Dans la grisaille ivoirienne, où les querelles sociopolitiques jouent à cache-cache avec la paix, Joel N’guessan, porte parole du Rdr, nous apprend que les militants du Rdr se sentent insultés par le communiqué final du Bureau Politique du Pdci.
Si donc M. N’guessan estime injustes, les récriminations du Pdci, largement commentées par la presse nationale, nous sommes curieux de savoir ce que le porte parole, voire les militants du Rdr pensent de ces nombreux Ivoiriens qui se sentent marginalisés par le parti au pouvoir.
La presse et les observateurs de la vie sociopolitique ivoirienne répètent à l’envie à M. Ouattara : le" rattrape" géo-ethnique dans un pays en proie à une grave crise sociale est la meilleure manière de préparer la chute d’un régime.
Hier, c'était l’appétit vorace des plaisirs et des passions sans frein de ses camarades bien protégés qui a signé la perte du président GBAGBO et du Fpi cherchant déserpérement alors, à s'accrocher à un pouvoir que le peuple lui a definitivement refusé.
Les mêmes causes ayant fâcheusement tendance à produire les mêmes effets, nous nous faisons un devoir d’interpeller le pouvoir en place sur ses graves manquements et sa politique au service des privilégiés du Nord.
Après la chute de Laurent Gbagbo, les Ivoiriens étaient donc en droit d'espérer une alternative crédible de démocratie et une politique socialement plus équilibrée du nouveau régime.
Mais c’est avec surprise, qu’ils ont entendu leur chef justifier sa politique "selective" au micro de la presse française. Un fait politique inédit qui nous démontre que derrière ses déclarations publiques sur la démocratie, il est reprochable au régime du président OUATTARA, sa volonté désormais affichée de mettre une distinction, entre les Ivoiriens selon, leur appartenance géo-patrimoniale qui porte atteinte à la démocratie, et fragilise davantage la cohésion sociale.
soutenir cette option exclusioniste en se comparant à ceux qui l'auraient fait avant, est une injure sociale inacceptable au peuple souverain qui a droit à la juste repartition des valeurs et produits de la gouvernance nationale.
Il est à M. Joel N’guessan de s'interroger; lui même, victime de ce fait parce que nommé à aucun un poste (c'es lui qui l'a déclaré) malgré son statut de porte-voix du RDR au front de la conquête du pouvoir:
Cette hiérarchisation des intérêts par le critère géo-ethnique telle que déclarée par le chef de l’Etat n’est-elle pas une injsulte faite à la morale collective de la famille RHDP dont le PDCI se présente comme le gardien des valeurs houphouétistes?
Quoi qu'en dise le porte-parole du parti au pouvoir, il n’enlèvera pas à cette pratique moyenâgeuse, son caractère discriminatoire qui a pour conséquence, de jeter le discrédit sur le Rdr et, au delà, sur la coalition des houphouétistes.
En attendant de parcourir le dictionnaire, définissons la démocratie comme le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple, selon la formule d’Abraham Lincoln. Plus explicitement, la démocratie est un système politique dans le quel le pouvoir est exercé par le peuple à travers ses représentants, sans qu’il y ait de distinction préalable.
Or ici, justement, l’origine ethnique est un facteur déterminant dans le traitement réservé aux citoyens. ‘‘Tu es du Nord, tu es donc socialement et politiquement plus apte à être mieux traité par la république’’.
Alors, de quelle côté se trouve l’injustice, M. Joël N’guessan; du côté de la république ou de celui d'un groupe de privillégiés qui savourent le gâteau national et où il semble ne pas être le bien logé?
loin des passions partisanes souvent mauvaises conseillères, le pouvoir en place gagnerait à mettre plus d'ardeur à réaliser ses promesses électorales qu'il en met à porter la contradiction à ses adversaires. Et, surtout à ouvrir grand les yeux afin de voir ce qui n'échappe à aucun ivoirien lucide: l'émiettement de la cohésion sociale, l'agonie du système judiciaire, le piétinement des valeurs de la républiques, la montée de l'insécurité, la paupérisation des populations, pour ne citer que cela.
