Les récentes attaques de mercenaires libériens à l’Ouest de la Côte d’Ivoire, ont entraîné un déplacement massif des populations de cette zone. Des hommes, des femmes et des enfants ont fuit les localités de Taï et de Guiglo pour trouver refuge dans des zones plus paisibles pour échapper au déluge qui s’annonce dans la partie occidentale de la Côte d’Ivoire. Les populations de Taï ont surtout quitté les campements et les villages pour la ville de. Ce qui Ainsi , les autorités de la ville de Taï redoutent une crise humanitaire. Les populations déplacées vivent dans le dénuement total. Les autorités locales en appellent à une aide, afin de permettre aux milliers de personnes déplacées entassées dans la cour de la mairie d’éviter tous les risques humanitaires que cela comporte. Ces hommes, femmes et enfants sont sorties des villages de Diéré-Oula, Sakré, Nigré et Ziriglo, Elles n’ont pas accès aux vivres et aux non vivres. Les organisations humanitaires présentes, notamment le Conseil danois pour les réfugiés et la Croix-Rouge française, semblent débordées par le nombre qui ne cesse de s’accroître malgré la présence renforcée des soldats des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et des Casques bleus qui patrouillent régulièrement pour dissuader toutes les velléités d’attaques. L’hôpital de Taï manque également de personnel et n’arrive pas à assurer une couverture sanitaire optimale, surtout qu’une partie du personnel dans les centres de santé a quitté la zone.
Kpandji Kéhé
Kpandji Kéhé