Les enseignants du privé laïc ont décidé d’aller en grève à partir du 22 juin 2012. Un préavis a été déposé au ministère de l’Education Nationale. Toute chose qui a poussé Kourouma Ibrahima, Kafoumba Touré et N’Da Jules, respectivement inspecteur général, directeur administratif et financier et secrétaire permanent à rencontrer la presse pour donner la position de Mme Kandia Camara, ministre de tutelle. Pour l’inspecteur général, Kourouma, les enseignants signent des contrats dérisoires avec les fondateurs puis après les mettent en cause pour déclencher les grèves. ‘’Certains enseignants sont payés à 25 000 francs’’, a-t-il révélé. Le devoir de l’Etat, a-t-il indiqué, est de faire en sorte que le secteur privé à qui, une prérogative lui a été cédée, remplisse correctement la mission qui est la sienne pour que les examens soient organisés aux dates prévues. C’est pourquoi, il en appelle à l’apaisement de tous dans un climat de dialogue. ‘’Un enseignant du premier cycle est payé à 150 248 F et celui du second cycle gagne 162 847 F’’, a expliqué l’Inspecteur. Quant au Daf, il a martelé que les primes de correction de l’année scolaire 2010-2011, d’un montant de 1 774 098 900 francs ont été entièrement payées. Et de préciser que les enseignants contractuels ont reçu chacun la somme de 50 000 francs pour prime de transport, en attendant tout leur rappel. ‘’Les portes du ministère de l’Education Nationale restent ouvertes à tous les partenaires et acteurs de l’Ecole’’, a lancé N’Da Jules, qui a affirmé que le cabinet a toujours discuté avec les syndicats pour un environnement apaisé. Les enseignants du privé laïc revendiquent, entre autres, une nouvelle convention
M. Ouattara
M. Ouattara