Si le rêve est permis, il y a certains rêves qu’il faut se garder de faire. Surtout lorsqu’on veut le faire débout. Depuis sa double défaite consacrée le 11 avril 2011 par la capture de Laurent Gbagbo, le FPI projette de revenir au pouvoir par un coup de force. Les différents porte-paroles de l’ancien parti au pouvoir et certains de ses partisans, cachés dans des pays comme le Ghana, le Togo et le Bénin, ne s’en cachent pas. Par des mots à peine voilés, ils laissent transparaitre leurs noirs desseins contre la Côte d’Ivoire et sa population. Le FPI qui n’a pas encore digéré sa défaite, veut revenir au pouvoir. Pas par les urnes, mais par la force. Beaucoup, dans le camp de Laurent Gbagbo, rêvent de jouer les prolongations au bord de la lagune Ebrié. Dans le camp de l’ex-chef d’Etat, on reste convaincu que si les forces onusiennes et françaises ne s’étaient pas mêlées dans les combats, le FPI et la refondation seraient encore aux commandes. Les partisans de Laurent Gbagbo croient dur comme fer que si cela ne tenait qu’à seulement aux Forces républicaines de Côte d’Ivoire, ils seraient, depuis longtemps, de retour aux affaires.
Pour eux, la défaite militaire n’a pas été totale. Elle leur est restée au travers de la gorge. C’est la raison pour laquelle, ils tentent le tout pour le tout pour retrouver un pouvoir dont ils acceptent difficilement la perte. Le boycott des élections législatives, l’arrogance et l’intransigeance affichées dans le dialogue républicain ainsi que le refus de reconnaitre les crimes commis au cours de la crise postélectorale, participent de cette attitude, on ne peut plus irresponsable. Le FPI ne croit plus à un retour au pouvoir par les urnes. Pour lui, la seule voie explorable est le langage des armes. Chaque jour qui passe, les pontes du régime déchu, ici comme à l’extérieur, échafaudent des plans de déstabilisation contre la Côte d’Ivoire. Malheureusement pour eux, ces plans ne font que s’écrouler les uns après les autres, comme des châteaux de carte. Ces derniers temps, les arrestations du commandant Séka Séka Anselme, du colonel Katé Gnatoa, de Lida Kouassi sans oublier les décès de Bohoun Bouabré, de Gnan Raymond, Gomont Diagou et bien d’autres cadres, ont porté un coup dur au clan Gbagbo. «Le FPI est affaibli», disait Laurent Dona-Fologo. Il ne croit pas si bien dire. Le FPI est vraiment à la croisée des chemins. Et ce n’est pas en fomentant des coups tordus pour espérer être calife à la place du calife, qu’il s’en sortira. Laurent Akoun, Miaka Ouretto et tous ceux qui sont en exil, oublient qu’aujourd’hui, les données ont changé et qu’ils ne sont plus au pouvoir. Comme on le dit couramment, le pouvoir c’est le pouvoir. Et lorsqu’on l’a perdu, on l’a vraiment perdu. Ce qu’on n’a pas réussi lorsqu’on avait la plénitude du pouvoir, on ne peut évidemment pas le faire lorsqu’on n’a plus les moyens de l’appareil étatique. Si on ne le sait pas, c’est que l’on est vraiment un insensé. Laurent Gbagbo et ses comparses, avec tout ce qu’ils avaient comme moyens financier, humain et matériel n’ont pas pu confisquer le pouvoir, ce n’est pas maintenant où ils ne sont plus aux affaires qu’ils réussiront par la force, à imposer quoique ce soit aux Ivoiriens. Il faut donc savoir raison garder et arrêter de rêver…débout!
Jean-Claude Coulibaly
Pour eux, la défaite militaire n’a pas été totale. Elle leur est restée au travers de la gorge. C’est la raison pour laquelle, ils tentent le tout pour le tout pour retrouver un pouvoir dont ils acceptent difficilement la perte. Le boycott des élections législatives, l’arrogance et l’intransigeance affichées dans le dialogue républicain ainsi que le refus de reconnaitre les crimes commis au cours de la crise postélectorale, participent de cette attitude, on ne peut plus irresponsable. Le FPI ne croit plus à un retour au pouvoir par les urnes. Pour lui, la seule voie explorable est le langage des armes. Chaque jour qui passe, les pontes du régime déchu, ici comme à l’extérieur, échafaudent des plans de déstabilisation contre la Côte d’Ivoire. Malheureusement pour eux, ces plans ne font que s’écrouler les uns après les autres, comme des châteaux de carte. Ces derniers temps, les arrestations du commandant Séka Séka Anselme, du colonel Katé Gnatoa, de Lida Kouassi sans oublier les décès de Bohoun Bouabré, de Gnan Raymond, Gomont Diagou et bien d’autres cadres, ont porté un coup dur au clan Gbagbo. «Le FPI est affaibli», disait Laurent Dona-Fologo. Il ne croit pas si bien dire. Le FPI est vraiment à la croisée des chemins. Et ce n’est pas en fomentant des coups tordus pour espérer être calife à la place du calife, qu’il s’en sortira. Laurent Akoun, Miaka Ouretto et tous ceux qui sont en exil, oublient qu’aujourd’hui, les données ont changé et qu’ils ne sont plus au pouvoir. Comme on le dit couramment, le pouvoir c’est le pouvoir. Et lorsqu’on l’a perdu, on l’a vraiment perdu. Ce qu’on n’a pas réussi lorsqu’on avait la plénitude du pouvoir, on ne peut évidemment pas le faire lorsqu’on n’a plus les moyens de l’appareil étatique. Si on ne le sait pas, c’est que l’on est vraiment un insensé. Laurent Gbagbo et ses comparses, avec tout ce qu’ils avaient comme moyens financier, humain et matériel n’ont pas pu confisquer le pouvoir, ce n’est pas maintenant où ils ne sont plus aux affaires qu’ils réussiront par la force, à imposer quoique ce soit aux Ivoiriens. Il faut donc savoir raison garder et arrêter de rêver…débout!
Jean-Claude Coulibaly