Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique veut faire de la rentrée prochaine, dans tous les ordres d’enseignements, une rentrée unique. A cet effet, il se met à l’ère de la technologie de l’information et de la communication. Pour ce faire, des innovations de taille sont apparues avec désormais l’inscription en ligne via Mobile Money de Mtn. Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée hier, Doulaye Coulibaly, Direction des orientations et des examens (Dorex) du ministère de l’Enseignement supérieur, a donné les raisons de ce nouveau mode opératoire «qui vise à rendre la rentrée prochaine unique, à sortir des anciens schémas et permettre un gain de temps énorme en évitant les frais de déplacement». Il est demandé aux élèves en classe de terminale et des bacheliers de la session 2011 non orientés de se faire préinscrire en ligne sur le site de la Direction des orientations et des examens (www.dorex.edu.ci) grâce à la solution « Mobile Money de Mtn. Cette opération a démarré depuis le 12 juin et se poursuit jusqu’au 30 juin : les élèves doivent faire le choix de la filière et de la formation avec attribution d’un code au coût de 2000 francs. Aux mêmes dates, démarre la préinscription des bacheliers de la session 2011 non orienté au coût de 5.000 fCfa. Du jeudi 16 au vendredi 31 août, débute la confirmation par les bacheliers 2012 des choix de formation et de filières en vue de leur affectation soit dans les universités soit dans une grande école au coût de 5.000 fCfa muni de leur numéro de table. Fini les longues files au Plateau ou dans les campus sous le soleil et les semaines d’attente. Pour l’opération, Mtn a mis sur pied 1.000 points de vente qui seront ouverts 7/7 à travers tout le territoire. Le directeur de l’information scientifique, Koné Tiémoman, a fait savoir que «tous les élèves de terminale sont tenus de participer à la première phase de l’opération afin d’accéder à la seconde, après leur réussite au Bac. Des interrogations demeurent quand à la destination des fonds que va générer l’inscription des élèves qui n’auront pas eu le bac». Sur cette question, voilà ce que répondent nos conférenciers : «ce n’est pas pour se faire de l’argent, bien que cette inscription occasionnera des coûts mais cela obéit à la réforme général du système». Attendons pour voir.
JEAN PRISCA
JEAN PRISCA