Les différents syndicats du privé laïc et confessionnel, ont décidé samedi au cours d’une assemblée générale, d’entrer en grève illimitée. Une décision qui tombe à moins d’un mois des examens de fin d’année.
A trois semaines des examens de fin d’année, les enseignants du privé menacent d’entrer en grève illimitée à partir du 25 juin. L’information a été livrée samedi, au cours d’une assemblée générale à la Bourse du travail de Treichville par le secrétaire général du Syndicat national des enseignants du privé laïc de Côte d’Ivoire (Syneplaci), Camara Oumar. Le responsable du syndicat a indiqué que cette grève concerne également les enseignants réunis au sein du Syndicat des employés du préscolaire, du primaire privé laïc de Côte d’Ivoire (Seplci) et du Syndicat national du privé primaire et secondaire de Côte d’Ivoire (Syneppsci). Ils réclament la révision de la convention de 1994 qui a été modifié en 2000 stipulant que le salaire doit être de 162000Fcfa. Et le paiement des impayés depuis 1998 qui s’élèvent à 16 milliards 500 millions de Fcfa et des arriérés de salaire de l’année en cours qui se chiffrent à 60 milliards de Fcfa, l’Etat ayant promis de payer 15 milliards de Fcfa chaque 3 mois. « La convention stipule que nous devons avoir le même salaire que nos camarades du public, des primes d’ancienneté, des primes de transports et un congé payé. Mais elle n’est pas appliquée. Dans notre pays, il n’y a pas d’autre solution que d’aller à la grève. Dès lundi (aujourd’hui), nous allons déposer un préavis de grève, mais il faut que nos camarades soient mobilisés. Car l’Etat est un Etat pompier qui ne va que là où il y a le feu», a exhorté Camara Oumar. Le secrétaire général du Syneplaci a également mis les ’’camarades’’ en garde contre les pseudo-secrétaires généraux corrompus qui a chaque grève, passent sur les antennes de la télévision pour appeler à la fin de la grève. «Il n’y a que les secrétaires généraux des quatre syndicats Synelaci, Seplci et du Syneppsci, qui sont habilités à lever les mots d’ordre de grève. La fédération nationale des syndicats des enseignants du privé de Côte d’Ivoire (Fenasepci), va également entrer en grève dans la même période pour les mêmes revendications », a averti Camara Oumar. Yao Kouadio, secrétaire général du Seplci, quant à lui, n’a pas caché son indignation. Le responsable du Seplci estime que c’est l’Etat qui est le véritable ennemi des enseignants du privé et non les fondateurs, car il fait preuve de vampirisme à leur égard. Pour Yao Kouadio, il n’y a rien à attendre d’un Etat qui paie à 100000Fcfa des enseignants contractuels, créant ainsi des abus. «Les fondateurs ne font que profiter de ces abus. Nous sommes victimes de vampirisme de la part de l’Etat qui est en train de faire de telle sorte que l’enseignement privé disparaisse. Si rien n’est fait, nous allons nous retrouver à balayer les rues. Les examens ont lieu dans quelques semaines et c’est le moment de rappeler à l’Etat que nous existons », a fustigé Yao Kouadio. Il a précisé que les établissements privés accueillent 70% des élèves de Côte d’Ivoire.
Napargalè Marie
A trois semaines des examens de fin d’année, les enseignants du privé menacent d’entrer en grève illimitée à partir du 25 juin. L’information a été livrée samedi, au cours d’une assemblée générale à la Bourse du travail de Treichville par le secrétaire général du Syndicat national des enseignants du privé laïc de Côte d’Ivoire (Syneplaci), Camara Oumar. Le responsable du syndicat a indiqué que cette grève concerne également les enseignants réunis au sein du Syndicat des employés du préscolaire, du primaire privé laïc de Côte d’Ivoire (Seplci) et du Syndicat national du privé primaire et secondaire de Côte d’Ivoire (Syneppsci). Ils réclament la révision de la convention de 1994 qui a été modifié en 2000 stipulant que le salaire doit être de 162000Fcfa. Et le paiement des impayés depuis 1998 qui s’élèvent à 16 milliards 500 millions de Fcfa et des arriérés de salaire de l’année en cours qui se chiffrent à 60 milliards de Fcfa, l’Etat ayant promis de payer 15 milliards de Fcfa chaque 3 mois. « La convention stipule que nous devons avoir le même salaire que nos camarades du public, des primes d’ancienneté, des primes de transports et un congé payé. Mais elle n’est pas appliquée. Dans notre pays, il n’y a pas d’autre solution que d’aller à la grève. Dès lundi (aujourd’hui), nous allons déposer un préavis de grève, mais il faut que nos camarades soient mobilisés. Car l’Etat est un Etat pompier qui ne va que là où il y a le feu», a exhorté Camara Oumar. Le secrétaire général du Syneplaci a également mis les ’’camarades’’ en garde contre les pseudo-secrétaires généraux corrompus qui a chaque grève, passent sur les antennes de la télévision pour appeler à la fin de la grève. «Il n’y a que les secrétaires généraux des quatre syndicats Synelaci, Seplci et du Syneppsci, qui sont habilités à lever les mots d’ordre de grève. La fédération nationale des syndicats des enseignants du privé de Côte d’Ivoire (Fenasepci), va également entrer en grève dans la même période pour les mêmes revendications », a averti Camara Oumar. Yao Kouadio, secrétaire général du Seplci, quant à lui, n’a pas caché son indignation. Le responsable du Seplci estime que c’est l’Etat qui est le véritable ennemi des enseignants du privé et non les fondateurs, car il fait preuve de vampirisme à leur égard. Pour Yao Kouadio, il n’y a rien à attendre d’un Etat qui paie à 100000Fcfa des enseignants contractuels, créant ainsi des abus. «Les fondateurs ne font que profiter de ces abus. Nous sommes victimes de vampirisme de la part de l’Etat qui est en train de faire de telle sorte que l’enseignement privé disparaisse. Si rien n’est fait, nous allons nous retrouver à balayer les rues. Les examens ont lieu dans quelques semaines et c’est le moment de rappeler à l’Etat que nous existons », a fustigé Yao Kouadio. Il a précisé que les établissements privés accueillent 70% des élèves de Côte d’Ivoire.
Napargalè Marie