Guiglo - La cohésion sociale, dans la région de Taï, s’est davantage fragilisée, depuis les récentes attaques des villages de Tiéré-Oula, Déré-Oulala, Sakré, Nigré, ziriglo, Saho et Para, la cohabitation entre les différentes communautés étant devenue encore plus difficile, a constaté l’AIP.
Selon des témoignages recueillis, des populations allogènes et allochtones s’opposeraient au retour, dans ces villages, des autochtones "Oubi", qui forment par ailleurs la majorité des personnes déplacées dans la même localité, où elles auraient trouvé refuge, sous le prétexte que les assaillants qui ont mené ces attaques appartiendraient à ces communautés.
Le maire de la cité, Téré Téhé, a exprimé, samedi, "sa peine" face à cette situation, révélant que, de concert avec les autorités préfectorales, des dispositions sont en cours à l'effet de trouver des foyers d’accueil aux déplacés qui ont trouvé abri dans l'enceinte de la mairie, ne pouvant, pour l’heure, regagner leurs habitations. Celui-ci exhorte par ailleurs les cadres de la région à s’impliquer dans une campagne de sensibilisation et de réconciliation qu’il estime nécessaire pour inciter au retour effectif et durable à la paix et à un vivre ensemble harmonieux dans la région.
Cependant, depuis quelques jours, l'on observe un retour progressif des personnes déplacées chez elles, constaté dans la cour de la mairie qui se vide de la majorité de ces déplacés. Contraints par le bas niveau de l’assistance fournie, ceux qui le peuvent retournent dans leurs villages, tandis que d'autres s'exilent vers d’autres localités proches. Plus de 4.000 personnes se seraient ainsi réfugiées dans la ville de Taï. La semaine dernière, le gouvernement ivoirien, à la suite d'incursions menées par des mercenaires venus du Libéria voisin et limitrophe, a engagé une "vaste opération militaire de pacification" dans la zone, en proie à de récurrentes attaques depuis avril, juste après la visite officielle du président Alassane Ouattara dans la région du district des Montagnes. Le district des Montagnes comprend les régions du Cavally, du Guémon et du Tonkpi. Il est l'une zones de grandes productions agricoles, notamment le café, le cacao, le palmier à huile, l'hévéa et le bois.
Selon des témoignages recueillis, des populations allogènes et allochtones s’opposeraient au retour, dans ces villages, des autochtones "Oubi", qui forment par ailleurs la majorité des personnes déplacées dans la même localité, où elles auraient trouvé refuge, sous le prétexte que les assaillants qui ont mené ces attaques appartiendraient à ces communautés.
Le maire de la cité, Téré Téhé, a exprimé, samedi, "sa peine" face à cette situation, révélant que, de concert avec les autorités préfectorales, des dispositions sont en cours à l'effet de trouver des foyers d’accueil aux déplacés qui ont trouvé abri dans l'enceinte de la mairie, ne pouvant, pour l’heure, regagner leurs habitations. Celui-ci exhorte par ailleurs les cadres de la région à s’impliquer dans une campagne de sensibilisation et de réconciliation qu’il estime nécessaire pour inciter au retour effectif et durable à la paix et à un vivre ensemble harmonieux dans la région.
Cependant, depuis quelques jours, l'on observe un retour progressif des personnes déplacées chez elles, constaté dans la cour de la mairie qui se vide de la majorité de ces déplacés. Contraints par le bas niveau de l’assistance fournie, ceux qui le peuvent retournent dans leurs villages, tandis que d'autres s'exilent vers d’autres localités proches. Plus de 4.000 personnes se seraient ainsi réfugiées dans la ville de Taï. La semaine dernière, le gouvernement ivoirien, à la suite d'incursions menées par des mercenaires venus du Libéria voisin et limitrophe, a engagé une "vaste opération militaire de pacification" dans la zone, en proie à de récurrentes attaques depuis avril, juste après la visite officielle du président Alassane Ouattara dans la région du district des Montagnes. Le district des Montagnes comprend les régions du Cavally, du Guémon et du Tonkpi. Il est l'une zones de grandes productions agricoles, notamment le café, le cacao, le palmier à huile, l'hévéa et le bois.
