suis à Daloa avec les 52 sections de base RDR pour un séminaire. C’est-à-dire la crème du RDR à Daloa. Mes intentions, c’est la base qui décidera
LP: Entre la Mairie, et le Conseil régional, quel est votre choix
AG: C’est le parti qui décidera. Vous savez, la nonchalance d’un Député peut être rattrapée par les 254 autres. Mais un Maire, un Président de Conseil régional, un Gouverneur de District qui n’est pas à la hauteur de la tâche, quel que soit son degré de militantisme, peut mettre en péril, un espace viaire donné, de 100 000 à un million d’habitants. Par conséquent, dans le choix des candidats, le parti devra allier militantisme, expérience professionnelle, environnement personnel, disponibilité, moralité et relation personnelle. C’est à ce seul prix que notre parti au pouvoir aidera le Président de la République dans sa quête inlassable de développement. La décentralisation est la continuité de la politique de développement issue du programme "Vivre ensemble" du Président de la République.
LP: Quelle est donc la particularité dans le choix des candidats de Daloa?
AG: A ma connaissance, aucune candidature n’est encore déclarée. Mais quelle que soit la déclaration de mes frères, je pense assez honnêtement que je peux faire partie de cette sélection avec les critères objectifs que je viens d’énumérer. Mes arguments sont d’actualité pour toutes les régions de la Côte d’Ivoire car le parti doit préparer 2015, oui je dis bien 2015 avec des personnes ambitieuses, militantes et expérimentées qui ont une vision large du développement local
LP: Vous êtes aussi un grand sportif. Vous avez été président du Réveil club de Daloa en avril 1988 si ma mémoire est bonne? Pourquoi avez-vous rendu votre démission
AG: Effectivement vous avez de la mémoire. En décembre 2007, le Réveil club de Daloa n’avait pas de dirigeant après la démission du Président d’alors pour des raisons personnelles.
A la pratique, après quelques mois de gestion avec son lot quotidien de dépenses connues, ma popularité gênait les anciens dirigeants. Certains frères de l’opposition actuelle m’ont surtout vu en adversaire politique avec son corollaire d’intrigues et coups bas.
J’ai donc décidé de me retirer sans autre forme de procès pour éviter des conflits politiques inutiles et nuisibles qui n’ont pas leur place dans le milieu sportif qui doit rester apolitique. Au finish, le club est en 3ème division avec des dirigeants peu ambitieux face à des réalités basiques ce qui pénalise l’animation sportive à Daloa car le Réveil club de Daloa est pluridisciplinaire.
Je voudrais m’adresser à la population sportive de Daloa pour leur dire que dans quelques mois, le nouveau club (Club sportif ou les Antilopes ou Gnizsport) de Daloa naîtra.
Ce club de Daloa sera géré comme une entreprise dans un cadre réglementaire. Nous avons besoin d’une révolution apolitique sportive durable où l’intérêt individuel n’a pas sa place. Mon esprit sportif au sens large se mettra au service des jeunes frères de Daloa. Ce dossier n’est plus au stade de projet, il est à la réalisation. (...) Je voudrais dire à la jeunesse, aux femmes, aux autochtones ou allogènes, en un mot à tous les habitants de la région de Daloa que j’ai un projet pour la région. Ce projet doit se réaliser avec l’union des filles et fils de la région dans la paix.
Réalisée par D. Konaté