Christiane Djahuié
Si donc M. N’guessan estime injustes, les récriminations du Pdci, largement commentées par la presse nationale, nous sommes curieux de savoir ce que le porte parole, voire les militants du Rdr pensent de ces nombreux Ivoiriens qui se sentent marginalisés par le parti au pouvoir.
La presse et les observateurs de la vie sociopolitique ivoirienne répètent à l’envie à M. Ouattara : le" rattrape" géo-ethnique dans un pays en proie à une grave crise sociale est la meilleure manière de préparer la chute d’un régime.
Hier, c'était l’appétit vorace des plaisirs et des passions sans frein de ses camarades bien protégés qui a signé la perte du président GBAGBO et du Fpi cherchant déserpérement alors, à s'accrocher à un pouvoir que le peuple lui a definitivement refusé.
Les mêmes causes ayant fâcheusement tendance à produire les mêmes effets, nous nous faisons un devoir d’interpeller le pouvoir en place sur ses graves manquements et sa politique au service des privilégiés du Nord.
Après la chute de Laurent Gbagbo, les Ivoiriens étaient donc en droit d'espérer une alternative crédible de démocratie et une politique socialement plus équilibrée du nouveau régime.
Mais c’est avec surprise, qu’ils ont entendu leur chef justifier sa politique "selective" au micro de la presse française. Un fait politique inédit qui nous démontre que derrière ses déclarations publiques sur la démocratie, il est reprochable au régime du président OUATTARA, sa volonté désormais affichée de mettre une distinction, entre les Ivoiriens selon, leur appartenance géo-patrimoniale qui porte atteinte à la démocratie, et fragilise davantage la cohésion sociale.
soutenir cette option exclusioniste en se comparant à ceux qui l'auraient fait avant, est une injure sociale inacceptable au peuple souverain qui a droit à la juste repartition des valeurs et produits de la gouvernance nationale.
Il est à M. Joel N’guessan de s'interroger; lui même, victime de ce fait parce que nommé à aucun un poste (c'es lui qui l'a déclaré) malgré son statut de porte-voix du RDR au front de la conquête du pouvoir:
Cette hiérarchisation des intérêts par le critère géo-ethnique telle que déclarée par le chef de l’Etat n’est-elle pas une injsulte faite à la morale collective de la famille RHDP dont le PDCI se présente comme le gardien des valeurs houphouétistes?
Quoi qu'en dise le porte-parole du parti au pouvoir, il n’enlèvera pas à cette pratique moyenâgeuse, son caractère discriminatoire qui a pour conséquence, de jeter le discrédit sur le Rdr et, au delà, sur la coalition des houphouétistes.
En attendant de parcourir le dictionnaire, définissons la démocratie comme le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple, selon la formule d’Abraham Lincoln. Plus explicitement, la démocratie est un système politique dans le quel le pouvoir est exercé par le peuple à travers ses représentants, sans qu’il y ait de distinction préalable.
Or ici, justement, l’origine ethnique est un facteur déterminant dans le traitement réservé aux citoyens. ‘‘Tu es du Nord, tu es donc socialement et politiquement plus apte à être mieux traité par la république’’.
Alors, de quelle côté se trouve l’injustice, M. Joël N’guessan; du côté de la république ou de celui d'un groupe de privillégiés qui savourent le gâteau national et où il semble ne pas être le bien logé?
loin des passions partisanes souvent mauvaises conseillères, le pouvoir en place gagnerait à mettre plus d'ardeur à réaliser ses promesses électorales qu'il en met à porter la contradiction à ses adversaires. Et, surtout à ouvrir grand les yeux afin de voir ce qui n'échappe à aucun ivoirien lucide: l'émiettement de la cohésion sociale, l'agonie du système judiciaire, le piétinement des valeurs de la républiques, la montée de l'insécurité, la paupérisation des populations, pour ne citer que cela.
Christiane Djahuié